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Violences contre les femmes : c'est encore possible et c'est inacceptable !
Le Planning Familial appelle à la manifestation nationale de lutte contre les violences faites aux femmes le 5 novembre 2011 à 14h30 à Bastille (Paris)
17/10/2011
Un « fameux » matin de mai, nous avons vu éclater les vieux réflexes machistes et de solidarité de classe. Nous avons entendu à tous les niveaux de la société un discours de méfiance et de déni, une remise en cause publique et médiatisée de la parole des femmes victimes de violences, de harcèlement, d’agressions sexuelles.
Cet évènement et ses suites nous ont renvoyé en pleine figure l’image d’une société française que nous pensions d’un autre temps : 40 ans après le début du mouvement féministe, un an après le vote de la dernière loi sur les violences en France, il est toujours aussi difficile d’entendre la parole des femmes, de la respecter.
Comment peuvent-elles avoir confiance en une justice trop souvent sexiste et de classe ?
Qu’allons-nous dire aux femmes dans nos accueils, nos écoutes, nos groupes de paroles, quant à leurs droits et à la reconnaissance politique et sociale des violences qu’elles subissent, quand les acquis sont fragiles et sans cesse menacés ?
Pour le Planning Familial il n’y aura pas d’égalité réelle sans lutte efficace contre les violences. Manifestement, la loi ne suffit pas. Il faut aller plus loin.
A travers toutes ses actions, et notamment dans ses animations auprès des jeunes Le Planning Familial continuera d’agir sur le terrain contre le sexisme sous toutes ses formes et pour une société égalitaire.
Le Planning Familial appelle donc à rejoindre la manifestation nationale du 5 novembre à 14h30 à Paris - Bastille
Deux femmes tabassées à Reims : quelques mois de prison pour les lâches coupables ...
Charleville-Mézières
Deux lesbiennes agressées en centre-ville
Deux jeunes filles d'une vingtaine d'années qui s'embrassaient ont été agressées le 15 octobre dernier dans le centre-ville de Charleville-Mézières.
Les deux jeunes lesbiennes ont molestées puis frappées avec une rare violence par deux individus, selon un témoin. Elles comptent porter plainte.
Plusieurs témoins ont été entendus et une enquête a été ouverte afin d'identifier et interpeller les agresseurs.
Mis en ligne le 18/10/2011
Charleville-Mézières
Kiss-in de soutien au couple lesbien agressé
Trois associations de LGBT de Reims appellent à un kis-in samedi 22 octobre, en soutien au couple lesbien agressé à Charleville-Mézières samedi dernier.
La manifestation a lieu à 16 heures place Ducale, sur le lieu même de l’agression.
Deux jeunes filles d'une vingtaine d'années qui s'embrassaient ont été agressées le 15 octobre dans le centre-ville de Charleville-Mézières.
Les deux jeunes lesbiennes ont molestées puis frappées avec une rare violence par deux individus, selon un témoin.
Plusieurs témoins ont été entendus et une enquête a été ouverte afin d'identifier et interpeller les agresseurs.
Mis en ligne le 18/10/2011
Charleville-Mézières
Prison ferme pour les auteurs de l'agression anti-lesbiennes
Deux hommes âgés de 19 et 20 ans, qui avaient insulté et frappé deux lycéennes parce qu'elle s'embrassaient en public le 15 octobre dans le centre de Charleville-Mézières, ont été condamnés jeudi à 12 et 5 mois de prison ferme.
L'auteur des insultes homophobes et des coups les plus violents a été condamné par le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières à deux ans prison dont un ferme et incarcéré à l'issue de l'audience.
Le second accusé, poursuivi pour des faits de violences en réunion, a pour sa part écopé de 12 mois de détention dont 5 mois ferme.
Selon le procureur de Charleville-Mézières, les deux prévenus étaient déjà connus de la justice pour des faits de violence.
Le 15 octobre, le couple de lycéennes qui échangeait quelques baisers sur la place Ducale de Charleville-Mézières, avait violemment été pris à partie par un premier jeune homme qui avait proféré des insultes homophobes avant de les frapper.
Alors que l'une des jeunes filles se défendait à l'aide d'une bombe lacrymogène, un ami de l'agresseur s'est mêlé à la bagarre en la frappant à la volée devant de nombreux témoins qui ont été entendus par les enquêteurs.
Les jeunes filles qui ont été choquées, souffrent de contusions et la plus touchée s'est vu prescrire trois jours d'interruption temporaire de travail, a précisé le procureur.
Trois associations de défense des homosexuels ont lancé depuis Reims un appel à rassemblement suivi d'un "kiss in" (manifestation qui consiste à s'embrasser sur la voie publique, ndlr) samedi à 16 heures sur la place Ducale, en soutien aux deux jeunes filles agressées.
(Source AFP)
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