Le CERF s'associe aux constats et revendications de ce communiqué :
COMMUNIQUE DE PRESSE
La loi libéralisant la contraception a 40 ans.
Il y a encore 40 ans, information et accès à la contraception étaient interdits par la « loi de 1920 ».
Le souci nataliste mis en avant masquait une résistance farouche à donner aux femmes le droit de maîtriser leur procréation : entre 1956 et 1967, 11 propositions de lois seront déposées par des formations de gauche pour modifier la loi de 1920 et toutes seront repoussées.A la croisée des campagnes électorales, d’une forte aspiration de la société (le Mouvement Français pour le Planning familial informait et procurait des moyens de contraception depuis 1956 et comptait 100 000 adhérent-es), et du développement des techniques médicales (Pincus avait mis au point la première pilule contraceptive en 1956), la Loi Neuwirth est adoptée en 1967.
Même si elle perçue comme très restrictive et très décevante par rapport à l’attente des militants du MFPF et d’une grande partie de la population, elle marque une étape dans le mouvement qui ne cessera de s’amplifier pour obtenir la libération de la contrainte procréative subie par les femmes.
Elle ouvre cette période où la libre disposition de leur corps sera un axe central de leurs revendications.
La loi Neuwirth a permis que la contraception ne soit plus réservée aux personnes nanties, en démocratisant son accès.
Aujourd’hui 80 à 85% des naissances sont planifiées contre 15% dans les années 60 (INED).
En 2007, où en est-on ?
Répondant aux demandes incessantes des associations et de notre mouvement, la Ministre de la Santé a lancé le 11 septembre 2007 une campagne de promotion de la contraception avec de concours de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé –INPES -.
Le slogan de cette campagne qui doit s’étendre sur 3 ans, est : «La meilleure contraception est celle qu’on choisit».
Notre mouvement en accord total avec ce message de santé publique, s’inscrit dans cette campagne nationale pour la promotion de la contraception. Il souhaite que ses déclinaisons locales permettent d’évaluer le décalage entre la réalité et ce message, afin de réduire les obstacles qui maintiennent l’inégalité actuelle d’accès à ce droit.
La contraception : une question sociale.
Régulation des naissances, prévention de l’avortement, droit d’exercer sa sexualité sans contrainte : la contraception fait partie aujourd’hui de la vie quotidienne des françaises. Fortement médicalisée en France, elle n’occupe pourtant qu’une part infime des études médicales, y compris spécialisées.
Si on lui demande d’être efficace, et d’entraîner le moins de contraintes possible, la norme sociale en fait le moyen qui doit permettre la venue d’un enfant quand la situation idéale pour l’accueillir est atteinte (études et carrière professionnelle de la femme comme de l’homme, stabilité du couple, acquisition de logement et des moyens permettant de fonder une famille) et ceci sans aucune faille. Dans la vraie vie, il en est bien autrement et les ratés de la contraception sont à gérer comme tout autre raté, de l’oubli de pilule au préservatif qui craque, de la pilule du lendemain à l’avortement. Car quelle est la personne prenant un traitement chaque jour pendant 30 ans, qui ne l’oublie pas une fois au moins ?
Les industries pharmaceutiques ont planché sur des formules plus « tolérables » : patch, anneau vaginal, implants … Si la contraception n’est pas un traitement de confort, si « la meilleure contraception est celle que l’on choisit », pourquoi ne pas rembourser systématiquement l’ensemble des moyens de contraception et maintenir une inégalité entre celles qui peuvent choisir et celles qui n’ont pas le choix ? Et qui, parce qu’elles n’ont pas ce choix, vont jusqu’à ne plus pouvoir se payer une contraception ? Les conséquences en sont beaucoup plus onéreuses en termes de santé publique !
De plus, tant que notre société ne s’attaquera pas à la domination masculine, et à ce qui est un blocage fondamental dans l’accès à l’autonomie des femmes, les violences, les normes et les interdits laisseront les femmes seules face à la contraception. L’implication des hommes, et la place qu’ils peuvent prendre dans les processus de choix des femmes pour leur contraception sont également essentielles.
Notre mouvement réaffirme à l’occasion de l’anniversaire de la loi Neuwirth, la nécessité de ne pas la laisser inachevée : rembourser l’ensemble des moyens de contraception, développer les dispositifs et les lieux d’information et d’orientation, développer la formation initiale et continue de l’ensemble des professionnels du secteur sanitaire et social, mettre en œuvre une véritable éducation à la sexualité de tous les jeunes, sont des conditions requises aujourd’hui pour que la loi instaurant le droit des femmes permette vraiment à chacune de bénéficier de la meilleure contraception, c’est-à-dire celle qu’elle a choisi.
Paris, le 24 décembre 2007
Mouvement Français pour le Planning Familial
Contact : Françoise LAURANT : 06 80 73 41 47 / mfpf@planning-familial.org
Christine de Pisan
dimanche 30 décembre 2007
samedi 29 décembre 2007
Le CERF et la résolution du 13/12/2007 du Parlement Européen
Le C.E.R.F milite depuis sa création contre le sexisme, l’homophobie, le racisme et l’antisémitisme, dans la conscience aigüe que les démocraties sont mortelles et que l’Europe n’est pas à l’abri du retour d’un totalitarisme sur son sol.
Aussi il partage les considérants de la résolution du 13 décembre 2007 mentionnés ci dessous.
Le C.E.R.F. considère de son devoir de dénoncer toutes les idéologies qui prônent le sexisme, l’homophobie, le racisme, l’antisémitisme, que ces idéologies se qualifient elles-mêmes de « politique » ou de « religion », étant donné qu’une idéologie prônant le sexisme, le racisme ou l’antisémitisme a par là même une dimension d’idéologie politique « extrémiste » et abjecte.
Le C.E.R.F. rentre donc dans le cadre des associations que l’Union Européenne soutiendra, selon le point 13 de sa résolution.
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+20071213+ITEMS+DOC+XML+V0//FR&language=FR#sdocta8Le Parlement européen ,
A. considérant que sa préoccupation est grande face à la résurgence, en Europe, de mouvements extrémistes, ... qui édifient leur idéologie, leur discours politique, leur action et leur comportement sur la discrimination, notamment par le racisme, l'intolérance, le fanatisme religieux, l'exclusion, la xénophobie, l'antisémitisme, le racisme anti-Rom, l'homophobie, la misogynie et l'ultranationalisme;
D. considérant qu'aucun État membre n'est à l'abri des menaces pour la démocratie, inhérentes à l'extrémisme,
13. invite la Commission à soutenir les organisations non gouvernementales et les organisations de la société civile qui promeuvent les valeurs démocratiques, la dignité de la personne humaine, la solidarité, l'intégration sociale, le dialogue interculturel et la conscience sociale, en tant qu'instruments de lutte contre la radicalisation et la violence extrémiste, et qui se vouent à la lutte contre toutes les formes de discrimination;
vendredi 28 décembre 2007
Je me souviens ...
"Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l’église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête. A cette époque, Je me souviens aussi que c’était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi. Dans la même décennie, Je me souviens que ma mère a été chassée de l’Église parce qu’après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d’autres. Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l’Église à moins qu’elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d’atteindre la douzaine. Je me souviens qu’elle a refusé et qu’elle a quitté l’Église comme beaucoup d’autres femmes de sa génération..."
Je me souviens
J'aurais voulu aller rencontrer ces femmes musulmanes à Hérouxville pour partager leur culture et leurs recettes, mais surtout pour profiter de l'occasion de leur expliquer notre devise je me souviens.
Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l'église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête. À cette époque, je me souviens aussi que c'était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi. Dans la même décennie, je me souviens que ma mère a été chassée de l'Eglise parce qu'après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d'autres. Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l'Église à moins qu'elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d'atteindre la douzaine. Je me souviens qu'elle a refusé et qu'elle a quitté l'Eglise comme beaucoup d'autres femmes de sa génération. Je me souviens que ma mère s'est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse. Cependant, je me souviens qu'à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit. Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l'heure ?
Dans la même décennie, je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu'elle a reçu du même coup son excommunication de Rome.
Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d'être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.
Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmane et autres, prier sept à huit fois par jour. La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au diner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit. Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc.. Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avent), avant Pâques (le Carême). Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.
Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leur mari respectif, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.
Devenue adulte, je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j'ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m'ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons. Je me souviens aussi qu'il n'était plus un péché de manger de la viande le vendredi. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J'espère qu'on les a rapatriés.
Devenue adulte, je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes. Je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitées au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général. Je me souviens qu'après avoir eu un fils, je ne voulais plus d'autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l'égalité était énorme. Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau. Je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour obtenir l'équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.
Je me souviens qu'il a fallu plus de cinquante ans d'efforts collectifs pour nous libérer de l'emprise de l'Église et de la religion sur nos vies. Je me souviens qu'il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l'équité salariale et que ce n'est pas encore fini. Mes soixante ans font que je sais que rien n'est acquis dans la vie et qu'il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs.
Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d'autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s'imposer dans notre société, j'ai peur. J'ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru. De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas. C'est donc par ignorance qu'on explique leur choix. Aucun animal dans la nature à part l'homme, n'abrille sa femelle par-dessus la tête.
Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j'ai peur. J'ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE ou dans nos écoles ou encore lorsqu'on y laisse un enfant porter le Kirpan. Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu'ils reviennent à l'endroit même où l'éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants. La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le Kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l'emprise de la religion sur nos vies. Vous ne vous souvenez pas ! Moi, je me souviens et à cet égard, je n'ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles.
Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille. Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c'est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu'on se souvient. On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière. Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant. Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier. Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui. Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ?
Que l'on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m'importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque. Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l'égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l'égalité des chances au travail. Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c'est pour faire partie d'une société ouverte qui vous donne sur un plateau d'argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes. Je veux croire aussi que c'est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voire imposer ce symbole de leur croyance qu'est le voile.
Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés. Mais, le balancier doit s'arrêter au milieu et non régresser jusqu'au point de départ. Il faut se souvenir. L'intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l'exercice.
Peut-être que nos livres d'histoire ne se souviennent pas ou bien qu'ils n'ont simplement pas été mis à jour. C'est donc la responsabilité du gouvernement d'appliquer notre devise « Je me souviens » à notre Histoire et d'intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d'aujourd'hui et surtout de s'assurer que la génération montante s'en souvienne. C'est aussi la responsabilité des organismes d'accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec «Je me souviens» afm que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l'on s'en souvient et qu'on ne veut pas imposer à notre progéniture d'avoir à reprendre les mêmes débats qu'il y a cinquante ans.
En terminant, pour commenter le sondage du journal La Presse d'hier sur les musulmans heureux de vivre chez nous, je dis que même et surtout si les femmes voilées que l'on retrouve dans les CPE ainsi qu'ailleurs dans nos institutions font partie de cette majorité heureuse de vivre en notre terre, alors cette majorité m'incommode pour tous les arguments que j'ai soulevés précédemment.
Grand-mère Johanne Chayer
Quebec
Je me souviens
J'aurais voulu aller rencontrer ces femmes musulmanes à Hérouxville pour partager leur culture et leurs recettes, mais surtout pour profiter de l'occasion de leur expliquer notre devise je me souviens.
Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l'église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête. À cette époque, je me souviens aussi que c'était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi. Dans la même décennie, je me souviens que ma mère a été chassée de l'Eglise parce qu'après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d'autres. Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l'Église à moins qu'elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d'atteindre la douzaine. Je me souviens qu'elle a refusé et qu'elle a quitté l'Eglise comme beaucoup d'autres femmes de sa génération. Je me souviens que ma mère s'est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse. Cependant, je me souviens qu'à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit. Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l'heure ?
Dans la même décennie, je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu'elle a reçu du même coup son excommunication de Rome.
Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d'être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.
Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmane et autres, prier sept à huit fois par jour. La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au diner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit. Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc.. Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avent), avant Pâques (le Carême). Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.
Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leur mari respectif, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.
Devenue adulte, je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j'ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m'ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons. Je me souviens aussi qu'il n'était plus un péché de manger de la viande le vendredi. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J'espère qu'on les a rapatriés.
Devenue adulte, je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes. Je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitées au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général. Je me souviens qu'après avoir eu un fils, je ne voulais plus d'autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l'égalité était énorme. Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau. Je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour obtenir l'équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.
Je me souviens qu'il a fallu plus de cinquante ans d'efforts collectifs pour nous libérer de l'emprise de l'Église et de la religion sur nos vies. Je me souviens qu'il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l'équité salariale et que ce n'est pas encore fini. Mes soixante ans font que je sais que rien n'est acquis dans la vie et qu'il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs.
Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d'autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s'imposer dans notre société, j'ai peur. J'ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru. De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas. C'est donc par ignorance qu'on explique leur choix. Aucun animal dans la nature à part l'homme, n'abrille sa femelle par-dessus la tête.
Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j'ai peur. J'ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE ou dans nos écoles ou encore lorsqu'on y laisse un enfant porter le Kirpan. Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu'ils reviennent à l'endroit même où l'éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants. La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le Kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l'emprise de la religion sur nos vies. Vous ne vous souvenez pas ! Moi, je me souviens et à cet égard, je n'ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles.
Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille. Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c'est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu'on se souvient. On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière. Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant. Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier. Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui. Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ?
Que l'on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m'importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque. Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l'égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l'égalité des chances au travail. Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c'est pour faire partie d'une société ouverte qui vous donne sur un plateau d'argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes. Je veux croire aussi que c'est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voire imposer ce symbole de leur croyance qu'est le voile.
Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés. Mais, le balancier doit s'arrêter au milieu et non régresser jusqu'au point de départ. Il faut se souvenir. L'intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l'exercice.
Peut-être que nos livres d'histoire ne se souviennent pas ou bien qu'ils n'ont simplement pas été mis à jour. C'est donc la responsabilité du gouvernement d'appliquer notre devise « Je me souviens » à notre Histoire et d'intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d'aujourd'hui et surtout de s'assurer que la génération montante s'en souvienne. C'est aussi la responsabilité des organismes d'accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec «Je me souviens» afm que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l'on s'en souvient et qu'on ne veut pas imposer à notre progéniture d'avoir à reprendre les mêmes débats qu'il y a cinquante ans.
En terminant, pour commenter le sondage du journal La Presse d'hier sur les musulmans heureux de vivre chez nous, je dis que même et surtout si les femmes voilées que l'on retrouve dans les CPE ainsi qu'ailleurs dans nos institutions font partie de cette majorité heureuse de vivre en notre terre, alors cette majorité m'incommode pour tous les arguments que j'ai soulevés précédemment.
Grand-mère Johanne Chayer
Quebec
jeudi 1 novembre 2007
dimanche 28 octobre 2007
Loi sur la résidence alternée
Hélène Palma est militante de Solidarité Femmes Grenoble
Bonjour,
Le "Manifeste citoyen pour les garçons, les hommes et les pères" a été mis en ligne en mai-juin 2007. On y retrouve beaucoup de personnes connues : Christine Castelain-Meunier, Geneviève Delaisi de Parceval, Cali (le chanteur), Jean-Claude François (justice papa), Gérard Neyrand (le chantre de la résidence alternée et conseiller de la ministre de la famille socialiste lors de la réforme de l'autorité parentale en 2001), Gérard Révérend (président d'une association de pères à Marseille) et Daniel Welzer-Lang.
Etonnamment on retrouve aussi les noms de Jane Birkin (autrefois plutôt sympathisante féministe..) et de Natalie Alessandrini, co-fondatrice du planning familial de Versailles.
Ce manifeste s'apitoie sur le suicide des hommes et des pères, jeunes ou moins, homosexuels ou pas : il tente d'établir un lien entre la souffrance que les hommes endureraient et la violence dont ils feraient usage, contre eux (suicides) et contre les autres.
La violence à l'encontre des femmes dans le cadre privé s'en trouve ainsi en grande partie justifiée et excusée. En effet, les hommes sont décrits comme "vulnérables" et massivement victimes de "suicides, addictions, désintertion sociale" : les situations de violence qui en résultent ("maltraitance, violence conjugale") ne leur sont donc pas imputables puisqu'elles ne sont "que" les conséquences directes du refus généralisé d'admettre que les hommes sont "victimes d'un système juridique et social inadapté à ce qu'ils sont aujourd'hui".
La possibilité d'élever ses enfants y est présentée comme un "droit" (!) dont le non-respect représenterait une "violation de l'article 8 de la convention européenne des droits de homme"... Bref, l'air est bien connu...
Mais deux choses sont à souligner :
* Le discours qui nous est tenu là est complètement déconnecté des réalités :
- on sait que si les hommes parviennent plus que les femmes à se suicider, c'est qu'ils emploient des moyens plus violents qui les tuent plus sûrement que les méthodes qu'emploient généralement les femmes,
- on sait qu'on ne peut pas mettre dans le même panier tous les suicides en posant a priori que "c'était-un-homme-donc-il-est-mort-parce-qu'il-souffrait-trop" : un suicide peut avoir un million de causes différentes,
- on sait qu'en 2002, aux toutes premières heures de la mise en place de la résidence alternée (et même dans les mois qui ont précédé l'adoption de la loi par l'Assemblée Nationale) les TGI se sont déchaînés et ont abusé d'ordonnances autoritaires de résidences alternées : un très grand nombre de parents divorcés qui ne voulaient pas de ce mode d'habitat pour leurs enfants, n'ont pas pu y échapper et y sont bien souvent toujours soumis aujourd'hui; de nombreuses femmes ont dû renoncer à un emploi pour cause de résidence alternée autoritaire,
- on sait que la justice ne protège pas correctement les victimes de violences domestiques (qu'ils s'agisse de femmes ou d'enfants victimes) de leurs agresseurs.
* Le type de discours que nous tient ce manifeste s'inscrit dans un contexte généralisé dangereux :
- de minimisation et de justification des violences à l'encontre des femmes (contestation des chiffres, tentative d'établir des statistiques démontrant que les hommes seraient autant battus, justification de meurtres conjugaux, indulgence coupable à l'égard de meurtriers célèbres..),
- de négation des inégalités persistantes entre hommes et femmes,
- de suspicion à l'encontre de la parole des victimes (cf la batterie de théories douteuses que développent, à la demande, des psys entièrement dévoués à la cause des hommes : "fausses allégations", "syndrome d'aliénation parentale", "aliénation parentale", "faux souvenirs"),
- de suspicion grandissante à l'encontre des mères et plus généralement des femmes, perçues comme manipulatrices et menteuses.
Sollicitée, Dominique Voynet n'a pas osé signer ce manifeste avec lequel elle est en désaccord sur certains points : mais ses protestations sont bien molles face aux énormités qu'il contient. Que comptons-nous faire?
http://www.altersexualite.com/spip.php?article74
Hélène Palma.
Bonjour,
Le "Manifeste citoyen pour les garçons, les hommes et les pères" a été mis en ligne en mai-juin 2007. On y retrouve beaucoup de personnes connues : Christine Castelain-Meunier, Geneviève Delaisi de Parceval, Cali (le chanteur), Jean-Claude François (justice papa), Gérard Neyrand (le chantre de la résidence alternée et conseiller de la ministre de la famille socialiste lors de la réforme de l'autorité parentale en 2001), Gérard Révérend (président d'une association de pères à Marseille) et Daniel Welzer-Lang.
Etonnamment on retrouve aussi les noms de Jane Birkin (autrefois plutôt sympathisante féministe..) et de Natalie Alessandrini, co-fondatrice du planning familial de Versailles.
Ce manifeste s'apitoie sur le suicide des hommes et des pères, jeunes ou moins, homosexuels ou pas : il tente d'établir un lien entre la souffrance que les hommes endureraient et la violence dont ils feraient usage, contre eux (suicides) et contre les autres.
La violence à l'encontre des femmes dans le cadre privé s'en trouve ainsi en grande partie justifiée et excusée. En effet, les hommes sont décrits comme "vulnérables" et massivement victimes de "suicides, addictions, désintertion sociale" : les situations de violence qui en résultent ("maltraitance, violence conjugale") ne leur sont donc pas imputables puisqu'elles ne sont "que" les conséquences directes du refus généralisé d'admettre que les hommes sont "victimes d'un système juridique et social inadapté à ce qu'ils sont aujourd'hui".
La possibilité d'élever ses enfants y est présentée comme un "droit" (!) dont le non-respect représenterait une "violation de l'article 8 de la convention européenne des droits de homme"... Bref, l'air est bien connu...
Mais deux choses sont à souligner :
* Le discours qui nous est tenu là est complètement déconnecté des réalités :
- on sait que si les hommes parviennent plus que les femmes à se suicider, c'est qu'ils emploient des moyens plus violents qui les tuent plus sûrement que les méthodes qu'emploient généralement les femmes,
- on sait qu'on ne peut pas mettre dans le même panier tous les suicides en posant a priori que "c'était-un-homme-donc-il-est-mort-parce-qu'il-souffrait-trop" : un suicide peut avoir un million de causes différentes,
- on sait qu'en 2002, aux toutes premières heures de la mise en place de la résidence alternée (et même dans les mois qui ont précédé l'adoption de la loi par l'Assemblée Nationale) les TGI se sont déchaînés et ont abusé d'ordonnances autoritaires de résidences alternées : un très grand nombre de parents divorcés qui ne voulaient pas de ce mode d'habitat pour leurs enfants, n'ont pas pu y échapper et y sont bien souvent toujours soumis aujourd'hui; de nombreuses femmes ont dû renoncer à un emploi pour cause de résidence alternée autoritaire,
- on sait que la justice ne protège pas correctement les victimes de violences domestiques (qu'ils s'agisse de femmes ou d'enfants victimes) de leurs agresseurs.
* Le type de discours que nous tient ce manifeste s'inscrit dans un contexte généralisé dangereux :
- de minimisation et de justification des violences à l'encontre des femmes (contestation des chiffres, tentative d'établir des statistiques démontrant que les hommes seraient autant battus, justification de meurtres conjugaux, indulgence coupable à l'égard de meurtriers célèbres..),
- de négation des inégalités persistantes entre hommes et femmes,
- de suspicion à l'encontre de la parole des victimes (cf la batterie de théories douteuses que développent, à la demande, des psys entièrement dévoués à la cause des hommes : "fausses allégations", "syndrome d'aliénation parentale", "aliénation parentale", "faux souvenirs"),
- de suspicion grandissante à l'encontre des mères et plus généralement des femmes, perçues comme manipulatrices et menteuses.
Sollicitée, Dominique Voynet n'a pas osé signer ce manifeste avec lequel elle est en désaccord sur certains points : mais ses protestations sont bien molles face aux énormités qu'il contient. Que comptons-nous faire?
http://www.altersexualite.com/spip.php?article74
Hélène Palma.
samedi 27 octobre 2007
Lettre à Nicolas Sarkozy
On nous fait parvenir cet appel :
Lettre ouverte au président de la république française.
« Chaque fois qu'une femme sera martyrisée dans le monde, cette femme devra être reconnue comme citoyenne française et la France sera à ses côtés. » Nicolas Sarkozy.
Monsieur le Président,
Deux femmes sont aujourd'hui en danger de mort ;
Deux femmes qui luttent contre le totalitarisme islamiste ;
Deux femmes qui se dressent contre l’intégrisme religieux ;
Deux femmes qui mettent en garde l’Occident contre les périls qui le menacent et qu’il n’ose affronter.
Chacune de ces deux femmes, Ayaan Hirsi Ali et Taslima Nasreen, d’origine musulmane, athées et laïques engagées, condamnées à mort, ont cru trouver refuge dans des pays démocratiques. Or, la Hollande d’Ayaan, l’Inde de Taslima refusent d’assurer désormais leur sécurité.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président, que la France devrait accueillir ces deux femmes d’exception et les élire citoyennes d’honneur de notre République. Ne devrions-nous pas, nous, pays de la Déclaration des Droits de l’Homme, protéger ces deux femmes menacées et persécutées et les placer sous la protection du drapeau de la France, elles qui sont le drapeau d’un nouveau combat pour la liberté et lé résistance au fanatisme ?
Nous vous demandons de financer leur sécurité et de les assister civilement, elles que leurs démocraties respectives ont abandonnées.
Nous ne doutons pas que vous entendiez notre appel.
Que vous saurez joindre le geste et l’acte à la parole donnée, à ces mots prononcés le 6 avril dernier, qui vous engagent et qui nous engagent à protéger par tous les moyens ces deux femmes, symboles de nos combats d’aujourd'hui.
Lettre ouverte au président de la république française.
« Chaque fois qu'une femme sera martyrisée dans le monde, cette femme devra être reconnue comme citoyenne française et la France sera à ses côtés. » Nicolas Sarkozy.
Monsieur le Président,
Deux femmes sont aujourd'hui en danger de mort ;
Deux femmes qui luttent contre le totalitarisme islamiste ;
Deux femmes qui se dressent contre l’intégrisme religieux ;
Deux femmes qui mettent en garde l’Occident contre les périls qui le menacent et qu’il n’ose affronter.
Chacune de ces deux femmes, Ayaan Hirsi Ali et Taslima Nasreen, d’origine musulmane, athées et laïques engagées, condamnées à mort, ont cru trouver refuge dans des pays démocratiques. Or, la Hollande d’Ayaan, l’Inde de Taslima refusent d’assurer désormais leur sécurité.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président, que la France devrait accueillir ces deux femmes d’exception et les élire citoyennes d’honneur de notre République. Ne devrions-nous pas, nous, pays de la Déclaration des Droits de l’Homme, protéger ces deux femmes menacées et persécutées et les placer sous la protection du drapeau de la France, elles qui sont le drapeau d’un nouveau combat pour la liberté et lé résistance au fanatisme ?
Nous vous demandons de financer leur sécurité et de les assister civilement, elles que leurs démocraties respectives ont abandonnées.
Nous ne doutons pas que vous entendiez notre appel.
Que vous saurez joindre le geste et l’acte à la parole donnée, à ces mots prononcés le 6 avril dernier, qui vous engagent et qui nous engagent à protéger par tous les moyens ces deux femmes, symboles de nos combats d’aujourd'hui.
dimanche 21 octobre 2007
L'avocat de Fanny Truchelut explique son rôle
Pourquoi, moi, avocat, j'ai défendu Fanny Truchelut
Publié par Alexandre VARAUT le 19/10/2007 sur ResilienceTV
Je lis depuis des semaines des échanges sur l’affaire Truchelut dans la blogosphère.Il ne m’avait pas échappé que mon nom était beaucoup cité – rarement en bien – j’avais différé de répondre, soucieux de ne pas attiser de vaines querelles et me consacrer à la défense de Fanny Truchelut d’une manière qui ne soit pas purement déclamatoire.Il me semble maintenant que certaines choses peuvent être précisées.
Lorsque Fanny Truchelut l’été 2006 a été mise en cause, le Secrétaire Général du Mouvement Pour la France l’a effectivement appelée pour l’assurer de son soutien.Fanny avait alors besoin d’un avocat et le Mouvement Pour la France lui a recommandé le sien, qu’elle estimait compétent (pardon !), c’est ainsi que nous sommes entrés en contact.
Depuis lors, je n’ai reçu aucune instruction ni demande d’information de la part du Mouvement Pour la France qui m’a bien sûr laissé totalement libre d’agir au mieux des intérêts de Fanny Truchelut.
Ceux qui étaient à Epinal ou ceux qui ont pu lire les notes prises durant ma plaidoirie sur le site de « Riposte Laïque », savent que je n’ai fait appel ni à l’islamophobie ni au choc des civilisations, mais exclusivement au respect de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Pour démontrer la légitimité de l’action de Fanny, j’ai rappelé que ce sont les pays musulmans eux-mêmes depuis les années 20 jusqu’à la révolution iranienne, qui avaient donné l’exemple du grand mouvement dit du dévoilement.
Il est bien certain qu’en prescrivant de renoncer au voile, Bourguiba et Mohamed V n’envisageaient pas de renoncer à l’islam.
Il n’y a pas un mot que j’ai prononcé dans cette plaidoirie qui puisse correspondre de près ou de loin aux fantasmes que paraît véhiculer ma personne.Peut-être la difficulté tient-elle chez certains militants à la compréhension du rôle de l’avocat.Le défenseur, quelle que soit son histoire personnelle, n’est jamais un militant. Il ne s’engage pas en son nom ou pour une cause, mais pour une personne dont il se fait le médiateur. L’avocat est appelé à l’aide pour mettre des mots sur des impressions, faire comprendre les réalités et donner aux faits leur exacte qualification juridique.Défenseur de violeurs et de femmes violées, d’assassins et de victimes, d’organisations catholiques et de militants laïques, je ne suis le militant de personne mais celui qui croit toujours que chacun a le droit d’être défendu et qu’un avocat n’a d’autre compte à rendre que celui de son travail.
L’essentiel étant dit, passons à l’accessoire.
Lors du procès, un des avocats de la partie civile a qualifié Fanny de militante catholique traditionaliste, ce qui prêtait au moins à sourire pour ceux qui savent qu’elle n’a même pas fait baptiser ses enfants. J’apprends qu’il en serait de même pour moi. J’avoue bien volontiers que je suis catholique. Je ne suis pas ce qu’il est convenu d’appeler un traditionaliste, même si j’apprécie les belles liturgies et si je ne vois pas de raison de les vouer aux gémonies. Il y a aussi me semble-t-il, des laïcs passablement intégristes et des laïcs modérés…
J’ai aussi un engagement politique, je fus député au Parlement Européen de 1999 à 2004, j’en suis fier, mais l’homme politique en moi ne commande jamais rien à l’avocat et si j’avais à choisir, c’est sans aucun doute ma vocation d’avocat qui l’emporterait.
J’ai lu aussi que j’avais sous la plume de Madame Caroline Fourest, que j’avais le grand tort d’être le fils de mon père, lequel aurait été l’avocat de l’AGRIF (une association catholique plus ou moins satellite du Front National). Je confirme que je suis le fils de mon père et j’en confesse une certaine fierté, mais je dois malheureusement décevoir les amateurs de simplicité et d’enchaînements logiques, en indiquant que celui-ci n’était pas l’avocat de l’AGRIF. Il est en revanche parfaitement exact qu’il a comme avocat participé à plusieurs procès qui ne le mettaient pas dans le camp des militants de la laïcité, mais j’ai déjà expliqué que – comme avocat - nous n’avions pas de camp, c’est là notre honneur et notre liberté.J’ajoute que dans le principe, je trouve détestable de stigmatiser quiconque au travers de sa famille, le regroupement familial sous bénéfice d’ADN que pratique Madame Fourest est un peu nauséabond …
J’ai découvert à l’occasion de ce procès, des militants sincères et dévoués, des combattantes de la cause des femmes intelligentes et déterminées. Nous savons que nous ne serons pas toujours des mêmes combats, mais nous avons fait quelques progrès de compréhension et d’estime mutuels que je ne juge pas négligeables.Je regrette bien sûr qu’il y ait toujours des sentinelles dans les miradors prêtes à tirer sur ceux qui franchissent les lignes. Ces vigilants gardiens de l’orthodoxie préfèreront toujours la droite ligne du parti à la réalité de la complexité humaine.Mesdames, Messieurs les censeurs, bonsoir !
Publié par Alexandre VARAUT le 19/10/2007 sur ResilienceTV
Je lis depuis des semaines des échanges sur l’affaire Truchelut dans la blogosphère.Il ne m’avait pas échappé que mon nom était beaucoup cité – rarement en bien – j’avais différé de répondre, soucieux de ne pas attiser de vaines querelles et me consacrer à la défense de Fanny Truchelut d’une manière qui ne soit pas purement déclamatoire.Il me semble maintenant que certaines choses peuvent être précisées.
Lorsque Fanny Truchelut l’été 2006 a été mise en cause, le Secrétaire Général du Mouvement Pour la France l’a effectivement appelée pour l’assurer de son soutien.Fanny avait alors besoin d’un avocat et le Mouvement Pour la France lui a recommandé le sien, qu’elle estimait compétent (pardon !), c’est ainsi que nous sommes entrés en contact.
Depuis lors, je n’ai reçu aucune instruction ni demande d’information de la part du Mouvement Pour la France qui m’a bien sûr laissé totalement libre d’agir au mieux des intérêts de Fanny Truchelut.
Ceux qui étaient à Epinal ou ceux qui ont pu lire les notes prises durant ma plaidoirie sur le site de « Riposte Laïque », savent que je n’ai fait appel ni à l’islamophobie ni au choc des civilisations, mais exclusivement au respect de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Pour démontrer la légitimité de l’action de Fanny, j’ai rappelé que ce sont les pays musulmans eux-mêmes depuis les années 20 jusqu’à la révolution iranienne, qui avaient donné l’exemple du grand mouvement dit du dévoilement.
Il est bien certain qu’en prescrivant de renoncer au voile, Bourguiba et Mohamed V n’envisageaient pas de renoncer à l’islam.
Il n’y a pas un mot que j’ai prononcé dans cette plaidoirie qui puisse correspondre de près ou de loin aux fantasmes que paraît véhiculer ma personne.Peut-être la difficulté tient-elle chez certains militants à la compréhension du rôle de l’avocat.Le défenseur, quelle que soit son histoire personnelle, n’est jamais un militant. Il ne s’engage pas en son nom ou pour une cause, mais pour une personne dont il se fait le médiateur. L’avocat est appelé à l’aide pour mettre des mots sur des impressions, faire comprendre les réalités et donner aux faits leur exacte qualification juridique.Défenseur de violeurs et de femmes violées, d’assassins et de victimes, d’organisations catholiques et de militants laïques, je ne suis le militant de personne mais celui qui croit toujours que chacun a le droit d’être défendu et qu’un avocat n’a d’autre compte à rendre que celui de son travail.
L’essentiel étant dit, passons à l’accessoire.
Lors du procès, un des avocats de la partie civile a qualifié Fanny de militante catholique traditionaliste, ce qui prêtait au moins à sourire pour ceux qui savent qu’elle n’a même pas fait baptiser ses enfants. J’apprends qu’il en serait de même pour moi. J’avoue bien volontiers que je suis catholique. Je ne suis pas ce qu’il est convenu d’appeler un traditionaliste, même si j’apprécie les belles liturgies et si je ne vois pas de raison de les vouer aux gémonies. Il y a aussi me semble-t-il, des laïcs passablement intégristes et des laïcs modérés…
J’ai aussi un engagement politique, je fus député au Parlement Européen de 1999 à 2004, j’en suis fier, mais l’homme politique en moi ne commande jamais rien à l’avocat et si j’avais à choisir, c’est sans aucun doute ma vocation d’avocat qui l’emporterait.
J’ai lu aussi que j’avais sous la plume de Madame Caroline Fourest, que j’avais le grand tort d’être le fils de mon père, lequel aurait été l’avocat de l’AGRIF (une association catholique plus ou moins satellite du Front National). Je confirme que je suis le fils de mon père et j’en confesse une certaine fierté, mais je dois malheureusement décevoir les amateurs de simplicité et d’enchaînements logiques, en indiquant que celui-ci n’était pas l’avocat de l’AGRIF. Il est en revanche parfaitement exact qu’il a comme avocat participé à plusieurs procès qui ne le mettaient pas dans le camp des militants de la laïcité, mais j’ai déjà expliqué que – comme avocat - nous n’avions pas de camp, c’est là notre honneur et notre liberté.J’ajoute que dans le principe, je trouve détestable de stigmatiser quiconque au travers de sa famille, le regroupement familial sous bénéfice d’ADN que pratique Madame Fourest est un peu nauséabond …
J’ai découvert à l’occasion de ce procès, des militants sincères et dévoués, des combattantes de la cause des femmes intelligentes et déterminées. Nous savons que nous ne serons pas toujours des mêmes combats, mais nous avons fait quelques progrès de compréhension et d’estime mutuels que je ne juge pas négligeables.Je regrette bien sûr qu’il y ait toujours des sentinelles dans les miradors prêtes à tirer sur ceux qui franchissent les lignes. Ces vigilants gardiens de l’orthodoxie préfèreront toujours la droite ligne du parti à la réalité de la complexité humaine.Mesdames, Messieurs les censeurs, bonsoir !
vendredi 19 octobre 2007
La ligue du droit des femmes et la ligue internationale du droit des femmes : pour Fanny Truchelut !
Qui agresse qui ?
samedi 8 septembre 2007,
par Anne Zelensky, Annie Sugier
Le 2 octobre, un procès haut en symbole va se dérouler au tribunal d’Epinal. Objet : le gîte des Vosges. Cette affaire a fait quelque bruit il y a un an. Fanny Truchelut, la propriétaire du gîte aurait refusé à deux femmes voilées l’accès à son gîte. Elle est poursuivie pour refus de la fourniture d’un bien ou service. Pour motif ethnique, racial et religieux. Ca, c’est la version officielle, orchestrée par les deux femmes voilées assistées de leur beau-frère, sympathisant de l’idéologie islamiste, et le média local L’Est Républicain.
Quels sont les faits ? Faisant leur choix par Internet, les deux femmes voilées ont contacté par téléphone la propriétaire du gîte. Elles ont beaucoup insisté pour louer le gîte, alors qu’il était en partie en réfection. Fanny Truchelut a fini par accepter. Elles ont envoyé des arrhes. Quand Fanny a vu arriver les deux femmes voilées, elle leur a demandé de ne pas arborer leur voile dans les parties communes de l’établissement, par respect pour les convictions d’autres occupants et pour les siennes. Colère des deux femmes qui exigent le chèque d’arrhes et s’en vont. Menaces du beau-frère au téléphone « Ca ne se passera pas comme ça ! ».
Comment en est-on donc arrivé, dans un pays laïc, à poursuivre, au motif de racisme et de discrimination religieuse, un acte qui, en refusant l’exhibition dans un lieu public d’un signe revendiqué comme religieux par celles qui l’arborent, témoigne au contraire du respect des convictions de chacun, ainsi que le stipule la loi de 1905 ? Qu’il y ait provocation de la part de l’accusation paraît probable. Ce n’est pas la première fois que les sympathisants de l’islamisme utilisent à leur profit les lois de la République pour défendre des signes ou comportements qui sont la négation des principes et conquêtes démocratiques. En l’occurrence le port du voile.
Ce n’est pas un signe religieux indiscutable – toutes les musulmanes ne portent pas le voile ! – pas plus qu’il n’est un signe révélant systématiquement l’appartenance à une race ou une ethnie - il est porté à travers le monde par des femmes appartenant à certaines races et ethnies, mais toutes les femmes de ces ethnies ne le portent pas ! La question soulevée par l’affaire des Vosges n’a donc rien à voir avec une discrimination raciste, ethnique ou religieuse.
Refuser que dans l’espace public un tel signe soit arboré n’est pas plus une atteinte à la liberté d’expression. Soyons précis. La liberté d’expression est une conquête de la presse, de la création littéraire et artistique dans les pays démocratiques. Aura-t-on oublié ce qu’est la démocratie moderne ? La démocratie est d’abord un régime qui tente d’instaurer l’égalité entre ses membres, femmes et hommes. Or le port du voile n’est pas un signe anodin. C’est un symbole. Celui de l’exclusion des femmes du champ public, de leur infériorité et de leur asservissement. La démocratie s’appuie sur la laïcité, qui instaure la séparation du politique et du religieux, condition de la paix civile et du respect de toutes les convictions. C’est bien parce que la laïcité n’a pas été respectée que nous en sommes venues à débattre du sens d’un signe, que certains veulent assimiler à une religion dans son entier. Où est la liberté d’expression dans les pays soumis à la « charia » - la loi religieuse ? Dans les interdictions imposées à la presse, aux créateurs, aux femmes ? Dans la police des mœurs, les lapidations, les châtiments corporels ? Avons nous des leçons de liberté d’expression à recevoir de gens qui pratiquent de telles horreurs ? Le port du voile, dans l’espace public est donc en contravention profonde avec les fondamentaux de la démocratie et le tolérer là revient à les bafouer.
Le voile est en fait le porte-drapeau de l’islamisme politique militant, dont la conception du droit des femmes et de la mixité est en contradiction totale avec la nôtre. Jusqu’à ces dernières années, personne n’avait jamais vu l’ombre d’un voile, d’une burqa, d’un chadri, d’un tchador ou de toute cette panoplie de tissus noirs ou de couleur, plus ou moins couvrants, toujours ostensibles, qui sont une façon de narguer le combat des femmes pour la liberté et l’égalité. Ce bout de chiffon est bien autre chose justement qu’un « simple morceau de tissu ». Pourquoi faire semblant de ne pas le voir ? Pourquoi, à la différence de la croix gammée ou de l’étoile jaune, feindre de ne pas savoir déchiffrer ce que nous dit l’histoire ? Des milliers de femmes sont mortes pour avoir refusé de porter ce signe, va-t-on rendre leur sacrifice inutile ? Aujourd’hui, de par le monde, des milliers de femmes sont contraintes de le porter, au risque d’être tuées. Et on voudrait nous faire croire que porter le voile « ce n’est pas grave » ?
Considérer, comme dans l’affaire des Vosges, que le refus de ce symbole dans les lieux publics constitue une atteinte à la religion ou la race, est le fruit d’une manipulation des lois républicaines au profit d’une idéologie qui en est la négation. La vraie question est : qui agresse qui ? Nous sommes des milliers de femmes et d’hommes dans ce pays à être viscéralement agressés par la vue de ce signe. Il nous jette à la figure le souvenir d’un long passé douloureux, en nous renvoyant à des temps pour nous heureusement révolus, ceux de l’oppression, il annule symboliquement les longs combats que nous avons menés pour en sortir, il est une véritable insulte à notre liberté, chèrement conquise.
Oui, le port du voile dans l’espace public est une atteinte à notre dignité de femme en voie de libération. Il relève du trouble à l’ordre public, dans la mesure où il bafoue symboliquement l’ordre républicain. Toute société humaine fonctionne sur des symboles. Y toucher conduit à mettre en péril ses bases mêmes. Où va nous mener une conception erronée de la tolérance face aux signes de l’intolérance érigée en système ? Il a fallu une loi sur les signes religieux à l’école pour en réaffirmer la neutralité. Il faudra poursuivre sur ce chemin afin de répondre à l’indignation muette de nos concitoyen(nes), atteints quotidiennement dans leur dignité par le spectacle de plus en plus courant de ces voiles. Et refuser leur prolifération. Mais, au nom d’une tolérance de façade, qui ne repose sur aucune analyse des injustices qu’elle recouvre, nous n’osons pas exprimer notre colère. Ce sentiment d’injustice refoulé nous perturbe gravement. Un jour il peut donner lieu à des réactions de violence et à la récupération, par d’autres, des conséquences de l’aveuglement de ceux qui ont le pouvoir d’agir.
L’exhibition du voile dans l’espace public constitue donc un trouble à l’ordre public, car il remet en cause les bases de cet ordre : le non affichage des convictions privées. Continuera-t-on hypocritement à considérer son rejet comme un acte antireligieux ou raciste, pour éviter de prendre ses responsabilités démocratiques ? Les prendre consiste à défendre l’espace qui nous est commun contre les incursions de l’obscurantisme.
L’affaire des Vosges pose clairement le problème. Fanny Truchelut a eu le courage de s’opposer à l’invasion sournoise d’un signe incompatible avec nos idéaux. Il faut la soutenir. Il y va de notre liberté d’expression et de l’avenir de notre démocratie.
Anne Zelensky et Annie Sugier
samedi 8 septembre 2007,
par Anne Zelensky, Annie Sugier
Le 2 octobre, un procès haut en symbole va se dérouler au tribunal d’Epinal. Objet : le gîte des Vosges. Cette affaire a fait quelque bruit il y a un an. Fanny Truchelut, la propriétaire du gîte aurait refusé à deux femmes voilées l’accès à son gîte. Elle est poursuivie pour refus de la fourniture d’un bien ou service. Pour motif ethnique, racial et religieux. Ca, c’est la version officielle, orchestrée par les deux femmes voilées assistées de leur beau-frère, sympathisant de l’idéologie islamiste, et le média local L’Est Républicain.
Quels sont les faits ? Faisant leur choix par Internet, les deux femmes voilées ont contacté par téléphone la propriétaire du gîte. Elles ont beaucoup insisté pour louer le gîte, alors qu’il était en partie en réfection. Fanny Truchelut a fini par accepter. Elles ont envoyé des arrhes. Quand Fanny a vu arriver les deux femmes voilées, elle leur a demandé de ne pas arborer leur voile dans les parties communes de l’établissement, par respect pour les convictions d’autres occupants et pour les siennes. Colère des deux femmes qui exigent le chèque d’arrhes et s’en vont. Menaces du beau-frère au téléphone « Ca ne se passera pas comme ça ! ».
Comment en est-on donc arrivé, dans un pays laïc, à poursuivre, au motif de racisme et de discrimination religieuse, un acte qui, en refusant l’exhibition dans un lieu public d’un signe revendiqué comme religieux par celles qui l’arborent, témoigne au contraire du respect des convictions de chacun, ainsi que le stipule la loi de 1905 ? Qu’il y ait provocation de la part de l’accusation paraît probable. Ce n’est pas la première fois que les sympathisants de l’islamisme utilisent à leur profit les lois de la République pour défendre des signes ou comportements qui sont la négation des principes et conquêtes démocratiques. En l’occurrence le port du voile.
Ce n’est pas un signe religieux indiscutable – toutes les musulmanes ne portent pas le voile ! – pas plus qu’il n’est un signe révélant systématiquement l’appartenance à une race ou une ethnie - il est porté à travers le monde par des femmes appartenant à certaines races et ethnies, mais toutes les femmes de ces ethnies ne le portent pas ! La question soulevée par l’affaire des Vosges n’a donc rien à voir avec une discrimination raciste, ethnique ou religieuse.
Refuser que dans l’espace public un tel signe soit arboré n’est pas plus une atteinte à la liberté d’expression. Soyons précis. La liberté d’expression est une conquête de la presse, de la création littéraire et artistique dans les pays démocratiques. Aura-t-on oublié ce qu’est la démocratie moderne ? La démocratie est d’abord un régime qui tente d’instaurer l’égalité entre ses membres, femmes et hommes. Or le port du voile n’est pas un signe anodin. C’est un symbole. Celui de l’exclusion des femmes du champ public, de leur infériorité et de leur asservissement. La démocratie s’appuie sur la laïcité, qui instaure la séparation du politique et du religieux, condition de la paix civile et du respect de toutes les convictions. C’est bien parce que la laïcité n’a pas été respectée que nous en sommes venues à débattre du sens d’un signe, que certains veulent assimiler à une religion dans son entier. Où est la liberté d’expression dans les pays soumis à la « charia » - la loi religieuse ? Dans les interdictions imposées à la presse, aux créateurs, aux femmes ? Dans la police des mœurs, les lapidations, les châtiments corporels ? Avons nous des leçons de liberté d’expression à recevoir de gens qui pratiquent de telles horreurs ? Le port du voile, dans l’espace public est donc en contravention profonde avec les fondamentaux de la démocratie et le tolérer là revient à les bafouer.
Le voile est en fait le porte-drapeau de l’islamisme politique militant, dont la conception du droit des femmes et de la mixité est en contradiction totale avec la nôtre. Jusqu’à ces dernières années, personne n’avait jamais vu l’ombre d’un voile, d’une burqa, d’un chadri, d’un tchador ou de toute cette panoplie de tissus noirs ou de couleur, plus ou moins couvrants, toujours ostensibles, qui sont une façon de narguer le combat des femmes pour la liberté et l’égalité. Ce bout de chiffon est bien autre chose justement qu’un « simple morceau de tissu ». Pourquoi faire semblant de ne pas le voir ? Pourquoi, à la différence de la croix gammée ou de l’étoile jaune, feindre de ne pas savoir déchiffrer ce que nous dit l’histoire ? Des milliers de femmes sont mortes pour avoir refusé de porter ce signe, va-t-on rendre leur sacrifice inutile ? Aujourd’hui, de par le monde, des milliers de femmes sont contraintes de le porter, au risque d’être tuées. Et on voudrait nous faire croire que porter le voile « ce n’est pas grave » ?
Considérer, comme dans l’affaire des Vosges, que le refus de ce symbole dans les lieux publics constitue une atteinte à la religion ou la race, est le fruit d’une manipulation des lois républicaines au profit d’une idéologie qui en est la négation. La vraie question est : qui agresse qui ? Nous sommes des milliers de femmes et d’hommes dans ce pays à être viscéralement agressés par la vue de ce signe. Il nous jette à la figure le souvenir d’un long passé douloureux, en nous renvoyant à des temps pour nous heureusement révolus, ceux de l’oppression, il annule symboliquement les longs combats que nous avons menés pour en sortir, il est une véritable insulte à notre liberté, chèrement conquise.
Oui, le port du voile dans l’espace public est une atteinte à notre dignité de femme en voie de libération. Il relève du trouble à l’ordre public, dans la mesure où il bafoue symboliquement l’ordre républicain. Toute société humaine fonctionne sur des symboles. Y toucher conduit à mettre en péril ses bases mêmes. Où va nous mener une conception erronée de la tolérance face aux signes de l’intolérance érigée en système ? Il a fallu une loi sur les signes religieux à l’école pour en réaffirmer la neutralité. Il faudra poursuivre sur ce chemin afin de répondre à l’indignation muette de nos concitoyen(nes), atteints quotidiennement dans leur dignité par le spectacle de plus en plus courant de ces voiles. Et refuser leur prolifération. Mais, au nom d’une tolérance de façade, qui ne repose sur aucune analyse des injustices qu’elle recouvre, nous n’osons pas exprimer notre colère. Ce sentiment d’injustice refoulé nous perturbe gravement. Un jour il peut donner lieu à des réactions de violence et à la récupération, par d’autres, des conséquences de l’aveuglement de ceux qui ont le pouvoir d’agir.
L’exhibition du voile dans l’espace public constitue donc un trouble à l’ordre public, car il remet en cause les bases de cet ordre : le non affichage des convictions privées. Continuera-t-on hypocritement à considérer son rejet comme un acte antireligieux ou raciste, pour éviter de prendre ses responsabilités démocratiques ? Les prendre consiste à défendre l’espace qui nous est commun contre les incursions de l’obscurantisme.
L’affaire des Vosges pose clairement le problème. Fanny Truchelut a eu le courage de s’opposer à l’invasion sournoise d’un signe incompatible avec nos idéaux. Il faut la soutenir. Il y va de notre liberté d’expression et de l’avenir de notre démocratie.
Anne Zelensky et Annie Sugier
Regards de Femmes pour Fanny Truchelut !
Jackpot pour les intégristes et leurs complices
Michèle Vianès
présidente de Regards de Femmes
Fanny Truchelut a été condamnée, en France, à de la prison avec sursis, au motif de « discrimination religieuse », parce qu’elle n’a pas accepté que, dans les parties communes de son gîte rural, des femmes portent le voile islamique. Une de ses clientes qui considère que la soumission à son dieu l’oblige à cacher ses cheveux a refusé d’accéder à cette demande et a déposé plainte. La plainte a été reçue et le tribunal, en première instance, a condamné Fanny Truchelut à 4 mois de prison avec sursis, 1000 euros d’amende, 3500 euros pour la femme qui a refusé d’enlever son stigmate d’appartenance religieuse ainsi pour des membres de sa famille et 1300 euros à la Ligue des droits de l’homme, 1300 euros à la Licra et 1300 euros au Mrap qui se sont portées partie civile aux côtés de la femme soumise à son dieu et contre la femme qui dit non à toute soumission. La voilée aurait le droit de porter un stigmate qui va la différencier. Se discriminant elle-même, elle a l’impudeur de se plaindre d’être discriminée.Celle qui refuse ce stigmate, rougi par le sang des femmes musulmanes violées, fouettées, lapidées, étranglées parce qu’elles ont refusé de le porter, n’aurait pas le droit de s’exprimer ! Où est la réciprocité dans le droit des individus ?On se voile, si quelqu’un proteste contre ce symbole, on dépose plainte et on touche le jackpot.C’est intéressant politiquement, l’objectif des prédicateurs islamistes, faire appliquer la charia dans les pays européens, est atteint. Dénoncer cet attribut archaïque de la domination patriarcale théocratique est sanctionné par un tribunal. De première instance, donc pouvant être réformé en appel.C’est intéressant financièrement, puisque des amendes, très lourdes par rapport aux revenus de la femme courageuse, permettent à la voilée d’arrondir grassement ses fins de mois.Les associations de défense des droits de l’homme, confirmant là encore à quel point les droits des femmes leur sont étrangers, sans vergogne, s’associent à cette curée psychologique et à la manne financière. Face à une femme qui ose dire non aux obscurantistes, non seulement ces associations l’attaquent moralement, mais, en plus, ne se contentent pas de demander l’euro symbolique.Leur objectif : après avoir cédé à toutes les demandes dérogatoires au nom d’une tolérance non réciproque, espérer effrayer les personnes qui refusent de se soumettre aux tentatives de régression de l’islam politique. Si vous osez protester, cela vous coûtera moralement et financièrement.On ne saurait tolérer n’importe quoi, au nom de traditions ou d’une distorsion dévergondée du droit. Ainsi, on a fini par interdire aussi bien le « bizutage » que le « lancers de nains ».Face aux machocrates, hommes et femmes, qui veulent enfermer les femmes dans un voile obscurantiste, les féministes, femmes et hommes, doivent se réunir pour exiger des parlementaires l’interdiction pure et simple des humiliations envers les femmes, y compris au nom de la religion.
Michèle Vianès
présidente de Regards de Femmes
Fanny Truchelut a été condamnée, en France, à de la prison avec sursis, au motif de « discrimination religieuse », parce qu’elle n’a pas accepté que, dans les parties communes de son gîte rural, des femmes portent le voile islamique. Une de ses clientes qui considère que la soumission à son dieu l’oblige à cacher ses cheveux a refusé d’accéder à cette demande et a déposé plainte. La plainte a été reçue et le tribunal, en première instance, a condamné Fanny Truchelut à 4 mois de prison avec sursis, 1000 euros d’amende, 3500 euros pour la femme qui a refusé d’enlever son stigmate d’appartenance religieuse ainsi pour des membres de sa famille et 1300 euros à la Ligue des droits de l’homme, 1300 euros à la Licra et 1300 euros au Mrap qui se sont portées partie civile aux côtés de la femme soumise à son dieu et contre la femme qui dit non à toute soumission. La voilée aurait le droit de porter un stigmate qui va la différencier. Se discriminant elle-même, elle a l’impudeur de se plaindre d’être discriminée.Celle qui refuse ce stigmate, rougi par le sang des femmes musulmanes violées, fouettées, lapidées, étranglées parce qu’elles ont refusé de le porter, n’aurait pas le droit de s’exprimer ! Où est la réciprocité dans le droit des individus ?On se voile, si quelqu’un proteste contre ce symbole, on dépose plainte et on touche le jackpot.C’est intéressant politiquement, l’objectif des prédicateurs islamistes, faire appliquer la charia dans les pays européens, est atteint. Dénoncer cet attribut archaïque de la domination patriarcale théocratique est sanctionné par un tribunal. De première instance, donc pouvant être réformé en appel.C’est intéressant financièrement, puisque des amendes, très lourdes par rapport aux revenus de la femme courageuse, permettent à la voilée d’arrondir grassement ses fins de mois.Les associations de défense des droits de l’homme, confirmant là encore à quel point les droits des femmes leur sont étrangers, sans vergogne, s’associent à cette curée psychologique et à la manne financière. Face à une femme qui ose dire non aux obscurantistes, non seulement ces associations l’attaquent moralement, mais, en plus, ne se contentent pas de demander l’euro symbolique.Leur objectif : après avoir cédé à toutes les demandes dérogatoires au nom d’une tolérance non réciproque, espérer effrayer les personnes qui refusent de se soumettre aux tentatives de régression de l’islam politique. Si vous osez protester, cela vous coûtera moralement et financièrement.On ne saurait tolérer n’importe quoi, au nom de traditions ou d’une distorsion dévergondée du droit. Ainsi, on a fini par interdire aussi bien le « bizutage » que le « lancers de nains ».Face aux machocrates, hommes et femmes, qui veulent enfermer les femmes dans un voile obscurantiste, les féministes, femmes et hommes, doivent se réunir pour exiger des parlementaires l’interdiction pure et simple des humiliations envers les femmes, y compris au nom de la religion.
SOS-Sexisme pour Fanny Truchelut
Halte aux enfermements sexistes des femmes en France !Correspondante : SOS SexismePublié le : 14/10/2007 à
Communiqué de presse du 13 octobre 2007
HALTE aux ENFERMEMENTS SEXISTES des FEMMES en France !
La déferlante du voile en Occident traduit la poussée d'un Islam politique pour lequel le premier pays à conquérir demeure la France, dont la laïcité fait la spécificité.Au lieu de résister à ces attaques le gouvernement de Sarkozy s'entoure d'intégristes de tous bords, institue une sorte de " concordat " avec les religions nouvellement installées, défend le multiculturalisme et le maintien des particularismes, ce qui risque de conduire notre pays vers une société différentialiste à l'anglo-saxonne qui mettrait en péril les droits et les acquis des françaises.Devrons-nous bientôt accepter, au nom de " la liberté individuelle " dans une démocratie, ce qui est combattu comme témoignant de pratiques intégristes au Maghreb et au Makrech?C'est pourtant ce que semble démontrer le cas de Fanny Truchelut qui vient d'être condamnée à 4 mois de prison avec sursis, à 1000 euros d'amende et à 7400 euros de dommages intérêts divers, pour avoir demandé à 2 femmes d'ôter leur voile à l'intérieur du gîte rural qu'elle dirigeait. D'autres personnes attendent leur jugement (directrices d'écoles qui ont osé interdire à des voilées l'accompagnement scolaire; moniteur de permis de conduire qui a refusé de faire passer l'examen à une voilée; etc.). Et les associations anti-racistes, ainsi que la LDH et la HALDE se montrent pro voiles, niant de façon éhontée le sexisme de ces accoutrements.OUI le voile, le tchador, le niqab et la burka sont des vêtements à connotation sexiste, traduction de la haine et du mépris du féminin, signes d'enfermement, de discrimination, de servitude et de soumission des femmes ; ils leur rappellent qu'elles appartiennent aux hommes " comme le champ à labourer donné par Allah ".Assimilables au ruban rouge des prostituées sous le règne de Saint-Louis, ces attributs ont pour finalité d'isoler les femmes, de les marginaliser et les exclure entraînant un véritable apartheid sexuel.Doit-on tolérer ce frein à l'émancipation des femmes d'origine immigrée, cet obstacle au processus d'intégration sociale et ce qui en découle de fait : le recul des acquis des françaises obtenus de haute lutte depuis la Révolution, car chaque menace envers la laïcité a pour corollaire le recul des droits de toutes les femmes ?Et si les femmes n'y prennent garde, ce qui leur arrivera prochainement sera très grave car l'offensive est réelle et planifiée. En effet, à travers la concurrence médiatique à laquelle elles font semblant de se livrer, les religions patriarcales oeuvrent de concert pour renforcer la place des femmes dans le giron de la famille et le pouvoir masculin sur les femmes (Colloque 1997 / Palais des Congrès : 'Islam et Occident').C'est dans ce contexte que nous nous interrogeons sur le mutisme du gouvernement pourtant si interventionniste habituellement, et plus spécialement du Président de la République omniprésent sur tous les faits d'actualité?Serait-ce que cet éminent personnage considère les droits des femmes comme secondaires ? Que la place qu'il assigne à la population féminine relève du diktat des religions du livre : 'mère ou putain' ?Mais où sont les femmes pour défendre leurs acquis?Elles sont rentrées au foyer grâce à la politique familiale de subventions utérines mirifiques (que les pays étrangers nous envient et copient : Estonie, Allemagne et bientôt Russie et Japon) et à la rémunération du ventre des jeunes filles que l'on incite à procréer pendant leurs études. La France s'enorgueillit d'avoir le taux de natalité le plus élevé d'Europe; 'cocorico' on fait mieux que les intégristes polonais, irlandais ou maltais !Quant aux hommes, qu'ils se rassurent ! Leurs désirs deviendront prochainement réalité grâce à la décision du Conseil de l'Europe de mener un combat contre la prostitution dite 'forcée', sous-entendant par là même qu'il existerait une prostitution' libre' (5/10/07).Cette prise de position facilitera la réglementation dans les pays qui, telle la France, sont abolitionnistes et il est à craindre que Sarkozy - qui soutient la prostitution à condition que cette activité ne dérange pas les bourgeois bien-pensants (cf. sa réponse au Collectif des associations abolitionnistes, CPL) - ne finisse par légiférer sous la pression des lobbys financiers pro prostitution.Si nous n'agissons pas de toute urgence, notre spécificité française se résumera bientôt à l'invisibilité croissante des femmes derrière des voiles en tous genres, à leur retour massif au foyer et à leur exposition dans des bordels fraîchement réhabilités pour le plus grand bonheur des 'viandards'.VOILE, FOYER, BORDEL,Les femmes. d'éternelles assignées à « résidence » ?
Docteure Michèle DayrasSOS Sexisme (www.sos-sexisme.org)
Communiqué de presse du 13 octobre 2007
HALTE aux ENFERMEMENTS SEXISTES des FEMMES en France !
La déferlante du voile en Occident traduit la poussée d'un Islam politique pour lequel le premier pays à conquérir demeure la France, dont la laïcité fait la spécificité.Au lieu de résister à ces attaques le gouvernement de Sarkozy s'entoure d'intégristes de tous bords, institue une sorte de " concordat " avec les religions nouvellement installées, défend le multiculturalisme et le maintien des particularismes, ce qui risque de conduire notre pays vers une société différentialiste à l'anglo-saxonne qui mettrait en péril les droits et les acquis des françaises.Devrons-nous bientôt accepter, au nom de " la liberté individuelle " dans une démocratie, ce qui est combattu comme témoignant de pratiques intégristes au Maghreb et au Makrech?C'est pourtant ce que semble démontrer le cas de Fanny Truchelut qui vient d'être condamnée à 4 mois de prison avec sursis, à 1000 euros d'amende et à 7400 euros de dommages intérêts divers, pour avoir demandé à 2 femmes d'ôter leur voile à l'intérieur du gîte rural qu'elle dirigeait. D'autres personnes attendent leur jugement (directrices d'écoles qui ont osé interdire à des voilées l'accompagnement scolaire; moniteur de permis de conduire qui a refusé de faire passer l'examen à une voilée; etc.). Et les associations anti-racistes, ainsi que la LDH et la HALDE se montrent pro voiles, niant de façon éhontée le sexisme de ces accoutrements.OUI le voile, le tchador, le niqab et la burka sont des vêtements à connotation sexiste, traduction de la haine et du mépris du féminin, signes d'enfermement, de discrimination, de servitude et de soumission des femmes ; ils leur rappellent qu'elles appartiennent aux hommes " comme le champ à labourer donné par Allah ".Assimilables au ruban rouge des prostituées sous le règne de Saint-Louis, ces attributs ont pour finalité d'isoler les femmes, de les marginaliser et les exclure entraînant un véritable apartheid sexuel.Doit-on tolérer ce frein à l'émancipation des femmes d'origine immigrée, cet obstacle au processus d'intégration sociale et ce qui en découle de fait : le recul des acquis des françaises obtenus de haute lutte depuis la Révolution, car chaque menace envers la laïcité a pour corollaire le recul des droits de toutes les femmes ?Et si les femmes n'y prennent garde, ce qui leur arrivera prochainement sera très grave car l'offensive est réelle et planifiée. En effet, à travers la concurrence médiatique à laquelle elles font semblant de se livrer, les religions patriarcales oeuvrent de concert pour renforcer la place des femmes dans le giron de la famille et le pouvoir masculin sur les femmes (Colloque 1997 / Palais des Congrès : 'Islam et Occident').C'est dans ce contexte que nous nous interrogeons sur le mutisme du gouvernement pourtant si interventionniste habituellement, et plus spécialement du Président de la République omniprésent sur tous les faits d'actualité?Serait-ce que cet éminent personnage considère les droits des femmes comme secondaires ? Que la place qu'il assigne à la population féminine relève du diktat des religions du livre : 'mère ou putain' ?Mais où sont les femmes pour défendre leurs acquis?Elles sont rentrées au foyer grâce à la politique familiale de subventions utérines mirifiques (que les pays étrangers nous envient et copient : Estonie, Allemagne et bientôt Russie et Japon) et à la rémunération du ventre des jeunes filles que l'on incite à procréer pendant leurs études. La France s'enorgueillit d'avoir le taux de natalité le plus élevé d'Europe; 'cocorico' on fait mieux que les intégristes polonais, irlandais ou maltais !Quant aux hommes, qu'ils se rassurent ! Leurs désirs deviendront prochainement réalité grâce à la décision du Conseil de l'Europe de mener un combat contre la prostitution dite 'forcée', sous-entendant par là même qu'il existerait une prostitution' libre' (5/10/07).Cette prise de position facilitera la réglementation dans les pays qui, telle la France, sont abolitionnistes et il est à craindre que Sarkozy - qui soutient la prostitution à condition que cette activité ne dérange pas les bourgeois bien-pensants (cf. sa réponse au Collectif des associations abolitionnistes, CPL) - ne finisse par légiférer sous la pression des lobbys financiers pro prostitution.Si nous n'agissons pas de toute urgence, notre spécificité française se résumera bientôt à l'invisibilité croissante des femmes derrière des voiles en tous genres, à leur retour massif au foyer et à leur exposition dans des bordels fraîchement réhabilités pour le plus grand bonheur des 'viandards'.VOILE, FOYER, BORDEL,Les femmes. d'éternelles assignées à « résidence » ?
Docteure Michèle DayrasSOS Sexisme (www.sos-sexisme.org)
mardi 16 octobre 2007
Le temps de s'unir
http://www.mediaslibres.com/communiques-de-presse/index.php/2007/10/15/1734-ufal-poitou-charentes
UFAL Poitou-Charentes
Medias Libres, lundi 15 octobre 2007 à 08:46 ::Associations :: UFAL Poitou-Charentes ::
Gîte des Vosges : un verdict et une polémique iniques
Fanny Truchelut a été condamnée ( quatre mois de prison avec sursis, amende et indemnités, notamment à l'égard des trois associations de "droits de l'homme ( sic ! ) Mrap, LDH et Licra ". Un comble. Une injustice. La porte ouverte à tous les abus. La discrimination à l'encontre des femmes ouvertement reconnue par la justice. Espérons que Fanny fera appel ...
Deuxième surprise, le communiqué de l'Ufal national, association LAIQUE !!! qui affirme froidement un certain nombre de choses plus que discutables, voire risibles. En effet, d'après ce communiqué, il aurait suffi que le contrat de location du gîte spécifiât que les femmes ne devaient pas être voilées pour qu'il n'y eût aucun souci. Comme si cela était susceptible de dissuader des militants du voile de porter plainte ! Comme si on pouvait accepter des pancartes "Chiens et femmes voilées acceptés" !!!
Ce communiqué, de plus, sous prétexte de refuser de choisir son camp, prétend que dans l'histoire on peut être de gauche sans être communautariste et opposé à Fanny mais que, si on la défend, c'est que, forcément, on est manoeuvrés par les intégristes catholiques anti-musulmans d'extrême-droite. Bonjour l'objectivité. De quoi s'étrangler de rire.
L'Ufal aurait-il oublié qu'il existe un autre camp ? Effectivement, une autre espèce en voie de prolifération, les laïcs féministes, de gauche, se profile à l'horizon. Etonnant, non ??? Et si des laïcs de droite se joignent à eux, c'est tant mieux ! Il faudrait une petite leçon d'histoire à tous ces gens-là et leur rappeler que la Résistance s'est constituée sur l'alliance du Parti Communiste ET des gaullistes. Quand il y a urgence, on se rassemble. Point. Les divergences, c'est pour après.
Alors, faire des ronds-de-jambe, la bouche en coeur pour donner des leçons aux autres est impardonnable à l'heure où l'on voit de plus en plus de femmes soumises, silencieuses, et réduites à l'état d'objets, suivre leurs maris dans les espaces publics et privés. Toujours selon selon l'Ufal, la rue et les gîtes étant des espaces privés, on ne saurait légiférer car cela n'aurait rien à voir avec la laïcité. Faut-il lui rappeler que le seul espace privé c'est la maison particulière ? Pour le reste on ne peut faire subir à tous la vue de la discrimination sans en appeler à la capacité de chacun de dire non à l'injustice.
Christine TASIN, présidente de l'UFAL POITOU-CHARENTES
UFAL Poitou-Charentes
Medias Libres, lundi 15 octobre 2007 à 08:46 ::Associations :: UFAL Poitou-Charentes ::
Gîte des Vosges : un verdict et une polémique iniques
Fanny Truchelut a été condamnée ( quatre mois de prison avec sursis, amende et indemnités, notamment à l'égard des trois associations de "droits de l'homme ( sic ! ) Mrap, LDH et Licra ". Un comble. Une injustice. La porte ouverte à tous les abus. La discrimination à l'encontre des femmes ouvertement reconnue par la justice. Espérons que Fanny fera appel ...
Deuxième surprise, le communiqué de l'Ufal national, association LAIQUE !!! qui affirme froidement un certain nombre de choses plus que discutables, voire risibles. En effet, d'après ce communiqué, il aurait suffi que le contrat de location du gîte spécifiât que les femmes ne devaient pas être voilées pour qu'il n'y eût aucun souci. Comme si cela était susceptible de dissuader des militants du voile de porter plainte ! Comme si on pouvait accepter des pancartes "Chiens et femmes voilées acceptés" !!!
Ce communiqué, de plus, sous prétexte de refuser de choisir son camp, prétend que dans l'histoire on peut être de gauche sans être communautariste et opposé à Fanny mais que, si on la défend, c'est que, forcément, on est manoeuvrés par les intégristes catholiques anti-musulmans d'extrême-droite. Bonjour l'objectivité. De quoi s'étrangler de rire.
L'Ufal aurait-il oublié qu'il existe un autre camp ? Effectivement, une autre espèce en voie de prolifération, les laïcs féministes, de gauche, se profile à l'horizon. Etonnant, non ??? Et si des laïcs de droite se joignent à eux, c'est tant mieux ! Il faudrait une petite leçon d'histoire à tous ces gens-là et leur rappeler que la Résistance s'est constituée sur l'alliance du Parti Communiste ET des gaullistes. Quand il y a urgence, on se rassemble. Point. Les divergences, c'est pour après.
Alors, faire des ronds-de-jambe, la bouche en coeur pour donner des leçons aux autres est impardonnable à l'heure où l'on voit de plus en plus de femmes soumises, silencieuses, et réduites à l'état d'objets, suivre leurs maris dans les espaces publics et privés. Toujours selon selon l'Ufal, la rue et les gîtes étant des espaces privés, on ne saurait légiférer car cela n'aurait rien à voir avec la laïcité. Faut-il lui rappeler que le seul espace privé c'est la maison particulière ? Pour le reste on ne peut faire subir à tous la vue de la discrimination sans en appeler à la capacité de chacun de dire non à l'injustice.
Christine TASIN, présidente de l'UFAL POITOU-CHARENTES
vendredi 12 octobre 2007
Affaire Fanny Truchelut : édito de Riposte laique
Lettre ouverte à Caroline Fourest et à tous ceux qui nous reprochent de soutenir Fanny
jeudi 11 octobre 2007
Fanny Truchelut a donc été condamnée, mardi 9 octobre, à 4 mois de prison avec sursis, à 8.490 euros d’amende et de dommages et intérêts !
Mesurons bien le scandale d’un tel verdict ! Une femme de 54 ans, qui n’a jamais commis le moindre larcin de sa vie, prend de la prison avec sursis, comme un vulgaire délinquante, pour s’être opposée à une provocation d’une militante islamiste dans son gîte.
Elle devra donc acquitter 3.500 euros pour dédommager Horia Demiati et sa famille, et 1.300 euros pour chacun de ses soutiens, le Mrap, la LDH et la Licra ! Chapeau bas, messieurs !
Fanny a annoncé immédiatement sa décision de faire appel, nous aurions respecté, quoi qu’il arrive, sa décision. Les questions posées par ce procès soulèvent des débats internes importants, notamment dans la mouvance laïque et féministe. Mais au-delà, le constat est malgré tout limpide : il n’y a pas eu beaucoup de militants du mouvement social qui ont soutenu l’accusée.
Sans aller aussi loin que les abjectes accusations de racisme, véhiculées par le Mrap, la LDH et la Licra locale, de nombreuses associations se sont réfugiées dans un silence prudent. Cette discrétion avait deux causes essentielles : le choix d’Alexandre Varaut, comme avocat, et la peur d’apparaître défendre une conception liberticide de la laïcité, tournée contre les seuls musulmans.
Mais, à la veille du verdict, certains ont choisi de rompre ce silence, en enfonçant par ailleurs encore davantage Fanny Truchelut. Une association familiale laïque, dans un communiqué de presse surprenant, renvoie dos-à-dos les islamistes, le Mrap et la LDH, ainsi que tous ceux qui défendent la logeuse. Elle les accuse, d’autre part, ainsi que Fanny, de pactiser avec l’extrême droite catholique, rien de moins !
Sur le site Prochoix (http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/10/06/1759-laicite-la-clarification-est-un-combat-a-propos-de-l-affaire-d-epinal), Caroline Fourest, dans un premier article intitulé « Laïcité, la clarification est un combat », tente d’expliquer à « ses amis de Riposte Laïque » qu’ils se trompent de terrain en soutenant la propriétaire du Gîte des Vosges, dont elle condamne sans appel la démarche.
Elle voit dans notre « erreur » une dérive de militants sincères, dégoûtés par les islamogauchistes, et nous suspecte ouvertement, elle aussi, de nous asseoir à la même table que l’extrême droite catholique pour lutter contre l’intégrisme islamiste. Elle nous reproche, par ailleurs, une conception de la laïcité contraire au respect des libertés individuelles, et tournée contre les religions.
Dans un deuxième article, http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/10/11/1767-affaire-des-vosges-un-jugement-severe-mais-qu-il-faut-accepter-caroline-fourest, reprenant la même argumentation, elle va jusqu’à estimer juste la sanction qui frappe Fanny !
C’est un coup de poignard supplémentaire contre Fanny Truchelut, d’autant plus difficile à accepter qu’il vient d’une personne qu’on ne peut accuser de complaisance envers tous les intégrismes, dont l’intégrisme islamiste.
Nous sommes d’autant plus sensibles à ces textes, d’autre part, qu’ils sont rédigés par une amie, et que sa thèse est reprise, vu la notoriété de Caroline, par d’autres sites. Nous avons mené avec Prochoix et sa rédactrice en chef des combats communs, il y a encore peu. Nous avons répondu aux mêmes adversaires, parfois dans des réunions publiques, parfois à travers des textes communs. Mais ces deux textes ont ceci de bon qu’ils permettent enfin de lancer, publiquement, dans la transparence, un vrai débat entre plusieurs conceptions d’une laïcité confrontée aux données nouvelles du 21e siècle.
Nous n’avons pas envie de « combattre » Caroline Fourest, ni ceux qui relaient sa thèse, mais de débattre fraternellement avec eux, sur le fond. Nous le faisons d’autant plus volontiers que nous savons cette femme courageuse capable d’évoluer. Ainsi, sur la question aujourd’hui sensible des accompagnatrices voilées, Caroline, dans un premier temps, était sur les positions que défend aujourd’hui la Halde. Des contacts amicaux, notamment avec notre ami Jean-François Chalot, l’ont convaincue de son erreur, qu’elle a su admettre. C’est donc avec sérénité que nous abordons les divergences qui nous opposent à elle, aujourd’hui.
Evacuons d’abord l’idée saugrenue émise par la rédactrice en chef de Prochoix, en fin de texte, sans doute sous forme d’humour, de faire fuir les femmes voilées en projetant dans les parties communes des pornos lesbiens. Pourquoi des pornos lesbiens et pas hétéros, par ailleurs ? Caroline considère-t-elle que toutes les femmes voilées seraient lesbophobes ?
Plus sérieusement, répondons d’abord sur le choix de Varaut. Quand Prochoix ou les associations qui lui reprochent cela ont-ils pris contact avec Fanny Truchelut ? Quand ont-ils au moins essayé de discuter avec elle ? Quand lui ont-ils proposé les moyens de prendre en charge sa défense, comme Villiers a eu l’intelligence de le faire ?
Où étaient-ils quand Fanny essayait, seule, sans réseaux militants, sans argent, d’appeler au secours, en envoyant des courriers électroniques aux rares adresses qu’elle connaissait ? Nulle part, ils l’avaient déjà condamnée, intoxiqués par la rumeur véhiculée par les islamistes et leurs alliés du Mrap, la suspectant de racisme.
Nous avons mené des combats contre les amis d’Alexandre Varaut, et nous en mènerons sans doute d’autres, demain. Mais le choix de cet avocat est d’abord la conséquence de la politique de la chaise vide de celles et ceux qui, aujourd’hui, se croient autorisés à faire la leçon à la propriétaire du gîte des Vosges.
Par ailleurs, notre liberté de conscience nous autorise à dire qu’il a été excellent, dans son plaidoyer pour défendre Fanny. Nous publions les notes prises par Annie Sugier, pour laisser chacun en juger.
Mais la question de l’avocat n’est qu’un aspect du problème. Sur le fond, il y a un vrai désaccord quant aux réponses à apporter à la progression du nombre de voiles en France, et à l’offensive islamiste qui se cache derrière.
Beaucoup de femmes qui portent le voile islamique en France le veulent bien. Elles se discriminent elles-mêmes en portant un stigmate. Qu’elles prétendent l’imposer dans l’espace public et aient ensuite l’insolence de se plaindre de discrimination est intolérable. La liste est longue des procès intentés par les tenants de l’islam politique pour faire reculer la République et imposer des pratiques issues de la charia.
Fanny Truchelut a demandé à sa locataire d’ôter son voile, parce qu’elle le considère comme un signe de soumission des femmes. Pourquoi n’en aurait-elle pas le droit, alors que le choix de sa locataire en serait un ? Pourquoi tolérer que des femmes doivent se dissimuler dans l’espace public ? Quelles représentations des rapports entre les femmes et les hommes cela induit-il chez les enfants : femmes source de désordre, hommes incapables de maîtriser leurs pulsions sexuelles à la vue de la moindre mèche de cheveux ? Comment construire le principe d’égalité en droit entre les hommes et les femmes dans ces conditions ?
Dans le long combat des femmes pour leur autonomie, la lutte contre la soumission, à des hommes ou à des dieux, est un préalable. Pourquoi soutenir celles qui exigent de porter un signe de soumission et traiter celles qui le refusent de racistes ? Serait-ce parce que l’une s’affirme de confession musulmane et l’autre non ? Y aurait-il des droits différents, en France, selon la religion des personnes ?
Les temps se radicalisent, comme en 1900 où il a pu se trouver que l’on interdise sur la voie publique le port de la soutane par arrêté municipal, au Kremlin Bicêtre. Le temps était à l’affrontement. Il a fallu en passer par là, indéniablement, parce que la religion faisait la guerre aux libertés. L’acte de Fanny, dans un contexte nouveau, ne se situe-t-il pas dans la même lignée ? Mais la religion n’est pas la même, c’est là que le bât blesse !
Les tergiversations de certains de nos amis sont le résultat du travail de sape des prédicateurs islamistes. Il faut oser dénoncer les attaques de l’islam politique sans peur d’être accusé de racisme. Il a fallu quinze ans pour que les parlementaires se décident enfin à voter une loi pour protéger les jeunes filles dans les écoles. Mais depuis le vote de la loi, l’offensive se déroule sur d’autres fronts.
Ainsi, dans l’espace public, de plus en plus de fillettes et de jeunes filles mineures portent-elles ce marqueur de discrimination sexuelle, manifestation archaïque et « claustrante » de l’oppression des femmes. De plus en plus de femmes sont enveloppées dans un « niqab » qui les couvre entièrement. C’est leur voler leur identité puisqu’elles ne doivent pas être identifiables. Il s’agit de maintenir l’enfermement des femmes afin que même dehors, elles restent « dedans ».
Pourtant, au nom d’une conception « puriste » de la laïcité, les conséquences de ces faits sont totalement sous-estimés, voire occultés. On entend certains laïques expliquer qu’à partir du moment où les règles sont appliquées dans l’espace public (à savoir l’école, jusqu’au bac, et les services publics), le reste relèverait de la liberté individuelle. Avec ce type d’arguments, ils défendent donc le voile à l’université, puisqu’il serait un choix librement effectué par des majeurs, et se refusent à prendre toute mesure contre son offensive, dans d’autres secteurs de la société. Fort logiquement, cette position les amène à se démarquer de Fanny Truchelut et de ceux qui la soutiennent.
Cette posture, « laïquement correcte » montre pourtant rapidement ses limites. Qu’est-ce qu’un discours laïque, quand son application revient à laisser les mains libres aux pires adversaires de la laïcité ?
Il n’y a pas d’un côté des laïques intégristes, et de l’autre les gentils laïques raisonnables et tolérants. Nous sommes simplement, à Riposte Laïque, des laïques déterminés, qui mesurent les enjeux et la réalité d’une radicalisation de l’islam politique, danger essentiel pour notre société et la République. Cela n’a rien à voir avec le choc des civilisations, mais avec une actualité de tous les jours en France. Il faut se situer aujourd’hui sur le terrain de nouvelles conquêtes de la laïcité face à ce péril mortel, et ne pas fuir les débats que cette nouvelle période ouvre.
Peut-on laisser les chefs de l’islam politique opprimer tranquillement leurs coreligionnaires, surtout les femmes, et considérer que cela ne nous regarde pas, puisque cela est dans la fameuse sphère privée ?
Nous préférons considérer avoir le droit et le devoir de combattre celles et ceux qui veulent perpétuer ces traditions et soutenir celles et ceux qui veulent faire accéder les femmes -donc leurs familles - aux droits pour lesquels nous nous battons pour les femmes d’Europe.
Est-il encore nécessaire de rappeler que le voile islamique est l’étendard et le cheval de Troie de l’islam politique ? Faut-il souligner que tous les pays européens sont confrontés à cette question ? Faut-il fermer les yeux sur la multiplication des voiles, en France, et sur le nombre de procès intentés par les islamistes, pour intimider ceux qui osent résister ? Dès que l’islam politique prend le pouvoir dans un pays, la première mesure est de voiler les femmes et les fillettes de la manière la plus claustrante possible.
Le voile islamiste, sa progression dans la rue, l’offensive qui se développe autour, agresse de plus en plus les citoyens de ce pays, qui y voient, à juste titre, une « tentation obscurantiste » par l’instrumentalisation politique de l’islam. C’est manquer de discernement que considérer la défense de la dignité des femmes, de toutes les femmes, quelles que soient leurs origines ou croyances, vivant sur le territoire, comme du racisme.
Certains de nos contradicteurs se réclament de la lutte contre l’extrême droite, objectif que nous partageons. Mais leur discours atteint rapidement ses limites, quant au but recherché. Ne pas réagir au voile pour les mineures, ne pas réagir au voile à l’université, ne pas réagir à la burka dans la rue, et surtout ne pas défendre celles qui, comme Fanny, ont ce courage, témoigne d’une vision manichéenne, dépassée et dangereuse, de la société qui mène à une impasse. Cela ne peut que jeter dans les bras de l’extrême droite les citoyens et citoyennes, en particulier nos compatriotes de confession ou de filiation musulmane qui ne supportent plus cette vision humiliante pour les femmes que constitue le voile.
En étant aux côtés de Fanny, en la soutenant, des femmes comme Anne Zelensky et Annie Sugier, ainsi que Riposte Laïque et d’autres, ont sauvé l’honneur du camp féministe et laïque, mais aussi de toute la gauche. Ce sont eux qui, justement, ont empêché que l’extrême droite n’occupe seule un terrain abandonné par le mouvement social.
Fanny a décidé, quand son énergie ne sera plus absorbée par son procès, de militer activement pour la cause des femmes. Nous pensons que la solidarité qu’elle a rencontrée, sur le terrain, dans les Vosges, de la part d’Annie, d’Anne, de Pascal-Mohamed ou de Pierre ont été plus utiles à cette cause que certains procès qu’on lui intente depuis Paris.
L’islam est aujourd’hui le fer de lance de l’offensive des Eglises contre le droit des femmes. Tous ceux qui, en France, veulent en finir avec la République et la laïcité, ont intérêt à l’instrumentaliser. Cette donnée, et les questions nouvelles que cela pose, ne peuvent être occultées plus longtemps.
Nous sommes donc disponibles pour poursuivre ce débat qui, au-delà des échanges entre Prochoix et Riposte Laïque, concerne l’ensemble du mouvement social, et du camp laïque et féministe. Mais nous ne sommes pas de ceux qui se laisseront intimider par des anathèmes et des accusations visant à clore le débat avant qu’il n’ait commencé.
Les sollications continuent, et nous accepterons de débattre avec toutes les forces qui nous invitent, sans aucun sectarisme, sauf avec les racistes et les négationnistes.
Nous sentons, dans les réactions que nous recevons, que cette affaire bouleverse de nombreux citoyens qui, instinctivement, ont compris les enjeux. Ils nous remercient de batailler, et nous encouragent. C’est bien, nous recevons des soutiens, mais il en faut encore davantage.
Nous sommes en contact avec des journalistes qui, devant l’énormité de ce jugement, cherchent à comprendre comment on en est arrivé là. Il faut, face au matraquage médiatique orchestré par les amis des islamistes et du Mrap (au fait, savez-vous que la militante islamiste était défendue par l’avocat du Mrap ?) organiser une contre-attaque médiatique. Si vous connaissez des journalistes intéressés, mettez-les en contact avec nous (ripostelaique@orange.fr).
Vous l’avez remarqué, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces, mais sommes dotés d’une détermination sans faille, alors, continuez de nous aider, c’est vraiment indispensable, aujourd’hui.
Chèques à adresser à Riposte Laïque, 81, rue Jean de Bernardy, 13001 Marseille.
Bien évidemment, Riposte Laïque apporte tout son soutien financier à Fanny Truchelut.
Pour soutenir Fanny, écrire à l’adresse de Riposte Laïque, mais émettre l’ordre du chèque à Fanny Truchelut, nous lui ferons suivre.
jeudi 11 octobre 2007
Fanny Truchelut a donc été condamnée, mardi 9 octobre, à 4 mois de prison avec sursis, à 8.490 euros d’amende et de dommages et intérêts !
Mesurons bien le scandale d’un tel verdict ! Une femme de 54 ans, qui n’a jamais commis le moindre larcin de sa vie, prend de la prison avec sursis, comme un vulgaire délinquante, pour s’être opposée à une provocation d’une militante islamiste dans son gîte.
Elle devra donc acquitter 3.500 euros pour dédommager Horia Demiati et sa famille, et 1.300 euros pour chacun de ses soutiens, le Mrap, la LDH et la Licra ! Chapeau bas, messieurs !
Fanny a annoncé immédiatement sa décision de faire appel, nous aurions respecté, quoi qu’il arrive, sa décision. Les questions posées par ce procès soulèvent des débats internes importants, notamment dans la mouvance laïque et féministe. Mais au-delà, le constat est malgré tout limpide : il n’y a pas eu beaucoup de militants du mouvement social qui ont soutenu l’accusée.
Sans aller aussi loin que les abjectes accusations de racisme, véhiculées par le Mrap, la LDH et la Licra locale, de nombreuses associations se sont réfugiées dans un silence prudent. Cette discrétion avait deux causes essentielles : le choix d’Alexandre Varaut, comme avocat, et la peur d’apparaître défendre une conception liberticide de la laïcité, tournée contre les seuls musulmans.
Mais, à la veille du verdict, certains ont choisi de rompre ce silence, en enfonçant par ailleurs encore davantage Fanny Truchelut. Une association familiale laïque, dans un communiqué de presse surprenant, renvoie dos-à-dos les islamistes, le Mrap et la LDH, ainsi que tous ceux qui défendent la logeuse. Elle les accuse, d’autre part, ainsi que Fanny, de pactiser avec l’extrême droite catholique, rien de moins !
Sur le site Prochoix (http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/10/06/1759-laicite-la-clarification-est-un-combat-a-propos-de-l-affaire-d-epinal), Caroline Fourest, dans un premier article intitulé « Laïcité, la clarification est un combat », tente d’expliquer à « ses amis de Riposte Laïque » qu’ils se trompent de terrain en soutenant la propriétaire du Gîte des Vosges, dont elle condamne sans appel la démarche.
Elle voit dans notre « erreur » une dérive de militants sincères, dégoûtés par les islamogauchistes, et nous suspecte ouvertement, elle aussi, de nous asseoir à la même table que l’extrême droite catholique pour lutter contre l’intégrisme islamiste. Elle nous reproche, par ailleurs, une conception de la laïcité contraire au respect des libertés individuelles, et tournée contre les religions.
Dans un deuxième article, http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/10/11/1767-affaire-des-vosges-un-jugement-severe-mais-qu-il-faut-accepter-caroline-fourest, reprenant la même argumentation, elle va jusqu’à estimer juste la sanction qui frappe Fanny !
C’est un coup de poignard supplémentaire contre Fanny Truchelut, d’autant plus difficile à accepter qu’il vient d’une personne qu’on ne peut accuser de complaisance envers tous les intégrismes, dont l’intégrisme islamiste.
Nous sommes d’autant plus sensibles à ces textes, d’autre part, qu’ils sont rédigés par une amie, et que sa thèse est reprise, vu la notoriété de Caroline, par d’autres sites. Nous avons mené avec Prochoix et sa rédactrice en chef des combats communs, il y a encore peu. Nous avons répondu aux mêmes adversaires, parfois dans des réunions publiques, parfois à travers des textes communs. Mais ces deux textes ont ceci de bon qu’ils permettent enfin de lancer, publiquement, dans la transparence, un vrai débat entre plusieurs conceptions d’une laïcité confrontée aux données nouvelles du 21e siècle.
Nous n’avons pas envie de « combattre » Caroline Fourest, ni ceux qui relaient sa thèse, mais de débattre fraternellement avec eux, sur le fond. Nous le faisons d’autant plus volontiers que nous savons cette femme courageuse capable d’évoluer. Ainsi, sur la question aujourd’hui sensible des accompagnatrices voilées, Caroline, dans un premier temps, était sur les positions que défend aujourd’hui la Halde. Des contacts amicaux, notamment avec notre ami Jean-François Chalot, l’ont convaincue de son erreur, qu’elle a su admettre. C’est donc avec sérénité que nous abordons les divergences qui nous opposent à elle, aujourd’hui.
Evacuons d’abord l’idée saugrenue émise par la rédactrice en chef de Prochoix, en fin de texte, sans doute sous forme d’humour, de faire fuir les femmes voilées en projetant dans les parties communes des pornos lesbiens. Pourquoi des pornos lesbiens et pas hétéros, par ailleurs ? Caroline considère-t-elle que toutes les femmes voilées seraient lesbophobes ?
Plus sérieusement, répondons d’abord sur le choix de Varaut. Quand Prochoix ou les associations qui lui reprochent cela ont-ils pris contact avec Fanny Truchelut ? Quand ont-ils au moins essayé de discuter avec elle ? Quand lui ont-ils proposé les moyens de prendre en charge sa défense, comme Villiers a eu l’intelligence de le faire ?
Où étaient-ils quand Fanny essayait, seule, sans réseaux militants, sans argent, d’appeler au secours, en envoyant des courriers électroniques aux rares adresses qu’elle connaissait ? Nulle part, ils l’avaient déjà condamnée, intoxiqués par la rumeur véhiculée par les islamistes et leurs alliés du Mrap, la suspectant de racisme.
Nous avons mené des combats contre les amis d’Alexandre Varaut, et nous en mènerons sans doute d’autres, demain. Mais le choix de cet avocat est d’abord la conséquence de la politique de la chaise vide de celles et ceux qui, aujourd’hui, se croient autorisés à faire la leçon à la propriétaire du gîte des Vosges.
Par ailleurs, notre liberté de conscience nous autorise à dire qu’il a été excellent, dans son plaidoyer pour défendre Fanny. Nous publions les notes prises par Annie Sugier, pour laisser chacun en juger.
Mais la question de l’avocat n’est qu’un aspect du problème. Sur le fond, il y a un vrai désaccord quant aux réponses à apporter à la progression du nombre de voiles en France, et à l’offensive islamiste qui se cache derrière.
Beaucoup de femmes qui portent le voile islamique en France le veulent bien. Elles se discriminent elles-mêmes en portant un stigmate. Qu’elles prétendent l’imposer dans l’espace public et aient ensuite l’insolence de se plaindre de discrimination est intolérable. La liste est longue des procès intentés par les tenants de l’islam politique pour faire reculer la République et imposer des pratiques issues de la charia.
Fanny Truchelut a demandé à sa locataire d’ôter son voile, parce qu’elle le considère comme un signe de soumission des femmes. Pourquoi n’en aurait-elle pas le droit, alors que le choix de sa locataire en serait un ? Pourquoi tolérer que des femmes doivent se dissimuler dans l’espace public ? Quelles représentations des rapports entre les femmes et les hommes cela induit-il chez les enfants : femmes source de désordre, hommes incapables de maîtriser leurs pulsions sexuelles à la vue de la moindre mèche de cheveux ? Comment construire le principe d’égalité en droit entre les hommes et les femmes dans ces conditions ?
Dans le long combat des femmes pour leur autonomie, la lutte contre la soumission, à des hommes ou à des dieux, est un préalable. Pourquoi soutenir celles qui exigent de porter un signe de soumission et traiter celles qui le refusent de racistes ? Serait-ce parce que l’une s’affirme de confession musulmane et l’autre non ? Y aurait-il des droits différents, en France, selon la religion des personnes ?
Les temps se radicalisent, comme en 1900 où il a pu se trouver que l’on interdise sur la voie publique le port de la soutane par arrêté municipal, au Kremlin Bicêtre. Le temps était à l’affrontement. Il a fallu en passer par là, indéniablement, parce que la religion faisait la guerre aux libertés. L’acte de Fanny, dans un contexte nouveau, ne se situe-t-il pas dans la même lignée ? Mais la religion n’est pas la même, c’est là que le bât blesse !
Les tergiversations de certains de nos amis sont le résultat du travail de sape des prédicateurs islamistes. Il faut oser dénoncer les attaques de l’islam politique sans peur d’être accusé de racisme. Il a fallu quinze ans pour que les parlementaires se décident enfin à voter une loi pour protéger les jeunes filles dans les écoles. Mais depuis le vote de la loi, l’offensive se déroule sur d’autres fronts.
Ainsi, dans l’espace public, de plus en plus de fillettes et de jeunes filles mineures portent-elles ce marqueur de discrimination sexuelle, manifestation archaïque et « claustrante » de l’oppression des femmes. De plus en plus de femmes sont enveloppées dans un « niqab » qui les couvre entièrement. C’est leur voler leur identité puisqu’elles ne doivent pas être identifiables. Il s’agit de maintenir l’enfermement des femmes afin que même dehors, elles restent « dedans ».
Pourtant, au nom d’une conception « puriste » de la laïcité, les conséquences de ces faits sont totalement sous-estimés, voire occultés. On entend certains laïques expliquer qu’à partir du moment où les règles sont appliquées dans l’espace public (à savoir l’école, jusqu’au bac, et les services publics), le reste relèverait de la liberté individuelle. Avec ce type d’arguments, ils défendent donc le voile à l’université, puisqu’il serait un choix librement effectué par des majeurs, et se refusent à prendre toute mesure contre son offensive, dans d’autres secteurs de la société. Fort logiquement, cette position les amène à se démarquer de Fanny Truchelut et de ceux qui la soutiennent.
Cette posture, « laïquement correcte » montre pourtant rapidement ses limites. Qu’est-ce qu’un discours laïque, quand son application revient à laisser les mains libres aux pires adversaires de la laïcité ?
Il n’y a pas d’un côté des laïques intégristes, et de l’autre les gentils laïques raisonnables et tolérants. Nous sommes simplement, à Riposte Laïque, des laïques déterminés, qui mesurent les enjeux et la réalité d’une radicalisation de l’islam politique, danger essentiel pour notre société et la République. Cela n’a rien à voir avec le choc des civilisations, mais avec une actualité de tous les jours en France. Il faut se situer aujourd’hui sur le terrain de nouvelles conquêtes de la laïcité face à ce péril mortel, et ne pas fuir les débats que cette nouvelle période ouvre.
Peut-on laisser les chefs de l’islam politique opprimer tranquillement leurs coreligionnaires, surtout les femmes, et considérer que cela ne nous regarde pas, puisque cela est dans la fameuse sphère privée ?
Nous préférons considérer avoir le droit et le devoir de combattre celles et ceux qui veulent perpétuer ces traditions et soutenir celles et ceux qui veulent faire accéder les femmes -donc leurs familles - aux droits pour lesquels nous nous battons pour les femmes d’Europe.
Est-il encore nécessaire de rappeler que le voile islamique est l’étendard et le cheval de Troie de l’islam politique ? Faut-il souligner que tous les pays européens sont confrontés à cette question ? Faut-il fermer les yeux sur la multiplication des voiles, en France, et sur le nombre de procès intentés par les islamistes, pour intimider ceux qui osent résister ? Dès que l’islam politique prend le pouvoir dans un pays, la première mesure est de voiler les femmes et les fillettes de la manière la plus claustrante possible.
Le voile islamiste, sa progression dans la rue, l’offensive qui se développe autour, agresse de plus en plus les citoyens de ce pays, qui y voient, à juste titre, une « tentation obscurantiste » par l’instrumentalisation politique de l’islam. C’est manquer de discernement que considérer la défense de la dignité des femmes, de toutes les femmes, quelles que soient leurs origines ou croyances, vivant sur le territoire, comme du racisme.
Certains de nos contradicteurs se réclament de la lutte contre l’extrême droite, objectif que nous partageons. Mais leur discours atteint rapidement ses limites, quant au but recherché. Ne pas réagir au voile pour les mineures, ne pas réagir au voile à l’université, ne pas réagir à la burka dans la rue, et surtout ne pas défendre celles qui, comme Fanny, ont ce courage, témoigne d’une vision manichéenne, dépassée et dangereuse, de la société qui mène à une impasse. Cela ne peut que jeter dans les bras de l’extrême droite les citoyens et citoyennes, en particulier nos compatriotes de confession ou de filiation musulmane qui ne supportent plus cette vision humiliante pour les femmes que constitue le voile.
En étant aux côtés de Fanny, en la soutenant, des femmes comme Anne Zelensky et Annie Sugier, ainsi que Riposte Laïque et d’autres, ont sauvé l’honneur du camp féministe et laïque, mais aussi de toute la gauche. Ce sont eux qui, justement, ont empêché que l’extrême droite n’occupe seule un terrain abandonné par le mouvement social.
Fanny a décidé, quand son énergie ne sera plus absorbée par son procès, de militer activement pour la cause des femmes. Nous pensons que la solidarité qu’elle a rencontrée, sur le terrain, dans les Vosges, de la part d’Annie, d’Anne, de Pascal-Mohamed ou de Pierre ont été plus utiles à cette cause que certains procès qu’on lui intente depuis Paris.
L’islam est aujourd’hui le fer de lance de l’offensive des Eglises contre le droit des femmes. Tous ceux qui, en France, veulent en finir avec la République et la laïcité, ont intérêt à l’instrumentaliser. Cette donnée, et les questions nouvelles que cela pose, ne peuvent être occultées plus longtemps.
Nous sommes donc disponibles pour poursuivre ce débat qui, au-delà des échanges entre Prochoix et Riposte Laïque, concerne l’ensemble du mouvement social, et du camp laïque et féministe. Mais nous ne sommes pas de ceux qui se laisseront intimider par des anathèmes et des accusations visant à clore le débat avant qu’il n’ait commencé.
Les sollications continuent, et nous accepterons de débattre avec toutes les forces qui nous invitent, sans aucun sectarisme, sauf avec les racistes et les négationnistes.
Nous sentons, dans les réactions que nous recevons, que cette affaire bouleverse de nombreux citoyens qui, instinctivement, ont compris les enjeux. Ils nous remercient de batailler, et nous encouragent. C’est bien, nous recevons des soutiens, mais il en faut encore davantage.
Nous sommes en contact avec des journalistes qui, devant l’énormité de ce jugement, cherchent à comprendre comment on en est arrivé là. Il faut, face au matraquage médiatique orchestré par les amis des islamistes et du Mrap (au fait, savez-vous que la militante islamiste était défendue par l’avocat du Mrap ?) organiser une contre-attaque médiatique. Si vous connaissez des journalistes intéressés, mettez-les en contact avec nous (ripostelaique@orange.fr).
Vous l’avez remarqué, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces, mais sommes dotés d’une détermination sans faille, alors, continuez de nous aider, c’est vraiment indispensable, aujourd’hui.
Chèques à adresser à Riposte Laïque, 81, rue Jean de Bernardy, 13001 Marseille.
Bien évidemment, Riposte Laïque apporte tout son soutien financier à Fanny Truchelut.
Pour soutenir Fanny, écrire à l’adresse de Riposte Laïque, mais émettre l’ordre du chèque à Fanny Truchelut, nous lui ferons suivre.
lundi 8 octobre 2007
Femmes d'Arabie saoudite
http://www.latribune.fr/info/Arabie-saoudite--des-femmes-reclament-le-droit-de-conduire-471-~-AP-ARABIE-SAOUDITE-FEMMES-DROITS-$Db=News/News.nsf-$Channel=Monde
Arabie saoudite: des femmes réclament le droit de conduire
Pour la première fois, une organisation de femmes a formé un comité en Arabie saoudite pour faire pression sur les autorités en vue d'obtenir le droit de conduire pour les femmes du royaume. Elles entendent adresser une pétition au roi Abdallah dans les prochains jours.
"Nous aimerions rappeler aux autorités que c'est une question sociale et pas religieuse ou politique", explique Fowziyyah al-Oyouni, cofondatrice du Comité des défenseurs du droit des femmes à conduire des voitures.
Des femmes ont déjà tenté de braver l'interdit, mais l'ont payé cher: en novembre 1990 lorsque l'armée américaine se trouvait dans le pays après l'invasion du Koweït par l'Irak, une cinquantaine de conductrices rebelles se sont mises au volant de la voiture familiale. Elles ont été emprisonnées une journée, leur passeport a été confisqué et elles ont perdu leur travail.
Ces dernières semaines, une série télévisée a déclenché une vive polémique. Après avoir perdu son père, l'héroïne de la fiction, Amsha, se rend à Djeddah où, après de vaines recherches d'emploi, elle décide de se déguiser en homme pour travailler comme chauffeur de taxi.
Face aux critiques, l'auteur de la série, Abdallah Abdul-Amer a publié un communiqué soulignant que l'objectif de l'émission, diffusée sur la chaîne satellitaire libanaise LBC, "n'est pas d'inciter les femmes à conduire". "Je voulais simplement soulever des questions contemporaines d'un point de vue saoudien et à travers la comédie."
Ces dernières semaines, une série télévisée a déclenché une vive polémique. Après avoir perdu son père, l'héroïne de la fiction, Amsha, se rend à Djeddah où, après de vaines recherches d'emploi, elle décide de se déguiser en homme pour travailler comme chauffeur de taxi.
Face aux critiques, l'auteur de la série, Abdallah Abdul-Amer a publié un communiqué soulignant que l'objectif de l'émission, diffusée sur la chaîne satellitaire libanaise LBC, "n'est pas d'inciter les femmes à conduire". "Je voulais simplement soulever des questions contemporaines d'un point de vue saoudien et à travers la comédie."
http://www.romandie.com/infos/news2/070923182217.6e98n7im.asp
La pétition a été signée par "plus de 1.100 Saoudiens, hommes et femmes", a déclaré à l'AFP, Fawzia al-Oyouni,
La pétition a été signée par "plus de 1.100 Saoudiens, hommes et femmes", a déclaré à l'AFP, Fawzia al-Oyouni,
Un membre du Majlis al-Choura --conseil consultatif désigné et formé uniquement d'hommes--, Mohammad al-Zalfa, avait suscité un débat il y a deux ans en proposant de lever cette interdiction, mais le Majlis avait refusé de débattre de sa proposition.
En novembre 1990, en pleine crise du Golfe provoquée par l'invasion irakienne du Koweït, un groupe de 47 femmes avait défié l'interdiction en parcourant les rues de Ryad à bord de 15 voitures. Elles avaient été rapidement interpellées par la police et sanctionnées.
Un an plus tard, une fatwa (édit religieux) du mufti d'Arabie saoudite de l'époque, cheikh Abdel Aziz Ben Baz, avait interdit aux femmes de conduire une voiture.
Un an plus tard, une fatwa (édit religieux) du mufti d'Arabie saoudite de l'époque, cheikh Abdel Aziz Ben Baz, avait interdit aux femmes de conduire une voiture.
Commentaire du CERF :
Bien sur nous nous réjouissons de cette initiative de femmes d'Arabie tentant de s'émanciper. Mais à quand un mouvement de femmes et d'hommes d'Arabie, contre leur drapeau formé de la profession de foi islamique d'un sabre, alliance de symbole absolument analogue, comme le souligne Mohamed Sifaoui, au dessin représentant Mahomet avec une bombe en place de turban ?
jeudi 13 septembre 2007
La nuit
les choses n'ont pas beaucoup bougé depuis 2005, sinon en pire :
http://lesverts.fr/IMG/pdf/trfem050308.pdf
"Nous appelons les femmes à prendre la rue la nuit "
http://lesverts.fr/IMG/pdf/trfem050308.pdf
"Nous appelons les femmes à prendre la rue la nuit "
Loi sur la garde alternée
Le CERF s'associe à cet appel :
Nous sommes un collectif de parents (hommes et femmes), pour la plupart séparésde l'autre parent de notre (nos) enfant(s).
Nous soutenons l'idée que lors d'une séparation, tout doit être fait pour protéger l'enfant et éviter de lui imposerdes choix contraignants voir destructeurs.
Nous nous plaçons donc en opposition avec les attitudes agressives et souvent douloureuses que l'on observe lors de séparations où les parents défendent leur intérêt sans se préoccuper des besoins de leurs enfants.
Les objectifs ducollectif se structurent autour de nos convictions, dans une volonté de défendreles besoins des enfants, et de lutter contre les groupes de pression qui tentent d'imposer l'adoption de lois pouvant nuire aux enfants.
L'un de nos premiers engagements concerne la loi de 2002 introduisant lagarde alternée sans définir le cadre de cette solution, et en ignorant lesrôles respectifs de la mère et du père dans la vie d'un enfant.
En affinité avec l'ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE, nous souhaitons que soient reconsidérés certains articles de la Loi du 04.03.02, en effet denombreux enfants vivent "mal" cette alternance spatio-temporelle qui se veut"paritaire" et développent des troubles qui sont décrits depuis une cinquantaine d'années par les spécialistes de la petite enfance.
La loi de mars 2002 permet d'homologuer des accords parentaux organisant une résidence alternée dans une volonté concertée, mais les juges peuvent l'imposer.
Pour nous le choix d'un mode de vie et d'éducation pour les enfants doit résulter d'une réflexion commune et d'un choix conjoint des deux parents qui auront, tous deux, à en assumer les avantages et les inconvénients.
Pour faire avancer le débat et ne pas s'en tenir aux avis partisans des uns et des autres , nous demandons que la Direction Générale de la Santé sollicite pour avis les scientifiques français spécialistes du développementde l'enfant appartenant à la Société Française de Psychiatrie de l'Enfantet de l'Adolescent et/ou à la WAIMH, les deux organisations officielles, afin d'obtenir un rapport circonstancié sur ce thème.
Papas et mamans, si vous souhaitez vous joindre au collectif, témoigner devotre expérience, nous apporter des éléments d'informations sur ce thème, etsurtout vous mobiliser auprès de vos députés, vous êtes cordialement invitésà rendre part à la rédaction de ce site.
Notre contact : contact@sos-enfance-partagee.org
Plus d'information : http://sos-enfance-partagee.org
Pour débattre sur ce sujet, vous pouvez utiliser notre forum :
http://forum.aceboard.net/60786-1258-15369-0-NOUVEAU-collectif-parents-pour-amenagement-2002.htm
Nous sommes un collectif de parents (hommes et femmes), pour la plupart séparésde l'autre parent de notre (nos) enfant(s).
Nous soutenons l'idée que lors d'une séparation, tout doit être fait pour protéger l'enfant et éviter de lui imposerdes choix contraignants voir destructeurs.
Nous nous plaçons donc en opposition avec les attitudes agressives et souvent douloureuses que l'on observe lors de séparations où les parents défendent leur intérêt sans se préoccuper des besoins de leurs enfants.
Les objectifs ducollectif se structurent autour de nos convictions, dans une volonté de défendreles besoins des enfants, et de lutter contre les groupes de pression qui tentent d'imposer l'adoption de lois pouvant nuire aux enfants.
L'un de nos premiers engagements concerne la loi de 2002 introduisant lagarde alternée sans définir le cadre de cette solution, et en ignorant lesrôles respectifs de la mère et du père dans la vie d'un enfant.
En affinité avec l'ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE, nous souhaitons que soient reconsidérés certains articles de la Loi du 04.03.02, en effet denombreux enfants vivent "mal" cette alternance spatio-temporelle qui se veut"paritaire" et développent des troubles qui sont décrits depuis une cinquantaine d'années par les spécialistes de la petite enfance.
La loi de mars 2002 permet d'homologuer des accords parentaux organisant une résidence alternée dans une volonté concertée, mais les juges peuvent l'imposer.
Pour nous le choix d'un mode de vie et d'éducation pour les enfants doit résulter d'une réflexion commune et d'un choix conjoint des deux parents qui auront, tous deux, à en assumer les avantages et les inconvénients.
Pour faire avancer le débat et ne pas s'en tenir aux avis partisans des uns et des autres , nous demandons que la Direction Générale de la Santé sollicite pour avis les scientifiques français spécialistes du développementde l'enfant appartenant à la Société Française de Psychiatrie de l'Enfantet de l'Adolescent et/ou à la WAIMH, les deux organisations officielles, afin d'obtenir un rapport circonstancié sur ce thème.
Papas et mamans, si vous souhaitez vous joindre au collectif, témoigner devotre expérience, nous apporter des éléments d'informations sur ce thème, etsurtout vous mobiliser auprès de vos députés, vous êtes cordialement invitésà rendre part à la rédaction de ce site.
Notre contact : contact@sos-enfance-partagee.org
Plus d'information : http://sos-enfance-partagee.org
Pour débattre sur ce sujet, vous pouvez utiliser notre forum :
http://forum.aceboard.net/60786-1258-15369-0-NOUVEAU-collectif-parents-pour-amenagement-2002.htm
CRS violeurs
CRS VIOLEURS :IL FAUT REPRIMER L’ACHAT D’ACTE DE PROSTITUTION
Les propos d’un des CRS ayant violé une femme prostituée sans papier, montrent la nécessité de réprimer les clients des prostitués, comme l’a fait la Suède.
Expliquant qu’ils avaient obtenu un rapport sexuel après avoir promis de fermer les yeux sur l’irrégularité de la situation de femmes étrangères, un des jeunes dit "C'était comme le fait d'avoir des sandwiches à tarif réduit".
Il apparait évident en entendant de tels propos, que tant que la loi ne dira pas que l’achat d’acte de prostitution est un crime ( ou un délit pénal), cet acte restera dans l’esprit de nombre d’homme un acte de consommation « comme un autre ».
Tant que cette logique monstrueuse demeurera admise par la loi, par la « morale » républicaine, ce qui est une violence restera dans l’esprit des « acheteur » un acte banal, « commercial ».
Tant que la loi n’interdit pas l’achat, dans l’esprit de nombre d’homme, y compris des policiers de base, le chantage ou la menace continueront à apparaître comme une simple « négociation du prix » ...Le danger ne concerne pas que les « prostituées », mais toutes les femmes, car dès lors que la prostitution est une consommation comme une autre, il n’y a pas de raison claire qui interdise d’en faire une prestation « annexe » au contrat de travail, un petit plus à fournir en échange du salaire...
Tant que l’achat de prostitution n’est pas qualifié pour ce qu’il est : une violence criminelle, qu’il soit assorti de viol caractérisé ou obtenu sous une contrainte plus diffuse, toutes les femmes sont « prostituables », toutes les femmes sont menacées.Depuis des années le CERF demande que la France adopte une législation similaire à celle de la Suède, ce procès démontre une fois de plus combien cette législation répressive est nécessaire.
Le C.E.R.F.10 septembre 2007
Les propos d’un des CRS ayant violé une femme prostituée sans papier, montrent la nécessité de réprimer les clients des prostitués, comme l’a fait la Suède.
Expliquant qu’ils avaient obtenu un rapport sexuel après avoir promis de fermer les yeux sur l’irrégularité de la situation de femmes étrangères, un des jeunes dit "C'était comme le fait d'avoir des sandwiches à tarif réduit".
Il apparait évident en entendant de tels propos, que tant que la loi ne dira pas que l’achat d’acte de prostitution est un crime ( ou un délit pénal), cet acte restera dans l’esprit de nombre d’homme un acte de consommation « comme un autre ».
Tant que cette logique monstrueuse demeurera admise par la loi, par la « morale » républicaine, ce qui est une violence restera dans l’esprit des « acheteur » un acte banal, « commercial ».
Tant que la loi n’interdit pas l’achat, dans l’esprit de nombre d’homme, y compris des policiers de base, le chantage ou la menace continueront à apparaître comme une simple « négociation du prix » ...Le danger ne concerne pas que les « prostituées », mais toutes les femmes, car dès lors que la prostitution est une consommation comme une autre, il n’y a pas de raison claire qui interdise d’en faire une prestation « annexe » au contrat de travail, un petit plus à fournir en échange du salaire...
Tant que l’achat de prostitution n’est pas qualifié pour ce qu’il est : une violence criminelle, qu’il soit assorti de viol caractérisé ou obtenu sous une contrainte plus diffuse, toutes les femmes sont « prostituables », toutes les femmes sont menacées.Depuis des années le CERF demande que la France adopte une législation similaire à celle de la Suède, ce procès démontre une fois de plus combien cette législation répressive est nécessaire.
Le C.E.R.F.10 septembre 2007
Elisabeth II menacée : Nous sommes offensées !
NOUS SOMMES OFFENSEES
A la suite de l’annonce de l’annoblissement de Sir Salman Rushdie par la Reine d’Angleterre, Elisabeth II, dans la ville de Multan au Pakistan, des étudiants ont brûlé des panneaux à l'effigie de la reine Élisabeth et de Salman Rushdie en criant : « Tuez-le, tuez-le ! ».
Le ministre pakistanais des Affaires religieuses, Mohammed Ijaz ul-Haq, s’est permis de dire « Ce serait justice qu'un kamikaze s'y fasse exploser [ en Occident], sauf si le gouvernement britannique présente ses excuses et retire son titre de lord à Salman Rushdie. »
A l’heure où l’appel de ce ministre se traduit par des actes assassins sur le sol anglais, nous, féministes, qui nous retrouvons pour l’essentiel dans les principes énoncés par la déclaration universelle de 1948, - notamment l’égalité de naissance des êtres humains en dignité et en droit, et la liberté de conscience et d’expression -, nous nous déclarons offensées.
Nous joignons nos voix à celle de Ayaan Hirsi Ali, pour affirmer qu’ « en anoblissant Salman Rushdie, la reine a honoré la liberté de conscience et cette créativité chéries par l'Occident. Ce geste a fait d'elle non pas le symbole d'une monarchie caduque, mais l'essence même de notre art de vivre. » et pour dire : « Longue vie à la reine ! ».
Nous nous déclarons offensées par l’acte des étudiants pakistanais, qui insulte et menace la Reine Elisabeth II. Nous nous déclarons offensées par les propos criminels et guerriers de Mohammed Ijaz ul-Haq.
LONGUE VIE A LA REINE !
C.E.R.F. 2 juillet 2007
A la suite de l’annonce de l’annoblissement de Sir Salman Rushdie par la Reine d’Angleterre, Elisabeth II, dans la ville de Multan au Pakistan, des étudiants ont brûlé des panneaux à l'effigie de la reine Élisabeth et de Salman Rushdie en criant : « Tuez-le, tuez-le ! ».
Le ministre pakistanais des Affaires religieuses, Mohammed Ijaz ul-Haq, s’est permis de dire « Ce serait justice qu'un kamikaze s'y fasse exploser [ en Occident], sauf si le gouvernement britannique présente ses excuses et retire son titre de lord à Salman Rushdie. »
A l’heure où l’appel de ce ministre se traduit par des actes assassins sur le sol anglais, nous, féministes, qui nous retrouvons pour l’essentiel dans les principes énoncés par la déclaration universelle de 1948, - notamment l’égalité de naissance des êtres humains en dignité et en droit, et la liberté de conscience et d’expression -, nous nous déclarons offensées.
Nous joignons nos voix à celle de Ayaan Hirsi Ali, pour affirmer qu’ « en anoblissant Salman Rushdie, la reine a honoré la liberté de conscience et cette créativité chéries par l'Occident. Ce geste a fait d'elle non pas le symbole d'une monarchie caduque, mais l'essence même de notre art de vivre. » et pour dire : « Longue vie à la reine ! ».
Nous nous déclarons offensées par l’acte des étudiants pakistanais, qui insulte et menace la Reine Elisabeth II. Nous nous déclarons offensées par les propos criminels et guerriers de Mohammed Ijaz ul-Haq.
LONGUE VIE A LA REINE !
C.E.R.F. 2 juillet 2007
Défendre ceux que les pro-charia attaquent ... avec l'aide objective de la Halde
www.ripostelaique.com
L’EDITO DE CYRANO
Défendre celles et ceux que les islamistes traînent devant les tribunaux
samedi 8 septembre 2007
....Nous n’avons pas oublié leurs insultes, leurs procès en sorcellerie, leurs lynchages, quand, depuis la première affaire du voile à l’école, à Creil, en 1989, nous nous opposions déjà, au nom de la laïcité et de l’égalité hommes-femmes, à cette offensive obscurantiste de l’extrême droite islamiste.
.... Ces gens entendaient intimider, en les qualifiant d’islamophobes, tous les citoyens qui s’inquiétaient de voir le symbole de l’oppression des femmes gagner du terrain sur l’ensemble du territoire français.
La bataille de l’opinion, en 2004, lors de la bataille pour une loi contre les signes religieux à l’école, a été gagnée par les laïques et les féministes.
....Pourtant, trois années plus tard, que constate-t-on ? Le nombre de voiles progresse en France, provoquant une exaspération croissante de la population, notamment des femmes.
De plus en plus de mineures le portent. On voit de plus en plus de Belphégor, dont le passage dans les rues provoque un malaise visible chez les passants.
Mais personne n’ose dénoncer la gravité de cette situation, tout le monde préfère fermer les yeux, de peur d’être traité d’intégriste laïque, ou de raciste.
Robert Redeker a dû vivre cloîtré de longs mois, et voit aujourd’hui son existence bouleversée à jamais suite à un article paru dans "Le Figaro".
L’hebdomadaire Charlie Hebdo a été trainé devant les tribunaux ...
En France, une femme, Fanny ..., propriétaire d’un gîte, dans les Vosges, sera traînée devant les tribunaux, le 2 octobre prochain, à Epinal. Son crime ? Avoir demandé à deux femmes de retirer leur voile, dans les lieux communs de son gîte, pour respecter les autres locataires.
Laurence ..., directrice d’une école ..., a, elle, demandé à une mère, lors d’un accompagnement scolaire, de retirer son hijab. Elle est, elle aussi, accusée de racisme, et poursuivie devant les tribunaux par le procureur de la République, encouragé par les verdicts de la Halde.
... Nous avons rencontré Fanny, et discuté avec Laurence. La première n’est pas une militante, la seconde l’est chez les Verts.
Ce sont ces deux femmes progressistes, très attachées, chacune avec leur parcours, aux principes de l’égalité hommes-femmes, qui se retrouvent traînées devant les tribunaux.
...
Nous écrire : ripostelaique@orange.fr
L’EDITO DE CYRANO
Défendre celles et ceux que les islamistes traînent devant les tribunaux
samedi 8 septembre 2007
....Nous n’avons pas oublié leurs insultes, leurs procès en sorcellerie, leurs lynchages, quand, depuis la première affaire du voile à l’école, à Creil, en 1989, nous nous opposions déjà, au nom de la laïcité et de l’égalité hommes-femmes, à cette offensive obscurantiste de l’extrême droite islamiste.
.... Ces gens entendaient intimider, en les qualifiant d’islamophobes, tous les citoyens qui s’inquiétaient de voir le symbole de l’oppression des femmes gagner du terrain sur l’ensemble du territoire français.
La bataille de l’opinion, en 2004, lors de la bataille pour une loi contre les signes religieux à l’école, a été gagnée par les laïques et les féministes.
....Pourtant, trois années plus tard, que constate-t-on ? Le nombre de voiles progresse en France, provoquant une exaspération croissante de la population, notamment des femmes.
De plus en plus de mineures le portent. On voit de plus en plus de Belphégor, dont le passage dans les rues provoque un malaise visible chez les passants.
Mais personne n’ose dénoncer la gravité de cette situation, tout le monde préfère fermer les yeux, de peur d’être traité d’intégriste laïque, ou de raciste.
Robert Redeker a dû vivre cloîtré de longs mois, et voit aujourd’hui son existence bouleversée à jamais suite à un article paru dans "Le Figaro".
L’hebdomadaire Charlie Hebdo a été trainé devant les tribunaux ...
En France, une femme, Fanny ..., propriétaire d’un gîte, dans les Vosges, sera traînée devant les tribunaux, le 2 octobre prochain, à Epinal. Son crime ? Avoir demandé à deux femmes de retirer leur voile, dans les lieux communs de son gîte, pour respecter les autres locataires.
Laurence ..., directrice d’une école ..., a, elle, demandé à une mère, lors d’un accompagnement scolaire, de retirer son hijab. Elle est, elle aussi, accusée de racisme, et poursuivie devant les tribunaux par le procureur de la République, encouragé par les verdicts de la Halde.
... Nous avons rencontré Fanny, et discuté avec Laurence. La première n’est pas une militante, la seconde l’est chez les Verts.
Ce sont ces deux femmes progressistes, très attachées, chacune avec leur parcours, aux principes de l’égalité hommes-femmes, qui se retrouvent traînées devant les tribunaux.
...
Nous écrire : ripostelaique@orange.fr
Le monde à l'envers : ou quand l'autorité "anti-discrimination" légitime le symbole de la discrimination et réprime ceux qui s'y opposent !
http://www.halde.fr/
http://www.halde.fr/discriminations-10/deliberations-halde-99/au-refus-10185.html
Délibération relative au refus d’un hôtelier de louer une chambre à une cliente au motif que celle-ci porte un voile n° 2006-133 du 05/06/2006
La HALDE considère que le refus d’un hôtelier de louer une chambre à une cliente au motif que celle-ci porte son voile constitue une différence de traitement à raison de la religion.
http://www.halde.fr/discriminations-10/deliberations-halde-99/au-refus-10185.html
Délibération relative au refus d’un hôtelier de louer une chambre à une cliente au motif que celle-ci porte un voile n° 2006-133 du 05/06/2006
La HALDE considère que le refus d’un hôtelier de louer une chambre à une cliente au motif que celle-ci porte son voile constitue une différence de traitement à raison de la religion.
Pendant que les pro-charia exercent leurs "pressions" (euphémisme...) ...ce sont les anti-sexistes anti-voile que la "Halde" condamne !
http://cf2r.org/fr/actualite/dp-risque-islamiste-dans-les-entreprises-55.php
LE RISQUE ISLAMISTE DANS LES ENTREPRISES
Eric Denécé DirecteurCentre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)
Depuis quelques années, le monde du travail est désormais visé par les islamistes radicaux.
La tactique est partout la même. Les islamistes formulent d'abord des demandes pouvant apparaître comme "légitimes" : création de salles de prières sur les lieux de travail ...
Si ces premières démarches n'ont pas provoqué de réaction frontale de la direction ou des autres salariés, les islamistes passent alors à l'action plus ouverte et aux pressions :
...-pressions sur les femmes pour le port du voile,
-refus de certains salariés musulmans de reconnaître l'autorité de cadres quand il s'agit de femmes, ....
Centre Français de Recherche sur le Renseignement17 Square Edouard VII, 75009 Paris - FranceTél. : 33 1 53 43 92 44 Fax : 33 1 53 43 92 92 E-mail : info@cf2r.org
LE RISQUE ISLAMISTE DANS LES ENTREPRISES
Eric Denécé DirecteurCentre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)
Depuis quelques années, le monde du travail est désormais visé par les islamistes radicaux.
La tactique est partout la même. Les islamistes formulent d'abord des demandes pouvant apparaître comme "légitimes" : création de salles de prières sur les lieux de travail ...
Si ces premières démarches n'ont pas provoqué de réaction frontale de la direction ou des autres salariés, les islamistes passent alors à l'action plus ouverte et aux pressions :
...-pressions sur les femmes pour le port du voile,
-refus de certains salariés musulmans de reconnaître l'autorité de cadres quand il s'agit de femmes, ....
Centre Français de Recherche sur le Renseignement17 Square Edouard VII, 75009 Paris - FranceTél. : 33 1 53 43 92 44 Fax : 33 1 53 43 92 92 E-mail : info@cf2r.org
La Halde contre les ""discriminations"" ...contre les sexistes !
Campagne sur la contraception : enfin !
Depuis le temps que les féministes le demandent !
Le manque d'information est une des raisons majeures du fait que le nombre d'avortements baisse peu depuis la légalisation de la contraception et de l'avortement (plus de 200.000 par an).
Renseignements : Téléphone : 0 800 235 236
http://www.choisirsacontraception.fr/
Mouvement français pour le planning familial : http://www.planning-familial.org/
Le manque d'information est une des raisons majeures du fait que le nombre d'avortements baisse peu depuis la légalisation de la contraception et de l'avortement (plus de 200.000 par an).
Renseignements : Téléphone : 0 800 235 236
http://www.choisirsacontraception.fr/
Mouvement français pour le planning familial : http://www.planning-familial.org/
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