Procès concernant les menaces contre Mila.
Hier, 21 juin 2021, lors du
procès des personnes accusées de menaces et harcèlement contre Mila, les réponses
données par elle et sa mère ont été magnifiques de clarté intellectuelle et de hauteur
morale.
Le Président a dirigé les débats en
tentant de donner à tous les moyens de s’expliquer et d’aider à trouver les
moyens d’un retour à la sécurité pour Mila et à la vie commune, paisible. Il a
expliqué qu’il considérait le présent procès comme un tournant, le commencement
d’un nouveau mode de fonctionnement à trouver pour l’usage des réseaux sociaux.
Il a notamment aidé, en leur
expliquant comment les excuses réelles étaient présentées, et en le répétant à
deux reprises, ceux des inculpés qui le décidaient (2 hier), à formuler des présentations
d’excuses à Mila.
Il a en fin de soirée, (à la suite de la question d’un avocat qui a tenté de salir Mila en lui faisant employer le terme d’islamophobe, et après que celle-ci ait très judicieusement répliqué en lui demandant de donner sa définition de ce terme, puis répondu a l’avocat sans l’employer), demandé à Mila si pour elle, son expérience des agressions commises lui faisait avoir une opinion sur l’ensemble des musulmans, lui donnant ainsi l’occasion d’exposer clairement son point de vue éventuel sur les personnes musulmanes, après qu’elle ait à de nombreuses reprises au cours du procès, expliqué qu’elle avait critiqué une religion, mais non pas parlé des personnes musulmanes.
Mila, qui avait aussi déjà a plusieurs reprises parlé de musulmans qu’elle
aimait, qui était ses amis, a alors clairement déclaré qu’en aucun cas elle ne
considérait que l’ensemble des musulmans soient comme les personnes qui l’avaient
menacée au nom de l’islam ou pour défendre l’islam, qu’en aucun cas elle ne faisait une telle généralisation,
et qu’elle ne voulait pas que ses propos soient compris comme ayant cette
signification là.
Après avoir plusieurs fois lors
du procès rappelé qu’elle a reçu des messages de menaces de la part de
personnes lui reprochant son homosexualité notamment au nom de l’islam, et qu’elle
avait critiqué pour cela la haine dans la religion islamique, Mila a également
affirmé, en réponse à ce même avocat qui lui demandait si elle avait
suffisamment de connaissance de l’islam pour affirmer ce qu’elle en disait, qu’elle
avait effectivement lu le coran dans un exemplaire que lui avait donné un ami
ex-musulman.
Le Cercle d'étude de réformes féministe, la Ligue internationale du droit des femmes, Regards de femmes se sont portées parties civile dans ce procès en soutien à Mila.
C.E.R.F.
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