Pétition : Oui au mariage homo, non à la gestation pour autrui.
Le mariage homosexuel est liée le plus souvent aujourd’hui par ceux qui le
défendent, au droit à l’adoption, à la « non-discrimination »
envers les adoptants homosexuels, et au droit à la procréation médicalement
assistée ou à la gestion pour autrui. Nous approuvons la reconnaissance du
mariage pour les homosexuel-les mais nous dénonçons, au nom des droits des
femmes et des enfants, la légalisation des mères porteuses et le refus de
privilégier l’adoption par des couples hétérosexuels.
Nous sommes favorables à la reconnaissance par le droit de l’amour
homosexuel, de la valeur que la société doit accorder aux liens entre personnes
homosexuelles. Les règles du mariage doivent pour cela être étendues aux couples
de même sexe, que l’on appelle cette institution "mariage" ou d’un autre nom.
Mais en tant que féministes, nous disons que cette extension ne doit pas se
faire au détriment des droits des femmes et des enfants.
Sous l’influence de la théorie « queer » du genre poussée à son
extrême, qui nie le corps et la situation matérielle et physique des femmes,
les aspects physiques des rapports sociaux entre les sexes, certains lient de
manière abusive la question du mariage gay et une « identité de droit à
l’enfant » quelle que soit la sexualité.
Or il n’y a pas d’égalité entre sexualité homosexuelle et hétérosexuelle de
ce point de vue, l’une est féconde et l’autre non, et nous refusons que pour
tenter artificiellement de rétablir une « égalité », l’on institue
des lois qui bafouent les droits et méprisent les besoins des femmes et des
enfants.
Les mères porteuses sont des femmes exploitées par des hommes ou femmes
plus argentés, et en aucun cas cette exploitation ne doit être légalisée.
Les enfants sans famille ont le droit d’être protégés du mieux possible, et
que leurs besoins soient privilégiés avant toute autre considération. Or, si
les homosexuels font d’aussi bons parents pour les enfants qu’ils ont eu
biologiquement, il n’existe aucune assurance qu’un enfant privé de l’éducation
par un couple homme-femme ne soit pas de ce fait fragilisé. Le principe de
précaution doit être appliqué, les enfants ne doivent pas être l’objet
d’expérimentations sociales pour satisfaire aux caprices d’adultes.
Nous appelons au refus d’une campagne démagogique, qui utilise le thème de
la liberté pour, en réalité, instituer une législation qui peut porter
gravement atteinte à des droits fondamentaux des femmes et des enfants.
·
Nous demandons que la question du mariage homosexuel, soit clairement
distinguée de celle de l’adoption par les couples homosexuels et du recours aux
mères porteuses.
·
Les couples homosexuels doivent pouvoir se placer sous les règles du
mariage relatives aux relations du couple lui-même.
·
L’adoption par des couples homosexuels doivent être possible mais avec des
modalités telles qu’aucune confusion ne soit possible pour l’enfant quant à la
vraie nature de sa filiation.
·
L’adoption par des couples hétérosexuels doit rester privilégiée, car ce
privilège n’est pas une discrimination, mais l’application du principe de
précaution.
·
Les contrats de « gestation pour autrui » doivent être interdits.
Nous rappelons enfin que nous demandons que le
nom du mari ne soit pas dans les faits imposé aux femmes mariées, et que
l’usage du nom du conjoint soit un droit pour les deux époux.
Signatures : indiquer : date, nom, prénom,
(facultativement) profession ou situation, ville
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les signature à : le.cerf@laposte.net
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