Christine de Pisan

samedi 25 octobre 2014
Très drôle de faire dire " fuck" à des petites filles
Très drôle de faire dire "fuck" à des petites filles ???
Très féministe ????
Est ce que nous sommes, nous féministes, les reines des gourdes, ou simplement des adultes trop égoïstes pour faire passer, avant notre envie de libérer notre sexualité d'adulte, la priorité de la protection de l'intégrité des enfants, de leur droit au rève, à leur monde, à LEUR virginité, qui LEUR appartient ?
Ces petites princesses disent "fuck" au sexisme par LeHuffPost
Un appel à "extirper les juifs" publié par la France et l'Algérie
POURQUOI LES ENFANTS DE TOULOUSE ONT ETE ASSASSINES
réponse aux accusations puantes contre nos auteures
Un livre digne de Mein Kampf soutenu par la France et l’Algérie
Cette semaine à Paris, des musulmans radicaux crièrent en trois lieux « Mort aux Juifs ! » « Egorgez les Juifs », dont deux fois en encerclant des juifs présents sur les lieux:
Rue Myrrha… http://ripostelaique.com/mort-aux-juifs-en-plein-paris-la-verite-sur-les-prieurs-de-la-rue-myrha.html,
Au salon Icube : http://www.drzz.fr/%C2%AB%C2%A0ca-pue-ca-a-un-avant-gout-de-nuit-de-cristal%C2%A0%C2%BB/#more-17509 :
A Roissy, les passagers d’Elal : http://www.drzz.fr/les-islamistes-n%E2%80%99ont-pas-hurle-%C2%AB-a-mort-les-juifs-%C2%BB-aujourd%E2%80%99hui-a-roissy-par-jean-patrick-grumberg/#more-17495
A la source de ces comportements, il y des publications, les textes islamiques et des textes promus par les Etats occidentaux et musulmans réunis dans des manifestations qualifidées de « Dialogue des cultures ».
Pour l’historique de ce « Dialogue des cultures » au niveau de l’Onu, je vous renvoie à l’ouvrage de la féministe abolitionniste Malka Markovich, « Les Nations Désunies, ou comment l’ONU enterre les droits de l’Homme. », ainsi qu’à celui de Bat Ye’or « L’Europe et le spectre du Califat ».
Je vais vous présenter ici un documents résultant d’une manifestation de ce type, cette fois organisé par la France et l’Algérie.
En 2003, ces deux Etats organisent « l’Année de l’Algérie ». La décision a été prise par les deux chefs d’Etats, Messieurs Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika, lors de la visite de ce dernier en France en 2000. Dans ce cadre sont promus un ensemble d’évènements culturels, dont un livre d’un auteur algérien célèbre.
Voici un extrait de ce livre :
« Dieu le très haut a dit « Tu te rendras assurément compte que ceux qui ressentent l’inimitié la plus vive à l’égard des musulmans sont les juifs et les polythéistes. ..» (…) L’animosité des Juifs à l’égard des croyants n’a pas besoin d’être prouvée. (…) Ils sont, en effet la source de tout conflit, de toute dissidence et de toute agression. Ils sont comme la maladie dangereuse qui, en envahissant un corps, menace de la détruire. Il n’y a pas de société où cette catégorie d’homemes se trouve sans que la justice et l’égalité ne meurent, sans que la morale et la vertu ne se perdent. Ils sont des adversaires déclarés de ceux qui aiement le bien et des hommes d’honneur. Leur hostilité à l’égard des musulmans plonge ses racines dans le passé lointain. Ce dire du Prophèten bénédiction et salut sur lui, le prouve : « Quand un Juif croise un Musulman, il ne pense qu’à une chose : le tuer. ». Il faut les extirper de la société, couper toute relation avec eux et combattre partout où ils se trouvent, comme on combat une maladie contagieuse. C’est la condition pour que la bonne santé et la perfection règnent de nouveau. Les juifs se reconnaissent à de nombreux traits, les plus importants étant l’amour du pouvoir, la cupidité, le mensonge, la tromperie et l’hypocrisie. Les vices sont de puissants déstabilisateurs des sociétés Là où les Juifs se trouvent, règent la décadence et la vilénie. » Les desseins du Coran, de Mohammed El-Saleh El-Seddik.
Le livre contenant ces propos, porte le logo de l’Année de l’Algérie « Djazaïr » et la mention : « Cet ouvrage a été édité avec le Concours du Commissairiat général de l’année de l’Algérie en France ». Le Commissariat de l’Année de l’Algérie en France avait pour Président en France, Hervé Bourges.
En août 2010, Mohammed el Saleh el Seddik recevait en Algérie la “ Plume d’or” : « Plus qu’une distinction, ce prix vient couronner un esprit, une légende, une vie toute entière consacrée à l’écriture et au dévouement pour son pays. » «écrivait un site algérien. Ait Sedik Mohamad Salah est en effet l’auteur de 104 ouvrages, et avait inauguré en Lybie dans les années 50 : Saout El Djazaïr, Voix de l’Algérie combattante .
Voilà pourquoi certaines ou certains, comme Bat Yeor ou le Père Samuel, ou le Père Jourdain, ou Anne-Marie Delcambre ou Paul Landau, critiquent les manifestations qui sous couvert de « dialogue des civilisations » ou « dialogue des religions », ont en réalité pour objectif de promouvoir l’idéologie islamique, et de jeter l’anathème sur les opposants à l’islam. Voici une preuve de plus, que ni l’entente entre Etats pour des entreprises de ce type, ni leur réel caractère pro-islam, « pro-charia », ne sont des « fantasmes complotistes ».
Honte à ceux qui promeuvent de tels ouvrages, honte à ceux qui nous accusent de racisme, nous qui critiquons l’islam : jamais, nulle part, nous ne tenons nous de tels propos abominables, généralisateurs et haineux, sur « les musulmans ». Nous, nous «écrivons au contraire, au nom de l’universalisme humaniste pour les uns, de l’universalisme chrétien pour les autres, de la fraternité humaine pour quelques irréductibles admirateurs de Panoramix notre druide : les personnes de culture musulmanes sont avant tout nos frères et sœurs « humains », ou « J’aime les musulmans, je dénonce le coran » ou « J’aime trop les musulmans pour tolérer l’islam », et en aucun cas nous ne tenons de propos généralisant ou essentialisant sur, cette expression qui en elle-même est absurde, « les musulmans ». Alors que dans ce livre, comme dans Mein Kampf, comme dans le coran, comme jadis sous la plume de certains anciens auteurs chrétiens, ce n’est pas une théologie, une idéologie, le judaïsme, qui est critiquée, mais bien « Les Juifs ».
Le livre de Mohamed Salah, « édité avec le concours du Commissariat à l’année de l’Algérie », c’est-à-dire avec le concours des Etats français et algérien, contient exactement le même discours que le livre d’Hitler « Mein Kampf », sur l’élimination des Juifs.
Voilà pourquoi l’on crie « Egorgez les juifs » dans les rues de Paris aujourd’hui, dans la France qui a vu l’Abbé Grégoire, dans la France qui a vu des héros, des « saints », protéger des juifs, au péril de leur propre vie, contre les nazis.
http://www.iqrashop.com/Les_Desseins_du_Coran-Mohammed_El_Saleh_Seddik-Livre_livres-Sciences_du_Coran-15174-.html
http://www.orient-lib.com/A-39514-les-desseins-du-coran.aspx
"Cet ouvrage explore le message divin jusqu´à ses plus profondes significations sans pour autant être complexe et hermétique .Tout en étant simple et accessible à la plupart des lecteurs, il évite superbement d´être banal et superficiel, bien au contraire, il s´avère extrêmement enrichissant et exhaustif. De nos jours , nos penseurs se sont retournés vers le Livre divin dans lequel ils recherchent des préceptes susceptibles de conduire la nation vers la grande renaissance scientifique . Ils ont trouvé dans les versets coraniques toutes les bases des découvertes et des inventions modernes . Et cela réfute totalement la divagation selon laquelle la science est l´ennemi de la religion . A vrai dire , la science et la religion sont une paire indissociableD´ailleurs , on ne peut être un vrai musulman que si on se fixe comme objectifs à la fois le savoir et la religion , et ce faisant on peut mener une vie respectable et digne et s´assurer une vie heureuse dans l´au-delà.L´un des objectifs majeurs de cet ouvrage est justement d´amener les lecteurs à prendre congé une fois pour toute de la lecture prosaïque , plate et inutile qu´ils font du Coran , et à entreprendre une lecture autrement plus profonde , plus enrichissante , laquelle conduit immanquablement à l´éveil intellectuel , à la naissance d´une communauté organisée , juste, fondée sur les valeurs nobles . Il est clair qu´il existe des milliers d´ouvrages qui traitent du texte coranique et qui fournissent des interprétations plus en moins intéressantes. Toutefois , nous tenons à signaler que l´ouvrage dont il est question ici est unique en son genre et il mérite d´être lu , étudié et médité . Son intérêt primordial réside dans sa manière exceptionnelle de concilier la profondeur et la simplicité .En effet, force est d´admettre que parmi les ouvrages consacrés au Coran, il y a deux catégories : la première comporte les ouvrages destinés aux spécialistes, ils sont complexes, exhaustifs, rédigés dans une langue difficile, ponctués de digressions parfois inaccessibles au commun des mortels. L´autre catégorie d´ouvrages comporte ceux qui sont consacrés à l´initiation élémentaire au Coran, et ils sont souvent trop superficiels , et ne permettent qu´une connaissance tronquée du message coranique .Cet ouvrage ne s´inscrit dans aucune de ces deux catégories puisqu´il a les avantages de l´une et l´autre sans en avoir les inconvénients . Il s´agit d´un ouvrage ambitieux qui cerne toutes les facettes du Coran , explore le message divin jusqu´à ses plus profondes significations sans pour autant être complexe et hermétique . Tout en étant simple et accessible à la plupart des lecteurs , il évite superbement d´être banal et superficiel , bien au contraire , il s´avère extrêmement enrichissant et exhaustif .L´autre caractéristique de cet ouvrage est sa structuration savamment élaborée , chaque chapitre s´assigne comme objectif d´expliquer l´une des valeurs nobles contenues dans le Coran . Ainsi pour chacune des valeurs humaines , l´auteur met au début du chapitre une sourate consacrée à cette valeur-là , s´ensuit alors une explication subtile de la moralité véhiculée par la sourate en question , et ce faisant , l´auteur ne se contente pas de la sourate mise en exergue , bien au contraire , il étaye davantage ses commentaires avec beaucoup de versets appartenant à d´autres sourates . Cela prouve d´une part que le Coran est un livre tellement uni dans sa composition qu´il est quasiment impossible de dissocier les sourates , les unes des autres , et de l´autre , que l´auteur a une culture coranique large et bien assimilée qui lui permet de trouver toujours un fil conducteur entre les diverses sourates ."
- ISBN : 9789961622254
- Titre : Les desseins du coran
- Auteur : EL-SALEH EL-SEDDIK
- Editeur : ENAG EDITIONS
- Nb Pages : 356
- Présentation : Broché
- Poids : 0.32Kg
mercredi 22 octobre 2014
Sexualité prédatrice pour tous ...
Sexualité prédatrice pour tous ...
enseignée dès l'enfance :
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/expo-salace-zizi-sexuel-trahison-des.html
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/les-sucettes-lanis-la-trahison-des.html
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/tres-drole-de-faire-dire-fuck-des.html
"soleil" de l'humanité moderne :
http://reformesfeministes.blogspot.fr/2014/10/sade-expo-pour-adultes-sur-un-divin.html
" Oeuvre" dans une école : un clown aux cornes de diable, zone pelvienne peinte en rouge ... !
Sade :expo pour adultes sur un "divin" tortionnaire et assassin
Pendant que l'on initie les adolescents à trouver normale la consommation sexuelle et l'agression, l'acception de l'agression, l'agression encadrée par les parents, on propose à ceux ci de faire partie de "l'élite" qui sait apprécier la vie et les privilèges d'un assassin tortionnaire.
Il faut bien "hypersexualiser" les enfants pour les préparer à "jouir" ainsi la vie, ou à être consentants ...
Expo salace : "Zizi Sexuel" : trahison des adultes
Quelles dizaines d'années après "les Sucettes", ils remettent ça, version "scientifique", didactique, et puis même, et allons-y "pour apprendre aux enfants à se protéger des abus" ... qu'ils sont juste en train d'organiser et de faire faire sur eux.
Obliger quelqu'un à voir une représentation sexuelle est une intrusion sexuelle, un "attentat" à sa pudeur.
Ils font semblant de ne pas le savoir, et non seulement bien sur oublient de l'enseigner mais enseignent exactement le contraire. La perversion devient de plus en plus perverse ..
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sciences/zizi-sexuel-l-expo-revient-a-la-cite-des-sciences-a-paris-12-10-2014-4206131.php
l'expo "Zizi sexuel" a été vue par un demi-million de personnes en France et en Europe.
Son second passage à Paris sera son dernier tour de piste.
Que font les enfants dans cette exposition ?
http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/ce-vos-8-14-ans-toujours-voulu-savoir-lamour-sexualite,131774
"Car évidemment, si on avait fait le détail précis aux parents des petites activités ludiques de la journée, si on leur avait expliqué, par exemple, que leurs bambins allaient se mettre par paire pour actionner la langue de deux têtes grandeur nature, afin que les marionnettes se roulent des patins, qu’ils allaient s’allonger à plusieurs sur un grand lit rouge en forme de cœur pour regarder au plafond des films montrant des adultes s’enlacer, qu’ils allaient activer une « ola des capotes », qu’ils allaient actionner une pédale pour simuler les érections, puis les éjaculations, qu’ils allaient faire des « jeux » autour des poils et des sécrétions, qu’ils allaient, par des lunettes déformantes, voir des seins dessinés devenir gros comme des ballons de rugby ou des « zizis » longs comme des tuyaux d’arrosage, qu’ils allaient enfin être pris à part, à l’écart des « accompagnants » adultes, pour parler, entre autres, « orientation sexuelle » et masturbation… il est probable que nombre d’entre eux – obscurantistes, suspicieux, rétrogrades, coincés, intégristes, pas drôles, prudes, pères-la-pudeur – auraient poliment refusé cette sortie empreinte de « délicatesse, d’humour et d’exigence », et signifié à la maîtresse qu’à tout prendre, ils préféraient que leur enfant reste à l’école pour faire des divisions. Ou même pour ne rien faire du tout… Comme souvent, tiens. Mais pas ça."


Obliger quelqu'un à voir une représentation sexuelle est une intrusion sexuelle, un "attentat" à sa pudeur.
Ils font semblant de ne pas le savoir, et non seulement bien sur oublient de l'enseigner mais enseignent exactement le contraire. La perversion devient de plus en plus perverse ..
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sciences/zizi-sexuel-l-expo-revient-a-la-cite-des-sciences-a-paris-12-10-2014-4206131.php
l'expo "Zizi sexuel" a été vue par un demi-million de personnes en France et en Europe.
Son second passage à Paris sera son dernier tour de piste.
Que font les enfants dans cette exposition ?
http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/ce-vos-8-14-ans-toujours-voulu-savoir-lamour-sexualite,131774
"Car évidemment, si on avait fait le détail précis aux parents des petites activités ludiques de la journée, si on leur avait expliqué, par exemple, que leurs bambins allaient se mettre par paire pour actionner la langue de deux têtes grandeur nature, afin que les marionnettes se roulent des patins, qu’ils allaient s’allonger à plusieurs sur un grand lit rouge en forme de cœur pour regarder au plafond des films montrant des adultes s’enlacer, qu’ils allaient activer une « ola des capotes », qu’ils allaient actionner une pédale pour simuler les érections, puis les éjaculations, qu’ils allaient faire des « jeux » autour des poils et des sécrétions, qu’ils allaient, par des lunettes déformantes, voir des seins dessinés devenir gros comme des ballons de rugby ou des « zizis » longs comme des tuyaux d’arrosage, qu’ils allaient enfin être pris à part, à l’écart des « accompagnants » adultes, pour parler, entre autres, « orientation sexuelle » et masturbation… il est probable que nombre d’entre eux – obscurantistes, suspicieux, rétrogrades, coincés, intégristes, pas drôles, prudes, pères-la-pudeur – auraient poliment refusé cette sortie empreinte de « délicatesse, d’humour et d’exigence », et signifié à la maîtresse qu’à tout prendre, ils préféraient que leur enfant reste à l’école pour faire des divisions. Ou même pour ne rien faire du tout… Comme souvent, tiens. Mais pas ça."



Le zizi sexuel de la polémique sur WAT.tv sélectionnée dans Actualité
mercredi 8 octobre 2014
Le féminin des noms désignant des femmes exerçant des fonctions ou métiers
L'usage du féminin pour désigner des femmes exerçant des fonctions ou métiers est tout à fait conforme à la grammaire française.
http://www.c-e-r-f.org/fao-274.htm
FEMINISATION DES NOMS DE FONCTION & UNIVERSALISME
Où il est montré que la féminisation des "noms de fonction" n'en est pas une
et n'est pas contraire à l'universalisme
La fonction n'a pas de sexe !
Tir de barrage condescendant contre les féministes, ces linottes qui veulent détruire l'universalisme, et donc finalement, plaider contre leur propre cause.
Nous sommes universalistes, nous sommes persuadées, qu'une fonction est la même, et doit être exercée de la même façon, qu'elle soit exercée par un homme et une femme.
Seulement, il se trouve, que l'argument de nos contradicteurs ne tient pas. Il ne repose que sur une analyse simpliste du langage, simplisme qui mène à la confusion et au faux.
Les logiciens du Moyen Age[1] nous éclairent sur le sens du nom.
Dans un mot ils distinguaient : l' "appellatio", ce que Saussure appellerait le "signifiant", la "significatio", ce que Saussure appellerait le "signifié", et la "suppositio".
Un nom désigne une chose, ce qu'il désigne est appelé dans le langage actuel "référent", mais était appelé par les logiciens médiavaux "suppositio", supposition.
Ce qui est supposé supposé, sous-posé, sous le nom.
Les subtils logiciens médiévaux ont réfléchi à toutes les suppositions, distinctes, qu'un nom est susceptible d'avoir.
Dans la phrase " Socrate est un homme", le mot Socrate désigne l'homme nommé Socrate.
Mais dans la phrase "le mot Socrate désigne l'homme nommé Socrate", le premier terme "Socrate" désigne le mot de la première phrase.
La supposition est matérielle lorsqu'elle désigne le mot lui-même : "Homme a cinq lettre", c'est le mot "homme" lui même qui est le sujet de la phrase.
La supposition est formelle lorsqu'elle est la forme qui représente un autre objet.
La supposition formelle est discrète lorsque le nom est un nom propre, il ne désigne qu'une seule personne :
"Socrate est un homme".
La supposition formelle est commune lorsque le nom est un nom commun.
La supposition commune est naturelle, lorsque le mot est hors contexte, sinon elle est accidentelle.
La supposition accidentelle est simple lorsque le mot vaut pour la forme de la chose : "Homme est une espèce",
La supposition accidentelle est personnelle, lorsqu'il vaut pour plusieurs individus.
La supposition personnelle est déterminée, lorsque le terme désigne un individu, sans préciser qui il est : "Un homme rit".
La supposition personnelle est confuse, lorsque le terme désigne plusieurs individus.
Arrêtons là...
Nous pouvons mieux comprendre les confusions implicites dans l'argument de l'absence de sexe de la fonction.
Il y a deux confusions.
D'une part, la confusion entre la "supposition" d'une fonction ou d'un métier, et la supposition de la personne exerçant cette fonction.
Certes le mot désignant une fonction peut être le même que celui désignant la personne qui exerce cette fonction.
Ou plutôt parfois, le mot désignant une fonction, quand il existe, est utilisé comme un mot désignant la ou les personnes qui exercent cette fonction.
Parfois, souvent, le mot désignant la fonction n'existe pas et la désignation de la fonction doit être faite par un groupe de mot du type : "la fonction de ... (suivi du mot désignant la personne exerçant la fonction)".
Le roi est la personne qui exerce la fonction de roi.
Le président ou la présidente est la personne qui exerce la présidence.
On utilise parfois indifféremment le mot 'la gérance" ou "la présidence" comme sujet d'une phrase indiquant ce que fait ou fera la ou les personnes exerçant ces fonctions.
Le ou la menuisière est la personne qui exerce la fonction de menuisier/e, l'art de la menuiserie.
D'autre part, la confusion entre la "supposition" d'une personne déterminée exerçant telle ou telle fonction, et la "supposition" confuse d'une personne non déterminée susceptible d'exercer la fonction, ou de toute personne susceptible d'exercer la fonction ( les deux suppositions n'étant pas identiques ... ).
Ainsi, l'on réalise que, par exemple, le mot "ministre" n'est pas un mot supposant une fonction, mais un mot supposant une personne humaine, ou des personnes humaines (successivement dans le temps), connues, identifiées ou non.
Pour savoir ce que suppose un mot dans une phrase, il suffit de remplacer ce mot, par une expression synonyme ( nom ou autre) de ce qu'il est censé supposer.
Le président a été élu. Coluche a été élu. Voilà qui se tien(drai)t.
Le président est enceinte. La présidence est enceinte. Voilà qui ne tient pas. Ce n'est pas la fonction qui est enceinte, c'est la personne exerçant cette fonction.
Le roi est mort. La fonction de roi n'est pas morte, et vive la reine.
Ainsi l'on voit qu'il n'y a pas lieu de confondre la supposition d'une fonction, avec la supposition d'une personne humaine, donc généralement sexuée, exerçant cette fonction.
Par conséquent, il n'y a aucun risque de sexualiser la fonction, en respectant le genre grammatical du mot désignant la personne qui exerce ladite fonction.
En français, les noms de personnes humaines prennent le genre correspondant au sexe de la personne désignée.
Il n'y a pas de raison de déroger à cette règle par crainte de sexualiser cette abstraction qu'est la fonction, la notion de la fonction exercée par une personne.
On peut distinguer les questions, en fonction de la précision de la supposition.
Si la personne supposée est connue. On connaît en général son sexe, en tout cas celui qu'elle souhaite avoir civilement. Il n'y a aucune raison de ne pas dire la ministre comme on dirait la boulangère, sachant qu'elles s'appellent Marie Desmoulins.
Si la personne supposée n'est pas connue, si le mot désigne toute personne, homme ou femme, susceptible d'exercer la fonction dont le texte explique le contenu, alors il est aussi opportun de dire, de marquer par le genre, que la personne susceptible d'exercer cette fonction ( et qui n'est pas la fonction elle même, qui n'est pas un concept mais sera une personne bien réelle et sexuée), pourra être féminine aussi ...
Si la personne n'est pas connue, il faut employer une forme alternative : le ou la, la ou le ... Puisque les deux termes de l'alternatives sont possibles.
Dans une langue ayant deux genres, reflet du sexe des personnes humaines supposées, parler en n'utilisant qu'un seul genre des personnes exerçant certaines fonctions ou susceptibles de les exercer, c'est effacer les femmes, les marquer comme impossibles dans ces rôles, les évincer symboliquement de ces fonctions.
Faute de savoir distinguer entre les différentes suppositions d'un nom et pour satisfaire leur ego masculin, nos contradicteurs utilisent un grossier subterfuge reposant sur des confusions, et nous assènent des objections sans pertinence. Le voilà révélé, par la profondeur de pensée du Moyen Age.
ELISSEIEVNA
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