Le journal Libération a publié sur l'association de victimes des "vaccins anti covid" "Ou est mon cycle ?", un article particulièrement abject envers des victimes qui tentent de trouver de l'aide, comme il y a quelques décennies, les victimes du VIH l'avaient fait.
Nous souhaitons les soutenir en copiant ici la réponse de l'association "OU est mon cycle" à ce journal.
"
Collectif « Où est mon cycle ? »
Communique de presse
14.07.2022
Réponse au « Check News » de Elsa de la Roche Saint-André paru dans Libération du 09.07.2022
https://www.liberation.fr/checknews/comment-ou-est-mon-cycle-collectif-covidosceptique-sest-fait-une-
place-parmi-les-interlocuteurs-de-lansm-20220709_6CDC6BKAQNBLFOFA4UCFVNPLJY/
https://www.ouestmoncycle.com/
Droit de réponse : le déni de souffrance est un déni
d’humanité.
Cet article du 9 juillet consacré à l’association « Où est
mon cycle » nous a interpellé à plus d’un titre sur la manière de traiter
l’information par votre journal.
En effet, plutôt de que d’effectuer une analyse objective
des raisons d’être du collectif, de ses objectifs et du sens profond de son
message, l’autrice a principalement remis en question la personnalité des
acteurs derrière ce collectif, en termes souvent douteux et partiaux.
L’article se perd également en long et en large dans une
recherche poussée des liens entretenus par le collectif et sa créatrice,
Mélodie Féron, avec des figures de la sphère dite « complotiste » ou
« anti-vax », n’hésitant d’ailleurs pas au passage à
décrédibiliser ou tourner en ridicule, à tort ou à raison, certaines de ces
liaisons.
C’est une technique : détourner l’attention sur les
personnes, les liens… plutôt que traiter le fond du sujet : « Qui est cette
association qui veut faire entendre sa voix ? »
En effet, Mélodie Féron et toutes celles qui apportent leurs
témoignages à l’Association n’avaient strictement aucun lien avec les
mouvements « covido-sceptiques » ou « anti-vax ».
Que du contraire ! Ces femmes se sont toutes fait vacciner
en toute confiance ! ! ! Elles ont écouté et suivi le message des autorités !
Se voir assimilées à des « complotistes » ou des « anti-vax » a dû s’en faire
étrangler plus d’une.
Car c’est, dûment vaccinées (!), quand leurs symptômes sont
apparus et qu’elles ont demandé aux instances médicales et scientifiques de
prendre en compte leur situation de santé qu’elles se sont heurtées à un déni
total de ce qu’elles vivaient.
Leurs demandes d’analyses et d’expertises scientifiques sont
systématiquement refusées.
Comment faire autrement alors pour se faire entendre que de
chercher de l’aide auprès des personnes qui acceptent de vous écouter et de
relayer votre message ?
Et c’est ainsi que des citoyennes, uniquement demandeuses de
vérité et d’expertise scientifique, se voient assimilées aux sphères «
complotistes ».
Il est facile aussi de critiquer les manquements juridiques
et autres de l’Association, qui sont réels, mais qui illustrent bien
l’inexpérience de ces femmes propulsées malgré elles sous les projecteurs et
obligées de jouer des rôles auxquelles elles ne s’attendaient pas.
« Où est mon cycle » rassemble déjà plus de 5000 témoignages
de femmes attestant de troubles de leur cycle menstruel suite à la vaccination
contre la Covid-19. Des femmes jeunes et moins jeunes qui attestent de leur
situation dans une procédure encadrée juridiquement.
Elles n’ont rien à gagner de s’exposer ainsi publiquement.
Elles se sentent seules, oubliées face à leurs maux, ignorées par la médecine
qui, tout en tentant de les soigner, traîne des pieds à ne fut- ce qu’envisager
d’en rechercher la causalité.
Elles sont négligées et raillées par la presse qui préfère
utiliser des amalgames douteux, de traiter des gens vaccinés d’anti-vax plutôt
que de s'intéresser au fond du problème.
Mélodie Feron ne fait rien d'autre que d'offrir un espace
d'expression et de témoignage à ces femmes en détresse et qu’on ne veut pas
entendre. Le nombre de témoignages, et l'intérêt suivi des réseaux sociaux pour
ceux-ci, laisse présager d’un problème d'une ampleur largement sous- estimée,
et qui dépasse nos frontières.
Il serait donc juste et normal que nos institutions (ANSM,
Sénat, Parlement européen) se saisissent de ce sujet sensible, et entament une
analyse approfondie et un débat transparent. C’est leur devoir démocratique
envers les citoyens et les citoyennes.
Face à une campagne de vaccination inédite par ses
proportions, par sa technologie novatrice, par sa répétition effrénée
d’injections, par sa durée jamais vue auparavant, il n'y a rien de complotiste
à vouloir entendre et prendre en considération attentivement la parole de ces
nombreuses femmes. L’avantage est évident : permettre à ce sujet vital un débat
neutre et ouvert.
Dans un contexte où cette même vaccination nous montre ses
faiblesses face aux transmissions et aux infections, qu’elle n’est pas sans
conséquences sur notre santé, il est plus que temps de remettre la balance
bénéfices/risques individuelle au cœur du débat démocratique.
Le déni de souffrance est un déni d’humanité ! "
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