Christine de Pisan

Christine de Pisan

dimanche 6 juillet 2008

Non à la légalisation des mères porteuses !

Communique de presse : non à la légalisation des mères porteuses

Le Cercle d’étude de réformes féministes partage entièrement le point de vue ( ci dessous) du PCF au sujet du projet de légalisation des mères porteuses.
Le CERF estime que tout projet de cette nature est une légalisation de l’exploitation des femmes et un risque pour les enfants, la légalisation de la vente d’enfant.
L’argument du libre choix est une duperie : dans l’hypothèse douteuse de femmes souhaitant confier l’éducation de leur un enfant à une autre, leur projet est parfaitement possible sans changement dans l’état civil de l’enfant, aucune atteinte au principe de l’indisponibilité de l’état civil n’est nécessaire.
La plus archaïque des horreurs : l’utilisation de l’esclave comme outil de fabrication d’un enfant, se fait passer pour le dernier cri du progrès de l’émancipation et de l’égalité …
Toute personne consciente devrait dénoncer ce projet comme une abjection.
Le C.E.R.F.
juillet 2008

http://www.pcf.fr/spip.php?article2892
Mères porteuses : une nouvelle forme d’exploitation du corps des femmes

Par : Bureau de presseMis en ligne : 27 juin
Le Sénat a mis en place un groupe de travail qui a organisé des auditions, afin de légiférer sur la légalisation de la gestation pour autrui, autrement dit pour la légalisation des mères porteuses. Il est troublant de voir à gauche des voix qui soutiennent un tel projet.
Ainsi, pendant 9 mois on pourrait utiliser le corps des femmes comme un outil de production/procréation. Tout à coup, il n’y aurait plus de lien entre la femme et l’enfant qu’elle porte. On nous parle de garde fou, de dédommagement et non de rémunération, quelle hypocrisie ! A partir du moment où l’argent entre en jeu, on est dans la marchandisation des corps. A quand l’enfantement comme un métier ?
Que veut dire cette notion du droit à l’enfant à tout prix ? Le désir de transmettre à un enfant peut exister autrement que par la procréation. Nous réfutons le bien-fondé d’une telle loi qui accentuerait une pression supplémentaire sur les femmes, qu’elles soient « porteuses » ou non. Aller vers la reconnaissance de la « maternité par autrui », c’est contraire au respect de la dignité de la femme et de l’enfant. C’est une nouvelle forme d’exploitation du corps des femmes.
Cette question est suffisamment grave pour qu’elle fasse l’objet d’un grand débat public, et que des décisions ne soient pas prises à la hâte et en catimini.
Parti communiste français
Paris le 27 juin 2008

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