Christine de Pisan
lundi 7 mars 2011
Petition : plus de crèches et des allocations familiales dès le premier enfant
Pétition POUR PLUS DE CRECHES ET DES ALLOCATIONS FAMILIALES DES LE PREMIER ENFANT Un bébé, une place à la crèche En cette période de crise et de précarité d’emploi pour les jeunes, en cette période où le prix des logements atteint des niveaux exorbitants, combien de jeunes couples repoussent l’arrivée d’un premier enfant ou d’un second, combien de femmes avortent, faute de pouvoir faire face dans de bonnes conditions à leur éducation ou par crainte de ne pas pouvoir le faire ? Aider les jeunes à avoir les enfants qu’ils désirent, à l’âge où la grossesse et l’éducation de jeunes enfants sont physiquement le plus facile et le moins risquées, est une question de santé publique pour les femmes, les bébés et aussi leurs pères. C’est aussi la meilleure manière d’accroitre le « Bonheur intérieur brut », à défaut de croissance de « PBI » ! La France manque de crèches, de jardins d’enfants, de haltes garderies, de services pour la garde des enfants en cas de maladie. Tant que la charge de la garde des petits enfants sera tenue pour une affaire principalement « privée » à la charge des familles, elle continuera d'être dans les faits, la charge quasi exclusive des femmes. Dans la pratique, ce sont les femmes qui font les frais de cette politique mesquine : soit ce sont elles qui sont obligées de s’occuper à l’improviste des enfants en cas de maladie, au détriment de leur travail professionnel, et elles sont alors victimes du « plafond de verre » qui entrave la reconnaissance de leurs aptitudes professionnelles et réduit leurs salaires, soit au contraire elles retardent la maternité ou y renoncent ... Le manque de crèche et de halte est pénalisant pour les femmes qui travaillent, mais aussi pour les femmes … qui travaillent « au foyer » : toutes les mères ont besoin d’être aidées dans les soins aux enfants, au moins un certain nombre d’heures dans la journée. Les parents ayant des emplois encore précaires ou avec des heures difficiles ont besoin de services souples (pour ceux qui ont des horaires décalés, un service de nurserie à domicile entre le lever du bébé et le début de la crèche a déjà été expérimenté). Quant aux enfants, il est évident qu’ils sont plus heureux et mieux développés, lorsqu’ils ont l’occasion tout petits de jouer avec d’autres enfants, de rencontrer d’autres adultes, à condition évidemment que ce soit dans un environnement et selon des horaires adaptés à leur petit âge. Aujourd’hui encore les allocations familiales ne sont allouées qu’à partir du deuxième enfant (et réduites si la famille a moins de trois enfants): mais avant de faire un deuxième enfant, il faut pouvoir avoir le premier ... Dans les faits, ce seuil de deux ou trois enfants fonctionne presque comme une prime aux parents négligents, ceux qui ne se soucient pas d’avoir les moyens de bien élever leurs enfants avant de décider de les mettre au monde : drôle de politique familiale ! Drôle de politique familiale aussi : la réduction d’impôt pour la garde d’enfant qui privilégie les ménages plus aisés, ou les allocations attribuées aux mères (théoriquement aux pères aussi) abandonnant leur emploi … Prime aux plus riches, aux plus inconscients, au risque pris par les femmes de ne plus retrouver d’emploi : cette politique là doit cesser. Le financement d’un véritable service public à la toute petite enfance doit être LA priorité budgétaire actuelle ! • Tout bébé doit avoir une place disponible dans des crèches ou des haltes-garderies, selon des horaires adaptés en fonction de son âge, des lieux de résidence et de travail des parents et de leurs heures de travail,. • Des jardins d’enfants doivent être ouverts pour accueillir selon des horaires réduits les enfants qui ne vont pas, pour différentes raisons, à l’école maternelle. • Un service public de garde et de transport d’enfants malades doit être institué, afin que les deux parents puissent travailler sans perturbations évitables. • Ces services publics peuvent être assurés par des collectivités publiques ou par des aides publiques pour l’offre de ces services par des entreprises privées, (crèches d’entreprise, parentales, « nounous » …) • Les jeunes parents doivent bénéficier d’aides pour la location ou l’achat de leur logement : prêts à taux réduit pour les avances de caution, les travaux d’aménagement ou l’achat, exemption de droits d’enregistrement sur l’achat d’un appartement, assurance pour le paiement des loyers en cas de chômage. 8 mars 2011 Le C.E.R.F. Cercle d’Etude de Réformes Féministes http://reformesfeministes.blogspot.com le.cerf@laposte.net Pour signer : nous adresser un mail, avec vos nom, prenom, adresse, et si vous le souhaitez vos commentaires. Nous indiquerons le nombre de signatures au fil des mois, et adresserons les signatures à la nouvelle présidence de la République à l'issue du scrutin de 2012.
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