Christine de Pisan

Christine de Pisan

dimanche 11 mai 2014

Deux cents fillettes nigérianes enlevées, séquestrées et violées. Que dit l'éminent professeur de démocratie Tarik Ramadan ?

Quelques unes des fillettes qui ont réussi à s’échapper
Source image http://mile2herald.wordpress.com/2014/05/05/can-says-chibok-is-90-christian-so-are-most-of-the-girls-kidnapped-see-list/
 Plus de 300 collégiennes nigérianes, essentiellement chrétiennes,âgées de 12 à 15 ans ont été enlevées de leur école dans la nuit du 14 ‘avril, en période de Pâques chrétiennes, par la secte musulmane Boko Haram. Elles étaient rassemblées dans cette école, venues de toute la province, pour passer leur examen dans un lieu que leurs parents pensaient sûr, à l'abri des agressions terroristes de Boko Haram. Plus d’une centaine auraient réussi à s’échapper dans la confusion et il en resterait ,deux cents toujours séquestrées par la secte pour être vendues, mariées ou prostituées.
Alors que plus de 500 élèves, en majorité des filles, étaient réunis à Chibok pour passer leur examen,  vers minuit, trois camions remplis d’une petite centaine de terroristes en uniforme envahirent Chibok en lançant des roquettes, tirant des coups de feu et incendiant des bâtiments. Dans la confusion, la quinzaine de soldat nigérians présents sur place pour assurer la sécurité de la ville (sic) s’enfuirent dans la forêt prétextant être à court de munitions. Quand les terroristes en uniforme envahirent l’école, les jeunes filles crurent qu’il s’agissait des soldats réguliers mais ils les menacèrent de leurs fusils et les obligèrent à marcher pendant plus d’une heure dans la forêt pour rejoindre les camions. Ce détail a été raconté par deux sœurs qui ont réussi à sauter d’un camion en marche.
Des témoignages font état de viols répétés sur les jeunes filles, jusqu’à 15 fois par jour.
Dans la presse nigériane chrétienne la question se pose des connivences qui ont permis cet enlèvement massif. On évoque des complicités au plus haut niveau du gouvernement, dans les pouvoirs locaux et dans la ville de Chibok elle-même. Des jeunes filles rescapées de l’enlèvement auraient même reconnu des hommes de la ville parmi les terroristes.
Le monde musulman se tait. Pas de protestations indignées contre les frères. Monsieur Tarik Ramadan qui se pavane régulièrement sur nos plateaux de télévision pour nous donner des leçons de démocratie, reste muet.
Ce matin sur France inter, un intellectuel musulman déplorait lui-même le silence des mosquées sur le sujet et concluait qu’en protégeant de telles ignominies par le silence, on ne pouvait ensuite se plaindre d’islamophobie.
Sans doute rémunérées par la CIA, le Mossad, Bilderberg, les Illuminati, les Francs-maçons, le lobby juif et l’internationale sioniste (je me fais l’avocate du diable conspirationniste) des américaines ont manifesté hier à Washington en réclamant la libération des fillettes et pour exprimer leur soutien à leurs familles éplorées. Le monde entier reprend le tweet #bringBackOurGirls, y compris Vallaud Belkacem, Taubira après Michelle Obama …

Pour en savoir plus

Elles voulaient devenir professeures, médecins, avocates. C’est pour cela qu’elles étaient retournées dans ce pensionnat de Chibok, dans le nord du Nigéria, une région reculée en proie aux conflits. Un peu plus tôt dans l’année, le lycée avait fermé ses portes, par crainte des représailles des groupes armés qui sévissent dans la région. Ces mêmes groupes armés qui ont détruit cinquante écoles rien que l’année dernière. Qu’importe, elles voulaient être professeurs, médecins, avocates. Sont revenues pour passer leurs examens, donc. Mais à l’aube du 15 avril, un raid a arraché 276 jeunes filles à leurs familles.
Trois semaines plus tard, ce lundi 5 mai, l’attaque a été revendiquée par la secte islamiste Boko Haram, sur laquelle tous les soupçons se portaient déjà. Un mouvement dont le nom signifie « l’éducation de l’Occident est impure ». Si une cinquantaine de lycéennes ont réussi à s’enfuir (deux d’entre elles témoignent dans le magazine Punch), plus de 200 seraient encore aux mains de leurs ravisseurs. ..
On tire sur des fillettes de 15 ans, on lance de l’acide sur le visage des écolières, et on enlève en toute impunité des centaines de lycéennes. Le meilleur moyen de combattre l’extrémisme est l’accès à l’éducation pour tous, et cela passe par le fait d’assurer la sécurité des jeunes filles, partout dans le monde, qui ont le courage de défier l’obscurantisme pour s’asseoir sur les bancs de l’école. « Si ces écolières ne sont pas secourues, plus aucun parent n’autorisera sa fille à aller étudier », prévient Hadiza Bala Usman, organisatrice des marches de soutien au Nigéria.
Le sort tragique des adolescentes otages est peut-être, cependant, le degré de trop franchi dans l’horreur. Il a provoqué un tel émoi dans la population que les autorités et la communauté internationale ont fini par réagir. La campagne menée sur Twitter sous le mot d’ordre « #BringBackOurGirls » (« Ramenez nos filles »), relayée par Michelle Obama, y a contribué. Les Etats-Unis ont annoncé l’envoi de forces de sécurité américaines pour aider à retrouver les jeunes filles.
A leur tour, mercredi, la France et la Grande-Bretagne ont offert d’envoyer des équipes spécialisées – agents de renseignement et commandos. Le premier ministre chinois, Li Keqiang, a éga aider le Nigeria dans sa « lutte contre le terrorisme »….
  • Liste de 180 jeunes filles en grande majorité chrétiennes à Chibok, province de Borno,chrétienne à 90%
  • L’indignation de Phyllis Chesler, Féministe historique américaine

On April 14, 2014, Boko Haram, (whose name either means "Western education is forbidden" or "a colonialist fraud being perpetrated against us"), captured three hundred Christian and Muslim Nigerian schoolgirls to become their sex and domestic slaves. The Muslim fundamentalists swooped down upon them as they were learning in a "forbidden" government secular school. Some girls managed to escape. Two hundred and seventy six girls are still missing.

The world media calls this a "kidnapping" in Nigeria. It is not a "kidnapping." It is the face of Jihad, the way of Jihad. Boko Haram are not holding these girls for ransom, they are not willing to return them for money. They already view the girls as their God-given booty, and as sale-able property.
The girls are between the ages of twelve and fifteen. The Christian girls will be raped, converted to Islam, and then, like the Muslims girls, "married" to one of their captors. Some will be trafficked into the sex trade, which is pandemic throughout Africa and the Muslim Middle East. Sharia law allows men to purchase the sexual favors of a female child or a young woman for one hour, a week, or a month. Private and public brothels exist as well.
Please understand: Boko Haram are the Nigerian Taliban. Like their Pakistani and Afghan counterparts, they oppose education for girls and would rather marry and impregnate them instead–for Allah’s sake.
This behavior is absolutely par for the course in Islamic history. Anyone who is surprised or shocked by this latest outrage in Nigeria simply does not know the facts.
  • François-Henri Pinault, Bill Gates, Rupert Murdoch parmi  une quarantaine de personnalités pour demander la libération des fillettes enlevées


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