Christine de Pisan

Christine de Pisan

mercredi 16 juin 2010

18 juin 2010 : à l'Etoile


Le CERF se joint à l'appel à manifester le 18 juin 2010 , face à l'Arc de Triomphe.

70 ans après l'appel du Général de Gaulle, .... et 40 ans après la commémoration de la femme du soldat inconnu ...

Communiqué des organisateurs de l’apéro géant à La Goutte d’Or

Posté par Novopress dans France, Politique le 17 juin 2010

Communiqué des organisateurs de l’apéro géant à La Goutte d’Or

La préfecture de police a refusé aux Parisiens le droit de commémorer le soixante-dixième anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 ce vendredi à La Goutte d’Or en partageant les produits typiques de nos terroirs dans la simplicité et la convivialité.

En notifiant officiellement cette décision ce mercredi dans l’après-midi – vingt-quatre heures après l’avoir annoncée par voie de presse ! –, elle nous empêche d’organiser ce pique-nique, puisqu’elle donne à la justice jusqu’à vendredi après-midi pour statuer sur le référé-liberté que nous avons déposé.

Nous annulons donc l’apéro prévu dans le quartier de La Goutte d’Or vendredi 18 juin à 19 heures et nous passons au plan B, qui permettra à chacun de manifester, dans le plus grand calme et dans le total respect des lois de la République, sa révolte face à cet interdit administratif et sa volonté d’entrer en résistance contre l’islamisation de la France.

Nous invitons tous les Parisiens à nous rejoindre place de l’Etoile, à l’angle de l’avenue des Champs-Elysées, vendredi 18 juin à 19 heures.

C’est là que, le 11 novembre 1940, malgré la publication d’un communiqué de la préfecture de police affirmant qu’« aucune démonstration publique ne sera tolérée », deux mille lycéens et étudiants eurent le courage de se réunir pour défier l’occupant.
Nous y donnerons une conférence de presse pour :
• présenter et analyser les raisons du refus opposé par la préfecture ;
• rappeler solennellement qu’aucun lieu public en France ne doit être régi par des lois religieuses ;
• annoncer des actions à venir.
Comme pour l’apéro, aucun signe de reconnaissance ou d’appartenance politique ne sera admis.
Nous n’acceptons que des drapeaux français, sans marque dessus.
Seuls les chants patriotiques français pourront être entonnés.
On peut apporter son saucisson et son jus de raisin, mais pas de boisson alcoolisée.
Nous appelons toutes les organisations qui avaient appelé officiellement à se joindre à l’apéro de La Goutte d’Or à relayer cet appel, et à nous signaler leur soutien. Une première liste sera publiée demain jeudi.
Riposte laïque – Bloc identitaire – Résistance républicaine
Jeunes pour la France – Union gaulliste – Bivouac-ID


RAPPEL : en 2003 nous écrivions :


"Laïcardes", puisque féministes, par Anne Vigerie et Anne Zelensky

La question du voile islamique qui réapparaît dans le débat inquiète depuis longtemps les féministes.
Les jeunes filles ou femmes le portent au nom d'une liberté, celle d'exercer leur religion. Le port du voile n'est pas qu'un signe d'appartenance à une religion. Il symbolise la place de la femme dans l'islam tel que le lit l'islamisme. Cette place est dans l'ombre, la relégation, la soumission à l'homme. Que des femmes le revendiquent ne change rien au sens qui l'affecte. Il n'est plus à prouver que les dominé(e)s sont les plus fervents supporteurs de leur mise sous tutelle. Il n'est plus sûre oppression que l'auto-oppression. Mais les jeunes filles qui s'accrochent à leur voile ne veulent pas pour autant renoncer aux bienfaits d'un Etat laïque et officiellement égalitaire.
Or c'est là que réside le noeud du problème. La France est une nation qui respecte deux principes : la laïcité, qui suppose la séparation du religieux et du politique, et l'égalité des sexes. Ces principes sont l'aboutissement de longues luttes qui, tout au long de notre histoire, ont tenté de donner le pas à la loi humaine sur la loi divine et de faire triompher la raison sur la foi. Le droit français s'est construit au cours des siècles, depuis les lois fondamentales du royaume et les Parlements, sur la conciliation et l'équilibrage entre des libertés contradictoires. La laïcité suppose un espace public neutre, libre de toute croyance religieuse, où évoluent des citoyens soumis au même traitement, qui partagent des droits, des devoirs communs et un bien commun, qui les placent au- delà des différences discriminantes.
Tant que le port du voile restait dans la sphère de l'intime conviction personnelle, il ne contrevenait pas aux principes qui gouvernent la France. Chacun, chacune est libre en effet de croire en son for intérieur en un dieu, de penser que les femmes seraient des êtres inférieurs qu'il faut voiler pour éviter aux hommes la tentation, qu'on peut marier de force, lapider si elles sont adultères. C'est cela aussi, la liberté de pensée. Afficher ce symbole dans l'espace public, régi par les principes de laïcité et d'égalité des sexes, marque une remise en cause de ces principes. On peut encore autoriser un tel affichage au nom de la liberté d'expression. Mais à condition qu'il ne soit pas l'instrument insidieux d'un prosélytisme intégriste qui range les femmes en deux camps : soumises ou putes. Là où commence la violence sociale, morale ou physique contre les femmes qui ne portent pas le voile doit s'arrêter la liberté de le porter.
Comment en sommes-nous arrivés à douter de ce qui fait la structure et la fierté de notre démocratie ? L'affaire du voile est un symptôme parmi d'autres de la grande confusion qui règne sur les esprits et des régressions à l'oeuvre. La régression a lieu sous l'effet conjugué d'un individualisme mal compris et d'un complexe d'ex-colonisateur. L'individualisme : le refus crispé de toute norme, qui renvoie à la phobie du moule, conduit à rejeter toute limite, au prétexte qu'elle brimerait la "liberté". Chacun est "libre" dans notre système libéralo-libertaire. Libre tout seul ? Toutes ces libertés additionnées, ça donne quoi ? La grande chienlit ? Ou la prévalence de la liberté de certains sur les autres ? Ainsi, nous avons eu abondamment droit, nous les féministes, aux brames indignés de la gent publicitaire et médiatique sur les atteintes à la "liberté d'expression" dès que nous prétendions faire entendre notre son de cloche sur les débordements des représentations sexistes. Ces indignations hypocrites protègent en fait les intérêts de ceux qui remplissent leurs tiroirs-caisses avec ces images. Idem pour la "liberté" supposée de porter le voile : qui sert-elle en réalité ? Un voile peut cacher une barbe... Mais pas touche à mon "droit à la différence" ! Dans notre société postcoloniale, travaillée par une culpabilité mal assumée, la phobie d'être accusé de racisme par "refus de l'autre" conduit à la sacralisation irraisonnée de la différence. Nous vivons ainsi sous la coupe d'une bien-pensance héritée des réflexes de "gauche", dont même la droite est victime. Voilà comment, au nom du respect des coutumes, on nous a fait honte quand nous avons décidé de dénoncer l'excision et de porter devant la justice les cas d'excision. De cet état d'esprit apeuré qui se réfugie dans une tolérance tous azimuts, les islamistes jouent à fond, sans états d'âme.
Le drame est, en réalité, que cette bien-pensance-là est un véritable racisme, qui ne se voit plus, mais survit et se réincarne dans l'antiracisme apparent du "droit à la différence". Le bigotisme islamiste, dont l'équivalent chrétien nous indignerait, c'est "bon pour les maghrébin(e)s"...
Il est vrai en un sens que le voile n'est qu'un épiphénomène : il n'est que la partie émergée de l'iceberg. L'iceberg, c'est la politique de mainmise des "réseaux d'Allah" sur les populations issues de l'immigration, et en particulier sur les jeunes. Grâce à leurs moyens financiers, ils offrent soutien scolaire, aide aux familles en difficulté, persuadent les élus que les jeunes islamisés seront moins délinquants...
Ne pas abandonner nos jeunes à un endoctrinement aussi mortifère devrait être considéré comme une priorité, un devoir "sacré" de l'Etat. Mais il laisse faire, justifié d'avance par les idées de respect des différences et de libertés absolues...
Les obscurantismes ont la vie dure. Mais ne nous laissons pas tirer insidieusement en arrière : les religions doivent être soumises à la loi, donc au principe de l'égalité des sexes. Evidemment, nous sommes "laïcardes", puisque féministes.
En pratique, nous demandons :
- L'interdiction du voile dans les lieux d'enseignement et de vie commune (école, fac, entreprise, administration).
- Si les agressions envers les femmes non voilées se perpétuaient : l'interdiction du voile dans la rue.
- D'une façon générale, l'application la plus stricte de la loi de 1905.
- La fin de l'enseignement des religions hors des cours d'histoire et de philosophie.
- Un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes.
- Un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbophobie.

Anne Vigerie est membre du Cercle d'étude de réformes féministes.
Anne Zelensky est présidente de la Ligue du droit des femmes.

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU MONDE DU 30.05.03

lundi 14 juin 2010

Apéro à la Goutte d'Or le 18 juin 2010


Le CERF appelle à la participation à l'apéro/pique nique du vendredi 18 juin 2010 à Paris.
Rendez vous à 19 h rue Myrrha.
La préfecture aurait interdit l'apéro et les organisateurs ont demandé l'autorisation en référé.
La presse présente cette manifestation de manière totalement mensongère, en parlant de "provocation d'extrême droite".
La réalité est que l'idée a été lancée par www.ripostelaique.com, à la suite de reportage dans ce quartier, montrant que des musulmans occupent illégalement les rues et chaussées tous les vendredis, des musulmans venant de toutes part, alors que la police laisse faire.
L'évenement a été proposé à la date anniversaire de l'appel du Général de Gaulle le 18 juin, la participation de groupes pétainiste a été refusée et des groupes d'extreme droite antisémite ont cru bon d'y dénoncer une manipulation juive (!)
Ainsi, en France, aujourd'hui, la préfecture laisse pendant des mois les militants de l'extreme-droite théocratique islamique, occuper la chaussée, empêcher voitures et habitants de circuler, poser des barrières, apparaitre en milices marquées d'un brassard, devant les policiers français qui n'interviennent pas, alors que cette même préfecture interdit une manifestation de protestation contre cette violation de la loi !
Ainsi, en France dans ce quartier, ce n'est pas la loi républicaine qui règne, mais la loi et la milice islamiques.
L'avenir s'annonce sombre pour tous les français non musulmans ( et ceux des "musulmans" qui ne veulent pas de cet ordre islamique là), et pour les femmes en particulier.