Christine de Pisan

Christine de Pisan

samedi 25 octobre 2014

Très drôle de faire dire " fuck" à des petites filles


Très drôle de faire dire "fuck" à des petites filles ???

Très féministe ????

Est ce que nous sommes, nous féministes, les reines des gourdes, ou simplement des adultes trop égoïstes pour faire passer, avant notre envie de libérer notre sexualité d'adulte, la priorité de la protection de l'intégrité des enfants, de leur droit au rève, à leur monde, à LEUR virginité, qui LEUR appartient ?



Ces petites princesses disent "fuck" au sexisme par LeHuffPost

Un appel à "extirper les juifs" publié par la France et l'Algérie

POURQUOI LES ENFANTS DE TOULOUSE ONT ETE ASSASSINES

réponse aux accusations puantes contre nos auteures




Un livre digne de Mein Kampf soutenu par la France et l’Algérie


Cette semaine à Paris, des musulmans radicaux crièrent en trois lieux « Mort aux Juifs ! » « Egorgez les Juifs », dont deux fois en encerclant des juifs présents sur les lieux:
A la source de ces comportements, il y des publications, les textes islamiques et des textes promus par les Etats occidentaux et musulmans réunis dans des manifestations qualifidées de « Dialogue des cultures ».
Pour l’historique de ce « Dialogue des cultures » au niveau de l’Onu, je vous renvoie à l’ouvrage de la féministe abolitionniste Malka Markovich, « Les Nations Désunies, ou comment l’ONU enterre les droits de l’Homme. », ainsi qu’à celui de Bat Ye’or « L’Europe et le spectre du Califat ».
Je vais vous présenter ici un documents résultant d’une manifestation de ce type, cette fois organisé par la France et l’Algérie.
En 2003, ces deux Etats organisent « l’Année de l’Algérie ». La décision a été prise par les deux chefs d’Etats, Messieurs Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika, lors de la visite de ce dernier en France en 2000. Dans ce cadre sont promus un ensemble d’évènements culturels, dont un livre d’un auteur algérien célèbre.
Voici un extrait de ce livre :
« Dieu le très haut a dit « Tu te rendras assurément compte que ceux qui ressentent l’inimitié la plus vive à l’égard des musulmans sont les juifs et les polythéistes. ..» (…) L’animosité des Juifs à l’égard des croyants n’a pas besoin d’être prouvée. (…) Ils sont, en effet la source de tout conflit, de toute dissidence et de toute agression. Ils sont comme la maladie dangereuse qui, en envahissant un corps, menace de la détruire. Il n’y a pas de société où cette catégorie d’homemes se trouve sans que la justice et l’égalité ne meurent, sans que la morale et la vertu ne se perdent. Ils sont des adversaires déclarés de ceux qui aiement le bien et des hommes d’honneur. Leur hostilité à l’égard des musulmans plonge ses racines dans le passé lointain. Ce dire du Prophèten bénédiction et salut sur lui, le prouve : « Quand un Juif croise un Musulman, il ne pense qu’à une chose : le tuer. ». Il faut les extirper de la société, couper toute relation avec eux et combattre partout où ils se trouvent, comme on combat une maladie contagieuse. C’est la condition pour que la bonne santé et la perfection règnent de nouveau. Les juifs se reconnaissent à de nombreux traits, les plus importants étant l’amour du pouvoir, la cupidité, le mensonge, la tromperie et l’hypocrisie. Les vices sont de puissants déstabilisateurs des sociétés Là où les Juifs se trouvent, règent la décadence et la vilénie. » Les desseins du Coran, de Mohammed El-Saleh El-Seddik.
Le livre contenant ces propos, porte le logo de l’Année de l’Algérie « Djazaïr » et la mention : « Cet ouvrage a été édité avec le Concours du Commissairiat général de l’année de l’Algérie en France ». Le Commissariat de l’Année de l’Algérie en France avait pour Président en France, Hervé Bourges.
En août 2010, Mohammed el Saleh el Seddik recevait en Algérie la “ Plume d’or” : « Plus qu’une distinction, ce prix vient couronner un esprit, une légende, une vie toute entière consacrée à l’écriture et au dévouement pour son pays. » «écrivait un site algérien. Ait Sedik Mohamad Salah est en effet l’auteur de 104 ouvrages, et avait inauguré en Lybie dans les années 50 : Saout El Djazaïr, Voix de l’Algérie combattante .
Voilà pourquoi certaines ou certains, comme Bat Yeor ou le Père Samuel, ou le Père Jourdain, ou Anne-Marie Delcambre ou Paul Landau, critiquent les manifestations qui sous couvert de « dialogue des civilisations » ou « dialogue des religions », ont en réalité pour objectif de promouvoir l’idéologie islamique, et de jeter l’anathème sur les opposants à l’islam. Voici une preuve de plus, que ni l’entente entre Etats pour des entreprises de ce type, ni leur réel caractère pro-islam, « pro-charia », ne sont des « fantasmes complotistes ».
Honte à ceux qui promeuvent de tels ouvrages, honte à ceux qui nous accusent de racisme, nous qui critiquons l’islam : jamais, nulle part, nous ne tenons nous de tels propos abominables, généralisateurs et haineux, sur « les musulmans ». Nous, nous «écrivons au contraire, au nom de l’universalisme humaniste pour les uns, de l’universalisme chrétien pour les autres, de la fraternité humaine pour quelques irréductibles admirateurs de Panoramix notre druide : les personnes de culture musulmanes sont avant tout nos frères et sœurs « humains », ou « J’aime les musulmans, je dénonce le coran » ou « J’aime trop les musulmans pour tolérer l’islam », et en aucun cas nous ne tenons de propos généralisant ou essentialisant sur, cette expression qui en elle-même est absurde, « les musulmans ». Alors que dans ce livre, comme dans Mein Kampf, comme dans le coran, comme jadis sous la plume de certains anciens auteurs chrétiens, ce n’est pas une théologie, une idéologie, le judaïsme, qui est critiquée, mais bien « Les Juifs ».
Le livre de Mohamed Salah, « édité avec le concours du Commissariat à l’année de l’Algérie », c’est-à-dire avec le concours des Etats français et algérien, contient exactement le même discours que le livre d’Hitler « Mein Kampf », sur l’élimination des Juifs.
Voilà pourquoi l’on crie « Egorgez les juifs » dans les rues de Paris aujourd’hui, dans la France qui a vu l’Abbé Grégoire, dans la France qui a vu des héros, des « saints », protéger des juifs, au péril de leur propre vie, contre les nazis.
Elisseievna      par Elisseievna 
http://www.iqrashop.com/Les_Desseins_du_Coran-Mohammed_El_Saleh_Seddik-Livre_livres-Sciences_du_Coran-15174-.html


http://www.orient-lib.com/A-39514-les-desseins-du-coran.aspx

"Cet ouvrage explore le message divin jusqu´à ses plus profondes significations sans pour autant être complexe et hermétique .Tout en étant simple et accessible à la plupart des lecteurs, il évite superbement d´être banal et superficiel, bien au contraire, il s´avère extrêmement enrichissant et exhaustif. De nos jours , nos penseurs se sont retournés vers le Livre divin dans lequel ils recherchent des préceptes susceptibles de conduire la nation vers la grande renaissance scientifique . Ils ont trouvé dans les versets coraniques toutes les bases des découvertes et des inventions modernes . Et cela réfute totalement la divagation selon laquelle la science est l´ennemi de la religion . A vrai dire , la science et la religion sont une paire indissociableD´ailleurs , on ne peut être un vrai musulman que si on se fixe comme objectifs à la fois le savoir et la religion , et ce faisant on peut mener une vie respectable et digne et s´assurer une vie heureuse dans l´au-delà.L´un des objectifs majeurs de cet ouvrage est justement d´amener les lecteurs à prendre congé une fois pour toute de la lecture prosaïque , plate et inutile qu´ils font du Coran , et à entreprendre une lecture autrement plus profonde , plus enrichissante , laquelle conduit immanquablement à l´éveil intellectuel , à la naissance d´une communauté organisée , juste, fondée sur les valeurs nobles . Il est clair qu´il existe des milliers d´ouvrages qui traitent du texte coranique et qui fournissent des interprétations plus en moins intéressantes. Toutefois , nous tenons à signaler que l´ouvrage dont il est question ici est unique en son genre et il mérite d´être lu , étudié et médité . Son intérêt primordial réside dans sa manière exceptionnelle de concilier la profondeur et la simplicité .En effet, force est d´admettre que parmi les ouvrages consacrés au Coran, il y a deux catégories : la première comporte les ouvrages destinés aux spécialistes, ils sont complexes, exhaustifs, rédigés dans une langue difficile, ponctués de digressions parfois inaccessibles au commun des mortels. L´autre catégorie d´ouvrages comporte ceux qui sont consacrés à l´initiation élémentaire au Coran, et ils sont souvent trop superficiels , et ne permettent qu´une connaissance tronquée du message coranique .Cet ouvrage ne s´inscrit dans aucune de ces deux catégories puisqu´il a les avantages de l´une et l´autre sans en avoir les inconvénients . Il s´agit d´un ouvrage ambitieux qui cerne toutes les facettes du Coran , explore le message divin jusqu´à ses plus profondes significations sans pour autant être complexe et hermétique . Tout en étant simple et accessible à la plupart des lecteurs , il évite superbement d´être banal et superficiel , bien au contraire , il s´avère extrêmement enrichissant et exhaustif .L´autre caractéristique de cet ouvrage est sa structuration savamment élaborée , chaque chapitre s´assigne comme objectif d´expliquer l´une des valeurs nobles contenues dans le Coran . Ainsi pour chacune des valeurs humaines , l´auteur met au début du chapitre une sourate consacrée à cette valeur-là , s´ensuit alors une explication subtile de la moralité véhiculée par la sourate en question , et ce faisant , l´auteur ne se contente pas de la sourate mise en exergue , bien au contraire , il étaye davantage ses commentaires avec beaucoup de versets appartenant à d´autres sourates . Cela prouve d´une part que le Coran est un livre tellement uni dans sa composition qu´il est quasiment impossible de dissocier les sourates , les unes des autres , et de l´autre , que l´auteur a une culture coranique large et bien assimilée qui lui permet de trouver toujours un fil conducteur entre les diverses sourates ."
  • ISBN : 9789961622254
  • Titre : Les desseins du coran
  • Auteur : EL-SALEH EL-SEDDIK
  • Editeur : ENAG EDITIONS
  • Nb Pages : 356
  • Présentation : Broché
  • Poids : 0.32Kg

mercredi 22 octobre 2014

Sexualité prédatrice pour tous ...


Sexualité prédatrice pour tous ...

enseignée dès l'enfance :
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/expo-salace-zizi-sexuel-trahison-des.html
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/les-sucettes-lanis-la-trahison-des.html
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/tres-drole-de-faire-dire-fuck-des.html

"soleil" de l'humanité moderne :
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/sade-expo-pour-adultes-sur-un-divin.html


" Oeuvre" dans une école : un clown aux cornes de diable, zone pelvienne peinte en rouge ... !




Sade :expo pour adultes sur un "divin" tortionnaire et assassin

Pendant que l'on initie les adolescents à trouver normale la consommation sexuelle et l'agression, l'acception de l'agression, l'agression encadrée par les parents, on propose à ceux ci de faire partie de "l'élite" qui sait apprécier la vie et les privilèges d'un assassin tortionnaire. Il faut bien "hypersexualiser" les enfants pour les préparer à "jouir" ainsi la vie, ou à être consentants ...


Expo salace : "Zizi Sexuel" : trahison des adultes

Quelles dizaines d'années après "les Sucettes", ils remettent ça, version "scientifique", didactique, et puis même, et allons-y "pour apprendre aux enfants à se protéger des abus" ... qu'ils sont juste en train d'organiser et de faire faire sur eux.

 Obliger quelqu'un à voir une représentation sexuelle est une intrusion sexuelle, un "attentat" à sa pudeur. 

Ils font semblant de ne pas le savoir, et non seulement bien sur oublient de l'enseigner mais enseignent exactement le contraire. La perversion devient de plus en plus perverse ..

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sciences/zizi-sexuel-l-expo-revient-a-la-cite-des-sciences-a-paris-12-10-2014-4206131.php

l'expo "Zizi sexuel" a été vue par un demi-million de personnes en France et en Europe.
Son second passage à Paris sera son dernier tour de piste.

Que font les enfants dans cette exposition ?
http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/ce-vos-8-14-ans-toujours-voulu-savoir-lamour-sexualite,131774

"Car évidemment, si on avait fait le détail précis aux parents des petites activités ludiques de la journée, si on leur avait expliqué, par exemple, que leurs bambins allaient se mettre par paire pour actionner la langue de deux têtes grandeur nature, afin que les marionnettes se roulent des patins, qu’ils allaient s’allonger à plusieurs sur un grand lit rouge en forme de cœur pour regarder au plafond des films montrant des adultes s’enlacer, qu’ils allaient activer une « ola des capotes », qu’ils allaient actionner une pédale pour simuler les érections, puis les éjaculations, qu’ils allaient faire des « jeux » autour des poils et des sécrétions, qu’ils allaient, par des lunettes déformantes, voir des seins dessinés devenir gros comme des ballons de rugby ou des « zizis » longs comme des tuyaux d’arrosage, qu’ils allaient enfin être pris à part, à l’écart des « accompagnants » adultes, pour parler, entre autres, « orientation sexuelle » et masturbation… il est probable que nombre d’entre eux – obscurantistes, suspicieux, rétrogrades, coincés, intégristes, pas drôles, prudes, pères-la-pudeur – auraient poliment refusé cette sortie empreinte de « délicatesse, d’humour et d’exigence », et signifié à la maîtresse qu’à tout prendre, ils préféraient que leur enfant reste à l’école pour faire des divisions. Ou même pour ne rien faire du tout… Comme souvent, tiens. Mais pas ça."


 

France Gall : Les sucettes à l'anis : la trahison des adultes ...

mercredi 8 octobre 2014

Le féminin des noms désignant des femmes exerçant des fonctions ou métiers


L'usage du féminin pour  désigner des femmes exerçant des fonctions ou métiers est tout à fait conforme à la grammaire française.


http://www.c-e-r-f.org/fao-274.htm

FEMINISATION DES NOMS DE FONCTION & UNIVERSALISME

Où il est montré que la féminisation des "noms de fonction" n'en est pas une
et n'est pas contraire à l'universalisme


La fonction n'a pas de sexe !
Tir de barrage condescendant contre les féministes, ces linottes qui veulent détruire l'universalisme, et donc finalement, plaider contre leur propre cause.

Nous sommes universalistes, nous sommes persuadées, qu'une fonction est la même, et doit être exercée de la même façon, qu'elle soit exercée par un homme et une femme. 

Seulement, il se trouve, que l'argument de nos contradicteurs ne tient pas. Il ne repose que sur une analyse simpliste du langage, simplisme qui mène à la confusion et au faux.


Les logiciens du Moyen Age[1] nous éclairent sur le sens du nom.

Dans un mot ils distinguaient :  l' "appellatio", ce que Saussure appellerait le "signifiant", la "significatio", ce que Saussure appellerait le "signifié", et la "suppositio".

Un nom désigne une chose, ce qu'il désigne est appelé dans le langage actuel "référent", mais était appelé par les logiciens médiavaux "suppositio", supposition.
Ce qui est supposé supposé, sous-posé, sous le nom.

Les subtils logiciens médiévaux ont réfléchi à toutes les suppositions, distinctes, qu'un nom est susceptible d'avoir.

Dans la phrase " Socrate est un homme", le mot Socrate désigne l'homme nommé Socrate.
Mais dans la phrase "le mot Socrate désigne l'homme nommé Socrate", le premier terme "Socrate" désigne le mot de la première phrase.

La supposition est matérielle lorsqu'elle désigne le mot lui-même :  "Homme a cinq lettre", c'est le mot "homme" lui même qui est le sujet de la phrase.
La supposition est formelle lorsqu'elle est la forme qui représente un autre objet.
La supposition formelle est discrète lorsque le nom est un nom propre, il ne désigne qu'une seule personne :
"Socrate est un homme".
La supposition formelle est commune lorsque le nom est un nom commun.
La supposition commune est naturelle, lorsque le mot est hors contexte, sinon elle est accidentelle.
La supposition accidentelle est simple lorsque le mot vaut pour la forme de la chose : "Homme est une espèce",
La supposition accidentelle est personnelle, lorsqu'il vaut pour plusieurs individus.
La supposition personnelle est déterminée, lorsque le terme désigne un individu, sans préciser qui il est : "Un homme rit".
La supposition personnelle est confuse, lorsque le terme désigne plusieurs individus.

Arrêtons là...

Nous pouvons mieux comprendre les confusions implicites dans l'argument de l'absence de sexe de la fonction.
Il y a deux confusions.

D'une part, la confusion entre la "supposition" d'une fonction ou d'un métier, et la supposition de la personne exerçant cette fonction.

Certes le mot désignant une fonction peut être le même que celui désignant la personne qui exerce cette fonction.
Ou plutôt parfois, le mot désignant une fonction, quand il existe, est utilisé comme un mot désignant la ou les personnes qui exercent cette fonction.
Parfois, souvent, le mot désignant la fonction n'existe pas et la désignation de la fonction doit être faite par un groupe de mot du type : "la fonction de ... (suivi du mot désignant la personne exerçant la fonction)".

Le roi est la personne qui exerce la fonction de roi.
Le président ou la présidente est la personne qui exerce la présidence.
On utilise parfois indifféremment le mot 'la gérance" ou "la présidence" comme sujet d'une phrase indiquant ce que fait ou fera la ou les personnes exerçant ces fonctions.
Le ou la menuisière est la personne qui exerce la fonction de menuisier/e, l'art de la menuiserie.

D'autre part, la confusion entre la "supposition" d'une personne déterminée exerçant telle ou telle fonction, et la "supposition" confuse d'une personne non déterminée susceptible d'exercer la fonction, ou de toute personne susceptible d'exercer la fonction ( les deux suppositions n'étant pas identiques ... ).

Ainsi, l'on réalise que, par exemple, le mot "ministre" n'est pas un mot supposant une fonction, mais un mot supposant une personne humaine, ou des personnes humaines (successivement dans le temps), connues, identifiées ou non.

Pour savoir ce que suppose un mot dans une phrase, il suffit de remplacer ce mot, par une expression synonyme ( nom ou autre) de ce qu'il est censé supposer.

Le président a été élu. Coluche a été élu. Voilà qui se tien(drai)t.
Le président est enceinte. La présidence est enceinte. Voilà qui ne tient pas. Ce n'est pas la fonction qui est enceinte, c'est la personne exerçant cette fonction.
Le roi est mort. La fonction de roi n'est pas morte, et vive la reine.

Ainsi l'on voit qu'il n'y a pas lieu de confondre la supposition d'une fonction, avec la supposition d'une personne humaine, donc généralement sexuée, exerçant cette fonction.
Par conséquent, il n'y a aucun risque de sexualiser la fonction, en respectant le genre grammatical du mot désignant la personne qui exerce ladite fonction.

En français, les noms de personnes humaines prennent le genre correspondant au sexe de la personne désignée.
Il n'y a pas de raison de déroger à cette règle par crainte de sexualiser cette abstraction qu'est la fonction, la notion de la fonction exercée par une personne.

On peut distinguer les questions, en fonction de la précision de la supposition.

Si la personne supposée est connue. On connaît en général son sexe, en tout cas celui qu'elle souhaite avoir civilement. Il n'y a aucune raison de ne pas dire la ministre comme on dirait la boulangère, sachant qu'elles s'appellent Marie Desmoulins.

Si la personne supposée n'est pas connue, si le mot désigne toute personne, homme ou femme, susceptible d'exercer la fonction dont le texte explique le contenu, alors il est aussi opportun de dire, de marquer par le genre, que la personne susceptible d'exercer cette fonction ( et qui n'est pas la fonction elle même, qui n'est pas un concept mais sera une personne bien réelle et sexuée), pourra être féminine aussi ...
Si la personne n'est pas connue, il faut employer une forme alternative : le ou la, la ou le ... Puisque les deux termes de l'alternatives sont possibles.

Dans une langue ayant deux genres, reflet du sexe des personnes humaines supposées, parler en n'utilisant qu'un seul genre des personnes exerçant certaines fonctions ou susceptibles de les exercer, c'est effacer les femmes, les marquer comme impossibles dans ces rôles, les évincer symboliquement de ces fonctions.

Faute de savoir distinguer entre les différentes suppositions d'un nom et pour satisfaire leur ego masculin, nos contradicteurs utilisent un grossier subterfuge reposant sur des confusions, et nous assènent des objections sans pertinence. Le voilà révélé, par la profondeur de pensée du Moyen Age.

                                                                                                                            ELISSEIEVNA



[1]  Sylvain Auroux  La philosophie du langage  PUF 1996

samedi 4 octobre 2014

Réponse à Dominique Menesson sur notre proposition concernant la GPA

Dominique Mennesson écrit :· 
Ingénieur Réglementation à PSA Peugeot Citroen

Je suis vraiment étonné que vous ne proposez pas la peine de mort pour ces couples de parents. ça leur apprendrait à vivre !

Cercledetude Dereformesfeministes Cerf répond : 

Notre proposition résoudrait tous vos problèmes pourtant. Nous proposons de donner un état civil dans un cas comme celui de vos enfants. 
Vous ne pouvez être mis en cause pénalement vu la législation passée. 
Et bien évidemment vous avez la garde de vos enfants. 
Le passé est le passé.
Mais notre proposition est dissuasive pour de nouveaux cas, à l'avenir.

Vous devriez soutenir notre proposition ...

GPA : Témoignages d'enfants achetés en souffrance ....







The Son of a Surrogate 

Well I'm here
to remind you 
of the mess you left
when you went away 
It's not fair
to deny me
Of the cross I bear
that you gave to me
You Oughta Know!


I am a product of surrogacy

This is a blog written about surrogacy, and other 3rd party donor issues such has egg donation, and sperm donation. It's written from the perspective of someone who is a product of surrogacy.

It looks to me like I was bought and sold. You can dress it up with as many pretty words as you want. You can wrap it up in a silk freaking scarf. You can pretend these are not your children. You can say it is a gift or you donated your egg to the IM. But the fact is that someone has contracted you to make a child, give up your parental rights and hand over your flesh and blood child. I dont care if you think I am not your child, what about what I think! Maybe I know I am your child.When you exchange something for money it is called a commodity.

Monday, June 16, 2014

vendredi 3 octobre 2014

Réalité biologique de la grossesse et de l'interaction bébé "en route"-maman


Psychiatre et Pédo-psychiatre
·          

"GPA" et mère biologique: pourquoi l'Académie de Médecine condamne cette pratique

l'Académie pose que biologiquement la mère du bébé ainsi transféré à la naissance est celle qui a échangé avec lui pendant les 9 mois de la grossesse. C'est un fait scientifique. L'Académie de médecine rappelle ce fait épigénétique. Il serait fou de faire comme si cette réalité n'existait pas. 

En effet, une grande partie du travail de l'Académie de médecine porte sur l'épigénétique. Cette notion complexe se surajoute aux connaissances des mécanismes de la génétique classique.
L'on sait aujourd'hui que l'utérus n'est pas seulement une enveloppe protectrice et nourricière : il permet des interactions profondes entre la parturiente et le fœtus. Celles-ci modifient les gènes du fœtus eux-mêmes. Ainsi, l'enfant est façonné par la grossesse. Plus encore, cette sorte de « feu d'artifice neuronal » qu'est la naissance de l'enfant est aujourd'hui compris comme un événement par lequel l'enfant « voit son avenir durablement influencé par l'environnement dans lequel se produit son développement initial et par le rôle joué par la mère », souligne le rapport.
Ainsi, même si l'on veut compter pour rien l'interaction affective, l'interaction des sens entre la femme et l'enfant, au seul niveau cellulaire suffit pour comprendre que la grossesse implique une interdépendance mère-enfant. L'Académie de médecine se demande alors comment un simple contrat peut effacer celle qui a donné ses cellules à l'enfant, c'est-à-dire celle qu'on ne peut appeler autrement que « la mère de l'enfant ». Ainsi l'expression de « mère-porteuse » est un pléonasme : la femme qui « porte » est la mère.
Il est évident que ce qui est affirmé au plan cellulaire reste dominant au plan psychologique. L'Académie évoque les complications que sont notamment les psychoses puerpérales et les dépressions du post-partum que subit la femme qui accouche. Ainsi, le rapport s'inquiète des réactions secondaires des mères-porteuses après l'accouchement, séparées de l'enfant, après qu'elles ont entendu les bruits du cœur et senti les mouvements de l'enfant. L'Académie s'inquiète aussi des relations de l'enfant avec le couple d'attention si tout lien est rompu entre l'enfant et sa mère, ce qui est fréquent.
(...)
 Que les puissants, qu'ils soient puissants contractants ou qu'ils aient l'ambition de tenir la main du législateur, aient pitié des femmes et des enfants.

Ces drôles de féministes pro GPA



Le nom d'Elisabeth Badinter revient un peu trop dans les critiques des féministes opposées à la GPA ou du grand public, parmi les féministes qui soutiennent la GPA.
D'autres fameuses se sont illustrées dans cette noble (c'est ironique) cause en signant un manifeste pro-GPA en 2010.
Avec des telles brillantes intellectuelles féministes, les patriarcaux de la Manif pour tous n'ont qu'à bien se tenir, ils sont battus à plate couture...

" Encadrer la gestation pour autrui, c'est reconnaître que cette liberté et ce projet ne s'arrêtent pas aux frontières biologiques. Des parents, des géniteurs, une gestatrice peuvent permettre, ensemble, la venue au monde d'un enfant. Il revient à la société de fixer le cadre nécessaire à la protection de cette liberté."
Michèle André, sénatrice du Puy-de-Dôme, Elisabeth Badinter, philosophe, Anne Cadoret, anthropologue, Olivia Cattan, présidente de Paroles de femmes, Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste,  Aurélie Filippetti, députée de Moselle, Antoinette Fouque, psychanalyste, Caroline Fourest, rédactrice en chef de la revue ProChoixGeneviève Fraisse, philosophe, Martine Gross, sociologue, Israël Nisand, gynécologue obstétricien, Elisabeth Roudinesco, historienne, psychanalyste, Joy Sorman, écrivain, Irène Thery, sociologue, Najat Vallaud-Belkacem, secrétaire nationale du PS


GPA : principes de répression dissuasive


La prostitution maternelle doit être abolie comme toute forme de prostitution.

L'achat de prostitution maternelle doit être pénalisée comme tout achat de prostitution.

La maltraitance prénatale doit être punie lorsqu'elle est commise à l'étranger à l'instar du tourisme sexuel pédophile.

mercredi 1 octobre 2014

Droit de faire des distinctions et législation

Tant que la mentalité dominante restera qu'il est interdit de faire des distinctions sans être accusé de discrimination abusive, la législation sera défectueuse, grossière donc inadaptée, brutale et violente : c'est vraiment le retour au droit des orang outang dont parle Le Pourhiet - 
Il faut distinguer le contenu du mariage ou alliance homo de celui du mariage "normal", et etre libre de dire "normal", il faut distinguer l'adoption par les homos et l'adoption par une famille "normale", il faut distinguer Pma et Gpa, si l'on veut faire des législations donnant des droits et devoirs adaptés à chaque situation.


CERF

GPA : PRIVER DE TOUS DROITS PARENTAUX LES ACHETEURS D’ENFANTS

GPA : priver de tous droits parentaux les acheteurs d’enfants


Nous sommes des féministes opposées aux contrats de mères porteuses. Le législateur doit se prononcer sur le statut des enfants nés sous contrat de mères porteuses. Nous préconisons qu’il prenne les dispositions suivantes, basées sur deux idées maitresses.

Premièrement : l’interdit des contrats de mères porteuses repose sur l’idée qu’il s’agit d’un acte de maltraitance envers les enfants. Enfant né d’une femme qui vit sa grossesse en refusant de s’attacher à l’enfant, enfant arraché à sa mère « matricielle », celle qui l’a porté, enfant dans certains cas coupé de tout lien avec sa mère génétique, celle qui a donné un ovocyte (lorsque la GPA est réalisée avec don d’ovocyte et fécondation in vitro), enfant confié à un homme (le père biologique) qui a fait subir toutes ces peines physiques et émotionnelles à sa mère (épreuve physique de la grossesse, épreuve psychologique d’un forme de dédoublement pour ne pas s’attacher à l’enfant porté, puis de s’en séparer), enfant qui selon certaines études naitrait plus fréquemment prématuré …

Il est important de noter qu’il y a ici une différence non pas fondamentale mais très importante avec la situation en cas de PMA, en raison de la grossesse. La PMA prive l’enfant du lien avec son père (ou sa mère génétique), et même de toute connaissance de ce parent génétique si le (ou la) « donneur » est inconnu. Fondamentalement l’enfant est privé d’un de ses « vrais » parents. Mais il n’y pas entre eux ce lien de la grossesse avant la naissance : la différence avec la GPA est considérable.

Deuxièmement : pour protéger tous les enfants, la législation à la fois être dissuasive envers les adultes envisageant de recourir à une mère porteuse, et reconnaitre à l’enfant ses droits fondamentaux, à savoir : voir sa véritable filiation reconnue, avoir une nationalité.

Aussi, en pratique, pour régler convenablement ce statut, il faut distinguer les différents éléments  qui s’y rapportent : filiation des enfants, nationalité des enfants, droits et devoirs parentaux, sanction pénale des acheteurs d’enfants.
Les partisans de la GPA jouent sur la confusion entre ces éléments pour se livrer cyniquement au chantage suivant : si vous me privez de droit, l’enfant vivra privé de droits essentiels, si vous me privez de mes droits sur l’enfant, il vivra apatride … Ils présentent faussement le choix à faire comme étant le choix entre les droits des enfants déjà nés de GPA et le droit des enfants à venir de ne pas être objet de tels contrats.

En réalité le législateur n’a pas ce dilemme  à résoudre s’il prend les dispositions suivantes.

Déchéance des droits parentaux & pénalisation de la GPA à l’étranger

Pour protéger tous les enfants, la loi doit dire aux adultes envisageant une GPA qu’ils n’auront jamais l’enfant quoi qu’ils fassent.

Pour dissuader les adultes, la loi doit priver les parents biologiques (ou autres acheteurs éventuellement) recourant aux mères porteuses de tout droit parental, tout en maintenant leurs obligations envers l’enfant. Ils auront tous les devoirs mais aucun droit.

Nous estimons que le nom de parent n’est pas mérité par des géniteurs recourant à ces pratiques. Ces adultes fabriquent des drames, organisent d’avance des douleurs morales, s’ils sont nommés comme « parents » ce ne peut être que comme « parents maltraitants ». Et on ne confie pas la garde d’enfant à des parents maltraitants.

Ces parents encourant des peines de prison jusqu’à trois ans si la GPA a été réalisée en France (art 227-12 et 13 du code pénal), ils se trouvent de toute façon dans ce cas, dans l’incapacité d’assumer la garde de l’enfant.

Article 227-12 : « Le fait de provoquer soit dans un but lucratif, soit par don, promesse, menace ou abus d'autorité, les parents ou l'un d'entre eux à abandonner un enfant né ou à naître est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. »
Article 227-13 : «  La substitution volontaire, la simulation ou dissimulation ayant entraîné une atteinte à l'état civil d'un enfant est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. »

Etant donné le fondement des dispositions de ces articles, l’atteinte à la filiation, le trafic d’enfants, il faudrait étendre leur application aux français ou résidents français ayant recouru à la GPA à l’étranger.


Filiation et Nationalité


Actuellement, les enfants nés sous GPA à l’étranger, ont des actes de naissance étrangers indiquant  comme parents, le père biologique et sa (peut être son) conjointe ou compagne.

Ils ont donc un « Etat civil ».  Leur acte de naissance fait foi en France, conformément à l’article 47 du Code civil.  Ils ne sont pas des « fantômes » …

Article 47 «  Tout acte de l'état civil des Français et des étrangers fait en pays étranger et rédigé dans les formes usitées dans ce pays fait foi, sauf si d'autres actes ou pièces détenus, des données extérieures ou des éléments tirés de l'acte lui-même établissent, le cas échéant après toutes vérifications utiles, que cet acte est irrégulier, falsifié ou que les faits qui y sont déclarés ne correspondent pas à la réalité. »

Leurs acheteurs réclament la transcription de ces actes dans l’Etat civil français.
Une telle transcription entraine, en l’état actuel du droit, l’attribution des droits parentaux au père biologique et à sa conjointe ou compagne.
Le refus de cette transcription entraine en pratique l’absence de reconnaissance de leur nationalité française.
Les conséquences de cette situation diffèrent suivant la législation des pays de naissance. Si le pays de naissance ne leur reconnait pas sa nationalité, ces enfants sont apatrides.  

Nous proposons que la loi soit la suivante.

L’enfant a le droit de voir établie sa filiation véritable. Ses véritables parents sont ses parents biologiques. Son père biologique sera en général connu. Sa mère biologique est celle qui l’a portée. 

Si l’un de ses parents est français, il sera français et l’Etat civil français devra comporter l’inscription de sa naissance et de ses parents réels.

L’inscription de l’enfant né d’un père biologique français sera donc faite comme celle de tout enfant né d’un père français à l’étranger, à ceci près qu’elle aura lieu en France et non à l’ambassade de France dans le pays de naissance.  Il n’y aura pas de transcription de l’acte de naissance étranger qui indique une filiation maternelle fausse.

Mais cette inscription sera immédiatement suivie d’une déchéance des droits parentaux des deux parents. 

Les enfants seront élevés comme pupilles de l’Etat. Ils seront éduqués par des adultes responsables, par des familles adoptantes remplissant les conditions pour être réellement de bons parents. 
Le père ( les grands parents éventuellement) pourra être autorisé à visiter son enfant. La mère biologique pourra éventuellement voir rétablir ses droits par le juge s’il estime qu’il est dans l’intérêt de l’enfant d’être rendu à sa mère.

Ainsi l’article 7 de la Convention des droits de l’enfant sera intégralement respecté :
« 1. L’enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux.
2. Les Etats parties veillent à mettre ces droits en oeuvre conformément à leur législation nationale et aux obligations que leur imposent les instruments internationaux applicables en la matière, en particulier dans les cas où faute de cela l’enfant se trouverait apatride. »

Bien entendu des mesures intérimaires différentes sont à prévoir pour les enfants déjà élevés depuis plusieurs années par des couples acheteurs.

Le C.E.R.F.


Septembre 2014