Christine de Pisan

Christine de Pisan

samedi 26 mars 2011

La saloperie sexiste de Libération envers Marine Le Pen

Benoit Rayski critique un article paru dans Libération, d'une saloperie machiste impressionnante ....
Précision : l'auteur de cet article immonde, Régis Jauffret, a le culot de commencer son agression en se définissant comme "féministe" :
http://www.liberation.fr/politiques/01012325989-la-fille-du-bedouin 17/03/2011 La fille du Bédouin :
" Si je n’étais pas féministe et partisan de la parité au Parlement, je me serais dit que c’est exactement le genre de fille qu’on a envie de sauter entre deux portes ...."

Horrible doute : est ce que jamais un membre du FN a osé publier un écrit d'une telle obscénité, d'une telle violence sexuelle contre une femme politique ? ....
horrible doute : qui est le plus "facho" dans l'histoire ?

Article de Benoit Rayski :

http://www.atlantico.fr/decryptage/marine-le-pen-bonne-baiser-par-un-sans-papiers-pour-regis-jauffret-58451.html?sms_ss=facebook&at_xt=4d8374f9565a2238%2C0 « Marine Le Pen ? Bonne à sauter ! » « Jean’s, bottes à talons, plus sexy que son père » Mais de qui s’agit-il ? Début de réponse un peu plus loin. « C’est exactement le genre de fille qu’on a envie de sauter entre deux portes en espérant qu’elle vous demande de lui donner des baffes avant de jouir pour pouvoir se mettre un instant dans la peau d’un sans-papier macho et irascible ». Qui est cette salope bonne à baiser (de préférence par un sans-papiers) ? Marine Le Pen ! Ca a été écrit par un écrivain. Ca a été publié par un journal. Ces lignes en disent long sur leur auteur et sur une grossièreté gauchisante qui a déserté les vestiaires des footballeurs, les bistrots populaires et les salles des internes des hôpitaux pour conquérir, au nom de l’anti-fascisme, les terrasses du Flore et des Deux Magots. Avec Marine Le Pen, tout est permis Elles témoignent aussi – on a bien le droit de se faire plaisir – de l’attachement très fort de leur auteur à son hétérosexualité (il n’avait pas envie de sauter le père) et de sa très robuste vitalité sexuelle. Lancé sur cette très érotique trajectoire, on n’imagine pas qu’il veuille s’arrêter en si bon chemin. Et c’est avec impatience que nous attendons qu’il nous dise si Ségolène Royal, Martine Aubry, Eva Joly ou Christiane Taubira sont également « bonnes à baiser entre deux portes » ! Ah bon, il ne l’écrira pas ? Pourtant, elles aussi sont des femmes… Certes. Reste qu’elles sont bien-sûr, respectables et dignes, et ne peuvent figurer dansles intéressants fantasmes sexuels de l’écrivain, qui, manifestement, ne bande que pour les fascistes. Mais avec Marine Le Pen tout est permis… Et Rama Yade ? L’écrivain se veut drôle : son texte est tout simplement immonde. Tout comme est immonde l’évocation du sans-papiers (Noir) rêvant évidemment de se faire une blonde. Dans ce genre d’exercices vomitifs, on pourrait essayer d’imaginer, sous la plume alerte de l’homme de lettres en question, Rama Yade en lieu et place de Marine Le Pen. Elle serait elle aussi « bonne à sauter entre deux portes ». Elle demanderait à coup sûr « des baffes avant de jouir ». Mais le « sans-papiers macho et irascible » serait remplacé par un beauf raciste et lepéniste, qui, comme chacun sait, fantasme dur sur les jolies noires. Voilà. Nous avons lu ce texte dans un journal. Le journal s’appelle Libération. L’écrivain s’appelle Régis Jauffret.

Bibliographie de Benoit Rayski :
L'homme que vous aimez haïr, Grasset, 2010 (ISBN 9782246779919)
L'Affiche rouge – 21 février 1944, Denoël, 2009 (ISBN 2207261166)
Le cadavre était trop grand : Guy Môquet piétiné par le conformisme de gauche, Éditions Denoël, 2008 (ISBN 978-2207260500).
Là où vont les cigognes, , Éditions Ramsay, 2007 (ISBN 978-2841149001).
Ces étoiles qui brûlent en moi, Éditions du Félin, 2003 (ISBN 2866455177).
Un Livre rouge, Seuil, 2002 (ISBN 2020500345).
L'Enfant juif et l'enfant ukrainien, Éditions de l'Aube, 2001 (ISBN 2876786559).
L’homme que vous aimez haïr, Grasset & Fasquelle, 2010 (ISBN 978-2246779919).
Vient de sortir :
Le Bordel de Soroca : Une tragédie optimiste

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